Il y a une dizaine d'années, les scientifiques ont remarqué un niveau record de rayons cosmiques - des rayons qui proviennent de l'espace profond, à ne pas confondre avec les rayons solaires. Aujourd'hui les scientifiques ont remarqué que ces rayons cosmiques sont de nouveau à la hausse alors que le Soleil va de plus en plus vers un minimum solaire. Le Soleil suit des cycles d'environ 11 ans où il atteint un maximum solaire puis un minimum solaire.
Lors d'un maximum solaire, le Soleil dégage plus de chaleur et présente alors des taches solaires. La diminution de la chaleur dans un minimum solaire est due à une diminution des ondes magnétiques.
Moins d'ondes magnétiques signifie que le Soleil est légèrement moins chaud, et les experts s'attendent à ce que le minimum solaire devienne encore plus important avant qu'il ne reparte à la hausse.
Avec moins d'ondes magnétiques provenant du Soleil, les rayons cosmiques, eux, pénètrent plus facilement dans l'atmosphère terrestre et sont plus visibles pour les scientifiques.
Bien que les rayons cosmiques aient peu d'effets sur notre planète, l'une des raisons pour lesquelles les scientifiques les surveillent est de pouvoir observer à quel moment le Soleil a atteint son minimum solaire.
Commentaire : Peu d'effets ? En fait des scientifiques, dans plusieurs études, ont trouvé des preuves qui lient les rayons cosmiques à l'augmentation des tremblements de terre et à l'activité volcanique.
Désormais, alors que les rayons cosmiques atteignent des sommets sans précédent, les scientifiques savent que le Soleil est sur le point d'entrer dans une période de refroidissement prolongée.
Le site de prévision cosmique Space Weather indique : « Les moniteurs à neutrons au sol et les ballons à rayons cosmiques en haute altitude enregistrent une nouvelle augmentation des rayons cosmiques. ».
« Le moniteur à neutrons d'Oulu, en Finlande, qui effectue des mesures depuis 1964, rapporte des niveaux en avril 2019 inférieurs de quelques pour cent par rapport au maximum de 2009.
« Que se passe-t-il ? La réponse est « minimum solaire ». Pendant la phase basse du cycle solaire de 11 ans, le champ magnétique solaire et le vent solaire s'affaiblissent.
« Les rayons cosmiques pénètrent plus facilement à l'intérieur du système solaire. En 2009, le Soleil a connu le minimum solaire le plus important depuis un siècle. Les rayons cosmiques atteignant la Terre ont alors fait un bond, de manière intrinsèque.
« Dix ans plus tard, le minimum solaire est de retour avec un nouvel affaiblissement du champ magnétique solaire et du vent solaire. Encore une fois, c'est la " tempête parfaite " ».
« Un groupe d'experts dirigé par la NOAA et la NASA a récemment prédit que le minimum actuel atteindrait un nadir à la fin de 2019 ou en 2020, atteignant probablement le minimum record de 2009. »
La dernière fois qu'un minimum solaire prolongé a été en vigueur, c'était le minimum de Maunder, avec sept décennies de temps glacial, période qui a commencé en 1645 et s'est poursuivie jusqu'en 1715, alors que les taches solaires étaient extrêmement rares.
Au cours de cette période, les températures ont chuté de 1,3 degré Celsius à l'échelle mondiale, ce qui a raccourci les saisons et entraîné des pénuries alimentaires dans ce qu'on a appelé une « mini ère glaciaire ».
Vencore Weather, un site météorologique, explique : « On sait qu'une faible activité solaire a des conséquences sur le temps et le climat de la Terre et qu'elle est également bien corrélée à une augmentation des rayons cosmiques qui atteignent la partie supérieure de l'atmosphère.
« Notre Soleil sans tache est un signe que le prochain minimum solaire approche et qu'il y aura de plus en plus de jours sans taches solaires au cours des prochaines années. »
Traduction Sott.net - Source : Sean Martin Express
D'après moi, les 2 "camps" de scientifiques ne prennent pas comptes des données de l'autre camp. Ceux qui nous alertent sur un réchauffement de 2°C hyper dangereux, etc, ne prennent pas en compte le minimum solaire. Et ceux qui nous alertent sur une mini aire glaciaire ne prennent pas en compte l'activité humaine.
Au final les 2 ont peut-être raison mais on va arriver à une moyenne et pas à des extrêmes.
Ou peut-être que personne n'a raison ou alors dans 10 ans on aura des hivers à -10°C de moyenne en France ou des hivers à 20°C. Dans tous les cas, arrêter de balancer des saloperies toxiques dans l'eau, l'air ou la terre ne peut pas être une mauvaise idée.