Changements Terrestres
Des dizaines de millions d'Américains feront l'objet d'une alerte à la chaleur, de surveillances et d'avis lorsque les températures atteindront plus de 100 degrés Fahrenheit (37 degrés Celsius) dans les grandes villes comme Chicago, New York et Philadelphie, selon le National Weather Service.
"La combinaison de températures chaudes et d'une humidité élevée va se combiner pour créer une situation dangereuse dans laquelle les maladies dues à la chaleur sont plus que probables", a déclaré le service dans un avertissement pour Chicago, la troisième plus grande ville des États-Unis.
Le temps chaud est particulièrement dangereux pour les jeunes enfants, les personnes âgées et les personnes ayant des problèmes de santé.
Les villes de la région, du Mississippi jusqu'à la côte est, ont mis en place des centres de refroidissement pour tenir les gens à l'écart de la canicule.
Les responsables de Philadelphie ont averti les résidents sur Twitter de ne pas utiliser de bouches d'incendie, mais d'aller dans les plus de 70 terrains d'arrosage et piscines de la ville pour se rafraîchir.
Le temps chaud avait déjà forcé l'annulation des feux d'artifice du 4 juillet dans plusieurs villes de l'Ohio ainsi qu'un événement de basket-ball à Toledo, Ohio, et un concert organisé par un district scolaire du Minnesota.
Pendant les heures les plus chaudes du samedi, on s'attend à ce que des dizaines de milliers de personnes assistent à des centaines de rassemblements de "familles réunies" dans les villes du pays pour protester contre la politique d'immigration controversée du président Donald Trump.
En plus de la vague de chaleur, le Service météorologique national a averti les collectivités des régions du Colorado et du nord de la Californie touchées par la sécheresse du temps des feux de forêt, car les conditions chaudes, arides et venteuses persisteront au cours de la fin de semaine.
Traduction Sott.net de source.
Commentaires des Lecteurs
C'est l'inflation journalistique des mots : l'expression est tellement exagérée, tout est toujours tellement trop que çà ne veux strictement plus rien dire, sauf qu'on est cernés dans les medias traditionnels et maintenant sur le net, par des tas de super crétins ... çà serait tellement cool que les nouvelles soient présentées par des gens ayant un minimum de culture et dont le QI n'avoisine pas celui des ruminants : Oh, un train !
Je ne vois pas l'intérêt pour sott de relayer ces buzz d'attardés mentaux. La réputation du site est en jeu.
Les conclusions globales peuvent se tirer uniquement sur des tendances durables qui se vérifient d'années en années, et c'est exactement sur la difficulté sur laquelle repose ce genre d'études que se base l'intoxication climatique de masse, puisqu'on remarque deux choses à ce sujet :
1) Les études sont presque systématiquement orientées
2) On baigne dans un catastrophisme qui est louche par lui-même
Je dis que ce catastrophisme (et sott.net en pratique juste une version inversée : refroidissement versus réchauffement) est louche puisque ceux qui le répandent (mais plus particulièrement en ce qui concerne le réchauffement) ressentent le besoin de transformer même des événements géopolitiques parfaitement explicables en événements climatiques catastrophiques. Exemple : la vague migratoire qui serait le résultat du réchauffement. Autre exemple : l'alarmisme sur les moustiques et les maladies tropicales, alors qu'il existe des tas de moustiques évoluant plutôt en régions froides, et que, si les moustiques tropicaux débarquent en Europe, c'est plus une question de transports intercontinentaux que de climat, comme avec des tas d'autres espèces qui se répandent du nord au sud et du sud vers le nord, non pas parce qu'ils sont portés par le climat, mais parce qu'ils sont portés par les bateaux, voire les avions. De même, la propagande climatique essaye de nous faire prendre l'assèchement de lacs pour des cas de catastrophes climatiques, quand on découvre qu'ils sont en fait dus à des barrages récents, dès qu'on cherche un peu.
Pour moi, preuve est faite qu'autour du climat, on baigne seulement dans un climat d'hystérie psychologique d'une humanité qui vient de comprendre que le climat pouvait effectivement avoir un impact sur elle et sur sa survie (ou son mode de vie), puisque l'on sait bien que d'anciennes civilisations ont disparu pour des raisons liées à des conditions climatiques particulières. Donc oui, le climat change, mais il change souvent localement (changements dans les précipitations probablement dus à des modifications chaotiques complexes concernant la région mais aussi les régions environnantes) tandis qu'il est nettement plus stable à l'échelle globale. On ne peut donc pas tirer de conclusions globales sur des observations locales, et même si l'on peut craindre, par exemple, que l'affaiblissement du jet stream cause des hivers beaucoup plus rigoureux en Europe, on ne peut pas savoir, à l'échelle globale, ce que seront les conséquences, car c'est justement ce type de modifications qui peuvent causer des variations climatiques locales telles que celles qui ont causé la perte de certaines civilisations précolombiennes ou moyen-orientales, par exemple. Et ce même s'il y a beaucoup de prophètes qui prétendent le contraire, c'est à dire qui prétendent, eux, savoir.
Bref, ce que fait la rubrique "changements terrestres", c'est repérer les cas qui, bien que statistiquement normaux, sortent des "moyennes climatiques", aussi appelées à tort "normales saisonnières", et dans ce fatras, faute d'une bonne maîtrise de la science climatique humaine, encore très largement faillible et faillie, faute d'études et de méta-études solides en la matière (elles sont pratiquement toutes orientées politiquement, ou encore les chercheurs sont manipulés pour produire les résultats attendus, quand ils ne se manipulent pas eux-mêmes et leurs études pour obtenir les financements, en fournissant les résultats attendus, c'est à dire orientés, tout ça est un phénomène social complexe, bien que facile à cerner), et bien on accumule les "regardez ici il fait chaud", "là par contre il a neigé", et quand on recherche soi-même à confirmer une hypothèse qu'on s'est fermement conditionné à produire, et bien on regarde partout où il fait prétendument anormalement froid (cas de sott.net où l'ensemble pense qu'il va y avoir refroidissement, voire âge glaciaire) ou anormalement chaud (cas de la propagande main stream qui baigne dans l'alarmisme réchauffiste depuis au moins 30 ans).
Le résultat est : une formidable confusion dont rien de sage, de bon ou de très intelligent ne peut sortir. Par contre, et ceci pour modérer ma critique, sott.net, sur ce sujet, me semble apporter au moins une chose : un contrepoint nécessaire à l'hystérie main stream (dommage que cela serve à produire une sorte de contre-hystérie, d'après moi), incluant, bien que trop rarement des éléments concrets et scientifiques permettant de relativiser ce penchant unilatéral vers le réchauffisme qui tourne quasiment à la religion de masse, de nos jours, bien que les éléments concrets allant dans le sens du réchauffement sont systématiquement orientés et rarement étayés par des faits vérifiables et vérifiés, puisque ce réchauffisme se résume essentiellement à des chiffres dont on ne peut constater ni la probité ni la justesse, ni la pertinence, et à un catastrophisme extrêmement suspect et politiquement manipulé (je me demande quand les russes seront accusés d'être à l'origine du réchauffement).
Pour conclure mon commentaire je dirais que oui, le climat est un élément qui a aplati bien des civilisations avant la nôtre, et qu'il n'est pas déplacé de s'attendre à ce que cela se reproduise. Je dirais que oui, il y a sûrement des évolutions climatiques locales et même globales, mais qu'il est impossible de les prévoir en l'état actuel de la connaissance. Je dirais que constater ce qui ressemble à des bizarreries locales n'a que très peu d'intérêt en dehors d'une analyse propre et objective sur la durée. Et je dirais surtout que toute forme de catastrophisme climatique repose finalement sur une sorte d'instinct religieux primaire chez l'humain que les gaulois résumaient, selon l'image d'Epinal répandue (et probablement fausse d'après ce que j'ai pu lire récemment) par "le ciel va nous tomber sur la tête". C'est une sorte de peur viscérale érigée en crainte religieuse transcendantale, qui est probablement incontournable chez l'homme, mais qui n'a vraiment aucune base ni aucun intérêt scientifique... Ça n'a pas vraiment non plus d'autre intérêt, puisque contrairement aux animaux qui sentent arriver les séismes ou les éruptions et peuvent donc les fuir avant qu'ils se produisent (mais beaucoup y succombent malgré tout), nous avons perdu cette capacité si toutefois nous l'avons eue un jour. Cette peur n'évite donc pas le danger, et tout ce que je constate finalement c'est une obsession à la limite de la pathologie pour le climat, qui manifeste surtout, chez l'homme, sa peur de la mort. On est donc dans une sorte d'agitation mentale bien plus que dans une quelconque attitude moralement éveillée, intellectuellement éclairée, politiquement éthique ou encore spirituellement élevée.
En ce qui concerne la tendance climatique globale la logique voudrait que celle-ci tende au refroidissement pour les raisons suivantes:
- Ralentissement de l'activité solaire (il semblerait que l'on atteigne des minimums tels que ça fait près d'un siècle que l'on a rien vu de semblable) le Soleil est également la principale source de chaleur pour la Terre.
- Regain d'activité volcanique: l'explosion du Krakatoa en 1883 à donné lieu à un hiver nucléaire suite à la phénoménale expulsion de cendres et de fumées dans l'atmosphère terrestre nous ne sommes pas à l'abri d'un événement semblable.
- Le jet stream que tu cites également avec son affaiblissement.
Après on peut difficilement voir évoluer la tendance et dénoter un refroidissement ou un réchauffement notable hormis en comparant sur de très longues périodes de temps car le système semble avoir pas mal d'inertie ce qui se traduit par une évolution non linéaire du climat d'une année à l'autre.
En ce qui concerne l'image d'Epinal avec les gaulois et leur peur que "le ciel leur tombe sur la tête" cela aurait plus à voir avec des météorites que le climat. En admettant que les gaulois ou leur ancêtres aient pu être contemporains de la chute d'une ou plusieurs météorite d'une taille assez significative on peut assez facilement comprendre cette peur viscérale que le ciel leur tombe sur la tête. Il me semble qu'il y a plusieurs développements en ce sens qui traînent sur internet.
Je ne sais pas. Ce que nous croyons comprendre de ce qui est logique en matière de climat n'a pas beaucoup de poids à mes yeux. Nous sommes en train d'en faire des tonnes pour 1 ou 2 degrés et 1 ou 2m de niveau d'eau, alors que nous ne savons pas fermement ce qui a enclenché, ni ce qui a mis fin à la dernière période glaciaire, dont le terme remonte seulement à 12 000 ans environ. Là nous parlons plutôt de 10 degrés et de 100-130m de niveau d'eau. Comme nous manquons à la fois du recul et de la connaissance pour comprendre cela, je peux affirmer que c'est encore pire pour ce qui est en train de se passer en ce moment... On peut donc affirmer tout et son contraire, personne n'est sûr de ce qui va arriver. On observe des cycles de refroidissement et de réchauffement d'environ 30-40 ans au cours des dernières 150 années environ. Cela pourrait constituer une indication ou au contraire un leurre. Ces périodes sont habituellement corrélées aux cycles solaires, mais quand on y regarde de près ce n'est pas aussi clair que ça... il y a donc des facteurs qui nous échappent. Un paquet de facteurs, apparemment.
Sur les gaulois, il y a plusieurs interprétations en fonction de ce qu'on veut comprendre ou de ce qu'on veut leur faire dire, donc je ne m'avance pas trop. Je suis tout à fait disposé à croire que ça puisse être lié à une chute de météorite, tout comme je remarque qu'il y a énormément de récits anciens que l'on puisse rapporter à un "déluge", mais cela ne nous apprend pas grand chose sur le climat, ce la conforte en revanche l'idée que l'homme est à la merci de conditions que je serais tenté de qualifier de "cosmo-telluriques" (conditions provenant du ciel et de la terre) et qu'on ne peut pas y faire grand chose à part en avoir peur, et nourrir cette peur. Mais je ne trouve pas ça très intéressant, je veux dire, en ce moment nous sommes dans une telle agitation à la géopolitique et je dirais cosmique et mystique que nous ne faisons qu'agiter des peurs. Ça ne m'étonnerait pas que, dans le sillage de la mouvance actuelle du survivalisme et la mode des zombies (films, jeux vidéo, BD, etc.), on voit resurgir une nouvelle poussée des mouvances sectaires millénaristes. Je range d'ailleurs le réchauffisme dans ce tiroir là, mais à l'échelle du main stream.
Quant à ce qu'on fait dire au Gaulois, il me semble important de souligner que Goscinny n'était pas un véritable historien. :-)
[Lien]
La signification proposée est bien d'ordre mystique ou métaphysique plus que très concrète, enfin après ce sont des débats de spécialiste. En tout cas l'expression n'est celle que d'un groupe d'aristocrates d'une tribu donnée, de l'extrême est du territoire celte de l'époque, donc difficile de la prêter à tous les gaulois.
Dans les milieux néo-druidiques il est de bon ton de raconter la blague de ces soldats romains, qui se demandaient bien pourquoi les Gaulois passaient leur temps à scruter le ciel, et pour ne pas faire état de leur science, ceux-ci répondaient seulement : "c'est parce qu'on a peur que le ciel nous tombe sur la tête". Ce qui avait le don de faire marrer ces gros balourds de Romains : "qu'est-ce qu'y sont cons ces Gaulois !!!"
Mais tout çà, c'est que de la tradition orale ...
:-)
Commentaire : L'hiver a frappé durement l'hémisphère nord, a traîné jusqu'au printemps, et maintenant l'été brûle de partout, de la Russie à l'Europe en passant par les États-Unis. Pendant ce temps, nous voyons encore des inondations épiques, de la grêle mortelle et de la neige récalcitrante.