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Une tache de naissance peut être définie comme "une irrégularité bénigne de la peau qui peut être causée par une surcroissance des vaisseaux sanguins, des mélanocytes, des muscles lisses, des fibroblastes graisseux ou des kératinocytes".
Chaque culture a ses propres croyances sur les taches de naissance. Certains les considèrent comme de la chance, d'autres les considèrent comme de la malchance.
Aux Philippines, une tache de naissance (ou balat) indique la malchance ou le malheur. Elle est blâmée lorsqu'un projet de voyage ou une tâche prévue ne passe pas bien.
La plupart des taches de naissance sont bénignes ou inoffensives. Mais quelques taches de naissance pourraient avoir quelque chose à voir avec ce qui est arrivé à une personne dans une vie antérieure, que l'on croit ou non à la réincarnation.
Réincarnation
Le Dr Ian Stevenson (1918-2007), chef du département de psychiatrie de l'Université de Virginie et pionnier dans l'étude scientifique de la réincarnation, a étudié la relation entre les taches de naissance et les traumatismes de la vie passée ou les expériences violentes.
Il a découvert que 35 % des enfants qui se souvenaient de leur vie antérieure avaient des taches de naissance qui pouvaient être liées aux blessures qu'ils avaient subies dans le passé. Ses recherches ont suivi des protocoles stricts pour éliminer les préjugés ou le hasard. Dans certains cas, il a même étudié les rapports d'autopsie pour vérifier la corrélation.Par exemple, il y avait un garçon de 12 ans qui avait une difformité au menton et une cicatrice sur le dessus de la tête. Le garçon a dit qu'il se souvenait de sa vie antérieure en tant que bandit turc notoire qui s'est suicidé plutôt que d'être emprisonné et pendu. Ce bandit s'est tiré une balle sous le menton et elle est sortie par le crâne.
Le Dr Stevenson a rencontré le garçon qui avait une marque distincte sur le menton. Il a demandé au garçon s'il avait une autre marque sur la tête, et il a dit qu'en effet il avait une autre cicatrice sur le dessus de la tête. Lorsque le médecin a comparé les radiographies du garçon et de l'homme, la trajectoire de la balle correspondait parfaitement.
TraumatismeIl y a environ 15 ans, nous avions une participante à notre séminaire Soulmates, Karma and Reincarnation qui était une étudiante diplômée en génie génétique à l'Université des Philippines. Elle a dit à la classe avant la séance qu'elle avait un gros grain de beauté sur le côté droit de son ventre et un étrange hématome (aussi gros que la main d'un homme) sur le bas du dos.
Au cours de la régression des vies antérieures, elle se voyait comme un chef rebelle masculin dans l'Italie du XVIIe ou XVIIIe siècle. Lorsqu'elle a été attrapée par les autorités, un soldat lui a tiré dessus du côté droit de l'estomac et un autre soldat l'a frappée avec un bois dur sur le bas du dos, où la tache de naissance est apparue au cours de la présente vie.
Lorsqu'on lui a demandé quel était le but de ces taches de naissance, le Dr Stevenson a répondu qu'il s'agissait peut-être de rappeler à la personne le traumatisme ou la blessure d'une vie antérieure. Dans certains cas, la tache de naissance a disparu une fois que la personne s'est rendu compte comment elle l'a eue.Le Dr Stevenson est plus connu pour ses études pionnières sur la mémoire spontanée des vies antérieures de plus de 2 000 enfants âgés de 3 à 12 ans. Parmi les milliers de cas sur lesquels il a enquêté, il en a choisi 20 qui, selon lui, étaient représentatifs de la mémoire réelle du passé.
Il a écrit un livre, intitulé
Twenty Cases Suggestive of Reincarnation (Vingt cas suggérant une réincarnation), qui est devenu un classique dans le domaine.
Source
Commentaires des Lecteurs
L'evidence empêche de chercher, car on a trop souvent tendance à se fier à elle !
et quels arguments avancerais tu pour étayer cette évidence (dans ton premier message), mon bon Pouic ?
un cailloux de petit poucet ?
un cailloux de petit poucet ?
On peut appeler cela comme ça, on a tous en nous une information concernant nos vies antérieures. Toutes les informations sur ce que vit et a vécu l'humanité sont inscrites dans la "base de données universelle". Ne me demande pas où elle se trouve, je ne sais point; peut être là ou dieu est...
La réincarnation est une hypothèse intellectuellement séduisante, surtout lorsqu'on prend conscience de la possibilité pour notre être d'exister hors du corps donc, dans un état proche de la réalité sans corps qu'on appelle la mort, mais ce n'est pas la seule hypothèse.
L'état hors du corps se caractérise par une grande liberté, une grande empathie, une grande compréhension - je dis grand par rapport à l'état normal de conscience dont on sait bien qu'il est très majoritairement influencé pour ne pas dire façonné par le milieu, la culture, la biologie, bref, tout un tas de choses qui nous sont étrangères bien que familières et obligeantes.
Cette liberté me semble plus intéressante à approfondir que le puit sans fond des mémoires qui n'est jamais qu'un poids d'attachements ou d'empathie qui n'a peut-être pas lieu d'être, sauf à nous maintenir hors de cette liberté précisément.
Quand on plonge la cuillère dans la soupe, parfois on ramène des morceaux de légume, des croutons ou parfois juste du bouillon, cela ne fait pas de nous une soupe, nous restons celui qui mange la soupe.
Dans l'hypothèse de l'existence d'un être plus essentiel, ne relevant pas de l'incarnation mais s'incarnant parfois pour des raisons qui lui sont propres, on peut comparer l'être incarné à une cuillère de soupe. Pas d'incarnation sans cette nécessité de plonger notre cuillère dans la matérialité de la soupe humaine, mais l'être essentiel demeure, indépendamment de la soupe qui lui a ramené une lignée, un sexe, un pays une culture, des mémoires, mais rien de tout cela ne détermine ce qu'il est véritablement, cela détermine juste une configuration d'incarnation.
En conséquence, on peut grandement s'abuser en croyant percevoir dans la matière des signes de continuité qui n'ont en fait que peu de raisons d'en être, sauf, peut-être - cas très particulier - sous la forme de moyen mnémotechnique, pour franchir la barrière de l'oubli mais qui, dans ce cas, ne peuvent demeurer anodines et doivent faire intimement sens pour la personne concernée, et non un mystère de plus.
Je dirais donc que la mémoire en soi ne veux rien dire car il y a de grandes chances que ces mémoires n'aient aucun lien avec notre être essentiel et tout à voir avec la configuration d'incarnation. Comme nous sommes de gros consommateurs de sens, quitte à fabriquer artificiellement du sens avec des briques qui nous sont apportées de l'extérieur, il y a potentiellement beaucoup d'impasses à explorer en suivant ces signes et en les croyant nôtres.
Il me semble judicieux d'apprendre à résister à ce champ des sirènes ou en tout cas, indispensable de développer le discernement nécessaire à ces examens.