Michel Cymes
Michel Cymes
Après avoir répondu à l'appel aux réservistes lancé le 26 mars dernier, Michel Cymes s'est confié sur son quotidien au sein du service réanimation de l'hôpital Georges-Pompidou, à Paris. Il a ainsi fait des confidences qui détonnent avec celles du reste de la profession.

Michel Cymes a été invité sur tous les plateaux de télévision depuis le début de l'épidémie. ORL de profession, l'animateur de Ça ne sortira pas d'ici est devenu l'interlocuteur privilégié des Français concernant l'avancée de la crise. Il a ainsi plusieurs fois pris position, notamment sur la chloroquine, molécule utilisée contre le paludisme et vantée par le professeur Didier Raoult. Mais depuis quelques jours, l'ancien acolyte de Marina Carrère d'Encausse se fait beaucoup plus rare sur le petit écran. Et ce n'est pas parce que certains téléspectateurs s'agaçaient de son omniprésence ! L'ancien animateur du Magazine de la santé a tout simplement été réquisitionné pour prêter main forte aux soignants. C'est désormais dans les couloirs de l'hôpital Georges-Pompidou qu'il passe le plus clair de son temps. Au sein même du personnel hospitalier, il a d'ailleurs une vision bien différente du terrain de ce que rapportent certains.

Michel Cymes assure que le calme règne

Alors que de nombreux soignants affirment que les hôpitaux sont bondés et qu'il n'y a plus suffisamment de lits en réanimation, Michel Cymes, lui, assure que son service est plutôt calme. Pourtant situé dans la capitale, l'hôpital ne souffrirait pas d'un afflux impressionnant de patients, comme de nombreux autres établissements. « Dans mon hôpital, il y avait 15 malades, mais 60 lits ont été ouverts et finalement, vous vous rendez compte qu'il y aun grand calme dans les réanimationscontrairement aux services d'urgence où la situation doit être plus critique », a confié à RTL l'acolyte d'Adriana Karembeu dans Les pouvoirs extraordinaires du corps humain. Une sérénité que Michel Cymes explique par le fait que « chacun maîtrise parfaitement ce qu'il a à faire. »

En ce qui concerne le manque de masques, lesquels ont fait débat ces dernières semaines, l'animateur de 62 ans dit ne pas en souffrir pour le moment. « Il y a tout ce qu'il faut, mais quand j'ai commencé à aider les premiers jours,les stocks de masques FFP2 étaient pleins et ce n'est plus le cas désormais, même en réanimation », souligne cependant le médecin le plus célèbre du PAF. Une manière de dédramatiser la situation qui ne fera sûrement pas plaisir à ses confrères, lesquels se tuent à répéter qu'il faut respecter le confinement afin d'éviter que les services ne soient davantage submergés...