Le problème avec les gens qui qualifient cette étrange pandémie de "nouvelle normalité", c'est qu'il y a des personnes, à des postes de responsabilité ou non, qui profitent de cette occasion pour nous donner des ordres. Et il est troublant de constater qu'un certain nombre de personnalités éminentes ne sont pas pressées de limiter leur capacité à nous donner ces ordres. Nous devons noter soigneusement qui sont ces personnes et veiller à ce qu'elles n'aient plus jamais l'occasion de contrôler quoi que ce soit.
Pence/Fauci
© Official White House photoDr. Anthony Fauci - US vice-président Mike Pence
Vous commencez à vous en rendre compte à mesure que cela s'éternise. Nancy Pelosi, Gavin Newsom et d'autres pensent que c'est le moment idéal pour faire avancer notre socialisme. Vous avez aussi des fonctionnaires - qui reçoivent encore tous un salaire - qui sont bien trop désireux de commencer à donner des ordres au lieu de compter sur les citoyens pour qu'ils se comportent de manière rationnelle. Nous n'avons pas besoin d'être commandés, mais ils ne peuvent pas résister à l'envie de donner des ordres. Le crétin de maire de Los Angeles offre des récompenses aux kapos destructeurs de liberté, et les valets du gouvernement font en sorte que les magasins refusent de vendre des articles "non essentiels" - a quoi diable pensent-ils en nous disant ce qui est ou n'est pas, "essentiel" ? Ils doivent se dire : "Hé, ce pouvoir c'est fun !" C'est pourquoi il ne faut jamais donner le pouvoir à quelqu'un qui y prend du plaisir.

Les médias dominants, lorsqu'ils ne sont pas engagés à déblatérer sur les Chinetoques communistes mangeurs de chauves-souris et qu'ils ignorent les allégations crédibles de #MeToo contre le vieux grand-père aux vilains doigts [NdT: allusion à Joe Biden accusé par une personne de son staff, Tara Reade, de harcèlement mais avec le coronavirus cette info est passée sous silence [2]], se réjouissent de la fermeture du pays tout entier. Bien sûr, ce n'est pas parce que les New-Yorkais vivent les uns sur les autres dans une boîte de pétri urbaine en furie que tout le monde est au même régime, mais qui s'en soucie ? Si les habitants de la ville doivent rester assis dans leurs appartements pourris sans ascenseur en regardant Netflix, qu'il en soit de même pour les habitants de Jesusland, bon sang. De plus, ils ressentent le besoin de fermer les magasins d'armes, car l'acte viril d'acheter du matériel pour se défendre, défendre sa famille, sa communauté et sa Constitution fait honte aux poules mouillées libérales dont le style de vie à faible testostérone les empêche d'accomplir leur devoir.

Même des zombies quelconques se joignent à eux. Nous avons tous vu ces vidéos de personnes autoritaires dans la rue qui crient après d'autres personnes et qui refusent de fermer leur clapet comme si elles étaient des racailles de banlieue. La bonne réponse à ces agents du gouvernement1 qui sont souvent des femmes autoritaires, est de les inviter à faire elles-mêmes ce que leurs maris n'arrivent pas à faire, ou ne veulent pas faire.

Et il y a cette vidéo d'officiers de police mortifiés qui attendent sur une plage de Los Angeles qu'un surfeur veuille bien revenir sur le sable, parce qu'être seul dans le Pacifique, c'est en gros, condamner des millions de personnes à être infectés ou quelque chose comme ça. Il s'agit en réalité de défiance et non de mise en danger, que nos maîtres talentueux et supérieurs ne peuvent supporter. Et imaginez que vous vous soyez engagé en tant que flic en pensant que vous allez vivre des choses exaltantes et qu'au lieu de cela, vous vous cognez des gus qui viennent surfer sur de magnifiques vagues. "On va devoir l'emmener dans l'eau. Attends qu'il soit complètement dedans. Prends de bonnes photos. Fais attention à l'arrière-plan."

Ce qui est particulièrement troublant, ce sont les experts médicaux qui réclament avec joie de nous maintenir des mois en prison. Ils ne semblent pas comprendre que l'aspect médical n'est qu'une des composantes de cette situation. Oui bien sûr, c'est un élément important. Tout comme le fait de ne pas déclencher une récession. Il n'y a rien de choquant à ce que les médecins envisagent une situation d'un point de vue purement médical. Au Kosovo, lorsque mon appendicite a décidé de se la ramener, on m'a dit : "Le chirurgien est sorti faire un MEDCAP (aider les gens du pays) et nous voulons attendre qu'il revienne pour voir ce qu'il veut faire", ce à quoi j'ai répondu : "Que pensez-vous que le chirurgien va vouloir faire ?" Ils y ont réfléchi pendant une seconde puis m'ont préparé pour le bloc opératoire.

Lord Humungus
Lord Humungus
Mais la perspective médicale n'est pas la seule perspective. Il y a d'autres perspectives qui doivent être prises en compte, comme l'économie et notre liberté, et c'est pourquoi nous élisons des gens pour qu'ils prennent ça en compte. Vous voyez, c'est pour cela que nous ne sommes pas une technocratie. Nous sommes une république. Nous, citoyens normaux, avons le dernier mot sur les priorités de notre pays, et nous pourrions décider que nos priorités ne sont pas exactement les mêmes que celles du Dr Fauci. Pour ma part, je suis prêt à accepter un certain risque concernant l'infection afin d'éviter que l'Amérique ne dégénère en un scénario à la Mad Max avec des guerriers sur la route - à moins que je ne sois le Seigneur Humungus, à qui on a collé une mauvaise réputation à cause de son style novateur de leadership hyper-focus.

Les adultes acceptent les risques lorsqu'ils équilibrent des intérêts divers. L'idée que "cela ne vaut pas la peine de perdre une vie" est puérile et stupide. Nous avons des voitures. Les voitures tuent 30 000 personnes par an. Nous acceptons ce risque. Quel est le bon équilibre des risques pour le coronavirus chinois ? Eh bien, en tant que citoyens, nous devons le découvrir. Ce processus est appelé "politique". C'est pourquoi chaque fois que quelqu'un vous dit que "ce n'est pas le moment de faire de la politique", ce qu'il veut dire en réalité, c'est qu'il ne veut pas que vous ayez votre mot à dire dans la décision. Sans politique, vous avez une dictature, et cela semble être le thème non formulé d'un nombre croissant d'élus, mais pas que.

Mais les Américains ne sont pas doués pour être dirigés - enfin, les diplômés des universités libérales le sont, mais le reste d'entre nous ne sont pas des débilos pleins de guimauve.

L'Amérique est vraiment dirigée via le consentement. Lorsque nous, citoyens, convenons qu'une politique a été dûment mise en œuvre par le biais des processus appropriés et qu'elle a un semblant de sens, nous obéissons volontairement. Notre système fiscal est essentiellement volontaire - il dépend de l'honnêteté générale des gens. Bien sûr, il y a des audits après, mais si la plupart des gens peuvent se plaindre du coût, c'est légitime de payer notre part, et nous essayons donc généralement de déterminer ce que nous devons en vertu de la loi, et de le payer. Avez-vous déjà conduit à 3 heures du matin et vu les gens qui s'arrêtent aux panneaux STOP à des carrefours vides ? C'est une loi légitime, donc nous l'acceptons et nous y obéissons au lieu d'avoir un flic sur place pour nous y forcer. Ayant vécu sur quelques autres continents, je peux vous assurer que ce n'est pas la façon dont tous les pays fonctionnent.

C'est pourquoi les abrutis avides de pouvoir peuvent en fait nuire à notre réponse collective. Si les actions visant à diminuer la pandémie commencent à être perçues comme illégitimes et oppressives, nous cesserons de les appliquer. De plus, nous devons montrer qu'il s'agit de mesures temporaires et qu'elles vont être levées dès que possible. Nous pouvons voir que le président Trump essaye au mieux de se débarrasser des restrictions imposées par la lutte contre la pandémie. Bientôt, la plupart des gens feront comme lui. Nous sommes tous dans le coup lorsque nous voyons que la réponse a du sens, mais à mesure que ça se prolonge, que personne ne voit la lumière au bout d'un tunnel, et que des abrutis avides de pouvoir prennent leur pied à nos dépens, cela changera. Le fait que les prévisions les plus sombres sur la maladie de la "soupe aux chauves-souris", ne se soient pas réalisées ne fera qu'accélérer cette contre-réaction naturelle. Il y a un fusible sur la patience de l'Amérique, surtout avec des aspirants dictateurs, et quand il brûle jusqu'au bout, attention !

[1] : "Junior G-men" dans le texte original. En référence aux jeunes gens, dans les années 1930, qui s'étaient donné pour but de seconder la police. Ils étaient soutenus en cela par la campagne "guerre contre le crime" promue par les médias de masse, les films, les magazines, la radio, etc...
[2] : Joe Biden has a #MeToo problem

Traduction Sott.net - Source : Kurt Schlichter, Townhall