Les Gilets jaunes ont appelé à rester mobilisés ce 30 mars, pour le vingtième samedi d'affilée, tandis que les autorités ont à nouveau interdit toute manifestation sur les Champs-Elysées. Bordeaux pourrait être l'épicentre de cet acte 20.
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Selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, 33 700 personnes ont manifesté en France pour l'acte 20 de la mobilisation des Gilets jaunes, dont 4 000 à Paris. Nombre d'enseignants ont également manifesté dans toute la France, rejoignant parfois les cortèges des Gilets jaunes. Ils étaient 6 500 à Paris, selon la préfecture de police. Ils étaient plus de 2 000 à Nantes selon la police ou encore un millier à Strasbourg.

D'après notre reporter à Paris, à proximité du Trocadéro, des gendarmes mobiles retirent leur casque alors que des manifestants sont encore présents, « signe d'un apaisement de la situation ».


Plusieurs centaines de manifestants ont défié les forces de police à Nice devant leur commissariat, après qu'une manifestante a été grièvement blessée la semaine dernière au cours d'un rassemblement interdit.

Ils y ont demandé que le commissaire responsable des opérations la semaine dernière, lors de l'acte 19, aille « en prison ». La confrontation avec les forces de l'ordre a duré de longues minutes mais n'a donné lieu à aucun incident.

Dans un communiqué, le maire de Nice, Christian Estrosi, réclame « un état d'urgence pour les policiers et les gendarmes ». « Je tire le signal d'alarme : les forces de l'ordre sont au bord de l'épuisement et risquent de faire jouer légitimement leur droit de retrait », ajoute-t-il.


Le Nombre jaune a délivré sa première estimation. Il y aurait eu « 102 713 manifestants minimum » en France pour l'acte 20 de la mobilisation des Gilets jaunes.

Deux policiers ont été légèrement blessés à Montpellier par des jets de projectiles. La manifestation a rassemblé 1 650 personnes, selon la préfecture, 2 500 selon les organisateurs.

L'un des policiers a été blessé à la jambe et pris en charge par les pompiers, l'autre a été atteint au visage, a précisé la préfecture. Huit personnes «visant à créer des troubles à l'ordre public ont été interpellées», selon la préfecture. Trois ont été relâchées.

Les forces de l'ordre battent en retraite, recevant des projectiles au Trocadéro à Paris.


Un journaliste évoque plusieurs arrestations, après une charge des policiers.


L'agence Line Press évoque « une foule considérable» à Bordeaux, avec de «nombreux affrontements ».


Selon La Nouvelle République, après un face-à-face avec les forces de l'ordre à Tours, ces dernières ont eu recours aux gaz lacrymogènes.


D'après L'Est républicain, près de 1 000 Gilets jaunes ont manifesté dans les rues d'Epinal malgré l'interdiction.

Des gaz lacrymogènes ont été tirés après l'incendie d'un chantier à Bordeaux.


A Lille également, des incidents ont conduit les autorités à tirer des gaz lacrymogènes.


D'après le média local Liberté Caen, les forces de l'ordre ont répondu à des jets de pierre venant des manifestants.

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