eight more experts coronavirus
Voici notre troisième groupe d'experts médicaux en dissidence du "consensus" politico-médiatique.

1e groupe : Covid-19 : 12 experts remettent en question la nécessité d'un confinement mondial
2e groupe : Sceptiques du Covid-19 : 10 AUTRES experts médicaux de premier plan s'opposent au discours officiel des gouvernements et des médias

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Le Dr John Lee est un histopathologiste consultant anglais à l'hôpital général de Rotherham et a été professeur de pathologie clinique à l'école de médecine de Hull York. Il est surtout connu du grand public en tant que co-présentateur (avec Gunther von Hagens) de Anatomy for Beginners (diffusé au Royaume-Uni sur Channel 4 en 2005), Autopsy : Life and Death (Channel 4, 2006) et Autopsy : Emergency Room (Channel 4, 2007).

Ce qu'il dit :
Mais il y a un autre problème, potentiellement encore plus grave : la façon dont les décès sont enregistrés. Si une personne meurt d'une infection respiratoire au Royaume-Uni, la cause spécifique de l'infection n'est généralement pas enregistrée, à moins que la maladie ne soit une "maladie à déclaration obligatoire" rare.

Ainsi, la grande majorité des décès dus à une maladie respiratoire au Royaume-Uni sont enregistrés comme bronchopneumonie, pneumonie, vieillesse ou une désignation similaire. Nous ne faisons pas vraiment de tests pour la grippe ou d'autres infections saisonnières. Si le patient a, par exemple, un cancer, une maladie des neurones moteurs ou une autre maladie grave, cela sera enregistré comme la cause du décès, même si la maladie finale était une infection respiratoire. Cela signifie que les certifications britanniques sous-estiment normalement les décès dus à des infections respiratoires.

Examinons maintenant ce qui s'est passé depuis l'apparition du Covid-19. La liste des maladies à déclaration obligatoire a été mise à jour. Cette liste - qui contient également la variole (disparue depuis de nombreuses années) et des maladies telles que l'anthrax, la brucellose, la peste et la rage (que la plupart des médecins britanniques ne verront jamais de toute leur carrière) - a été modifiée pour inclure le Covid-19. Mais pas la grippe. Cela signifie que tout test positif pour le Covid-19 doit être notifié, alors que ce n'est pas comme cela que ça se passe pour la grippe ou la plupart des autres infections.

- How deadly is the coronavirus? It's still far from clear ("Le coronavirus est-il mortel ? C'est encore loin d'être clair"), The Spectator, 28 mars 2020
Peu de tests ont été effectués chez les patients présentant des symptômes légers. Cela signifie que le nombre de tests positifs sera bien inférieur au nombre de personnes qui ont eu la maladie. Sir Patrick Vallance, le principal conseiller scientifique du gouvernement, a tenté de le souligner.

Il a suggéré que le chiffre réel du nombre de cas pourrait être 10 à 20 fois plus élevé que le chiffre officiel. S'il a raison, le taux de mortalité dû à ce virus sera de 10 à 20 fois inférieur à ce qu'il semble être d'après les chiffres publiés.

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La distinction entre mourir "avec" le Covid-19 et mourir "à cause" du Covid-19 ne consiste pas seulement à couper les cheveux en quatre. Prenons quelques exemples : une femme de 87 ans atteinte de démence dans une maison de retraite ; un homme de 79 ans atteint d'un cancer métastatique de la vessie ; un homme de 29 ans atteint de leucémie traitée par chimiothérapie ; une femme de 46 ans atteinte d'une maladie des neurones moteurs depuis 2 ans.

Tous développent des infections thoraciques et meurent. Tous sont testés positifs pour le Covid-19. Pourtant, tous étaient susceptibles de mourir d'une infection thoracique, quelle qu'en soit la cause (y compris la grippe).

How to understand & report figures for 'Covid deaths', ("Comment comprendre et rapporter les chiffres relatifs aux "décès liés au coronavirus" ?) The Spectator, 29 mars 2020
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Le Dr John Oxford est un virologiste anglais et professeur à Queen Mary, Université de Londres. Il est un expert de premier plan en matière de grippe, y compris la grippe aviaire et la grippe espagnole de 1918, et le VIH/sida.

Ce qu'il dit :
Personnellement, je dirais que le meilleur conseil est de passer moins de temps à regarder les journaux télévisés qui font dans le sensationnel et qui ne sont pas très bons. Personnellement, je considère que cette épidémie de Covid ressemble à une mauvaise épidémie de grippe hivernale. Dans ce cas, nous avons eu 8000 décès l'année dernière dans les groupes "à risque", c'est-à-dire plus de 65% de personnes souffrant de maladies cardiaques, etc. Je ne pense pas que l'épidémie actuelle de Covid dépassera ce nombre. Nous souffrons d'une épidémie médiatique !

- "A VIEW FROM THE HVIVO / OPEN ORPHAN #ORPH LABORATORY", article de blog sur le site de Novus Communications, 31 mars 2020
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Le professeur Knut Wittkowski est un chercheur germano-étatsunien et un professeur d'épidémiologie. Il a travaillé pendant 15 ans sur l'épidémiologie du VIH avant de diriger pendant 20 ans le département de biostatistique, d'épidémiologie et de conception de la recherche à Uuniversité Rockefeller de New York.

Ce qu'il dit :
Avec toutes les maladies respiratoires, la seule chose qui arrête la maladie est l'immunité de groupe. Environ 80% des personnes doivent avoir été en contact avec le virus, et la majorité d'entre elles n'auront même pas reconnu qu'elles étaient infectées, ou qu'elles avaient des symptômes très, très légers, surtout si ce sont des enfants. Il est donc très important de garder les écoles ouvertes et les enfants contribuant à la propagation du virus pour obtenir l'immunité collective le plus rapidement possible.

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Nous subissons toutes sortes de conséquences contre-productives d'une politique mal conçue.

[...]

Je suis épidémiologiste depuis 35 ans, et je modélise les épidémies depuis 35 ans. C'est un plaisir d'avoir la capacité d'aider les gens à comprendre, mais c'est une lutte pour se faire entendre.

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Le professeur Klaus Püschel est un pathologiste médico-légal allemand, ancien professeur de médecine légale à l'Université d'Essen et actuel directeur de l'Institut de médecine légale du Centre médical universitaire de Hambourg-Eppendorf. Il a participé à de nombreuses autopsies dignes d'intérêt, ainsi qu'à des études d'archéologie médico-légale très médiatisées.

Contrairement aux directives de l'Institut Robert Koch, son bureau de Hambourg a commencé à faire la distinction entre les décès avec coronavirus et ceux dus au coronavirus, ce qui a permis de réduire le nombre de décès dus au Covid19.

Ce qu'il dit :
Ce virus influence notre vie de manière tout à fait excessive. Cette influence est disproportionnée par rapport au danger que représente le virus. Et les dommages économiques astronomiques qui sont actuellement causés ne sont pas proportionnels au danger posé par le virus. Je suis convaincu que le taux de mortalité du coronavirus ne se traduira même pas par un pic de mortalité annuelle.

Tous ceux que nous avons examinés jusqu'à présent avaient un cancer, une maladie pulmonaire chronique, étaient de gros fumeurs ou gravement obèses, souffraient de diabète ou avaient une maladie cardiovasculaire. Le virus a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, pour ainsi dire [...] La Covid-19 n'est une maladie mortelle que dans des cas exceptionnels, mais dans la plupart des cas, il s'agit d'une infection virale essentiellement inoffensive.

- "Der streit ums richtige Mas", Hamburger Morgenpost, 3 avril 2020
Dans un certain nombre de cas, nous avons également constaté que l'infection à coronavirus actuelle n'a rien à voir avec l'issue fatale, car d'autres causes de décès sont présentes, par exemple une hémorragie cérébrale ou une crise cardiaque. [Le Covid19 n'est] pas une maladie virale particulièrement dangereuse [...] Toutes les spéculations sur les décès individuels qui n'ont pas été examinées par des experts ne font qu'alimenter l'anxiété.

- "Von den Toten lernen für die Lebenden", Hamburger AbendBlatt, 2 avril 2020
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Le Dr Alexander Kekulé est un médecin et biochimiste allemand. Il est titulaire de la chaire de microbiologie médicale et de virologie à l'Université Martin Luther de Halle-Wittenberg depuis 1999 et est l'actuel directeur de l'Institut de microbiologie médicale de l'hôpital universitaire de Halle.

Ce qu'il dit :
Il est impossible d'attendre un vaccin [...] Le délai le plus court pour qu'un vaccin soit prêt pourrait être de six mois. D'après mon expérience, je dirais que la réalité est plus proche d'un an. Nous ne pouvons pas rester enfermés pendant six mois à un an. Si nous faisions cela, notre société et notre culture seraient détruites.

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Il est très, très peu probable que les personnes de moins de 50 ans meurent ou tombent gravement malades à cause du coronavirus. Nous devons les laisser se faire infecter pour qu'elles puissent développer une immunité.

- "'Infect the young and isolate those at risk' - One German scientist's plan to end the lockdown", The Telegraph, 11th April 2020 . "'Infecter les jeunes et isoler les personnes à risque' - Le plan d'un scientifique allemand pour mettre fin au confinement"
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Le Dr Claus Köhnlein est un médecin allemand spécialisé dans la médecine interne basé à Kiel et co-auteur du livre Virus Mania

Ce qu'il dit :
[Le test coronvirus] est un test basé sur la PCR, dans lequel les faux positifs sont programmés.

La moitié des [tests positifs] peuvent être erronés. Les tests PCR montrent souvent des faux positifs. Vous pouvez vous renseigner auprès du professeur Gigerenzer à Berlin sur ce problème. Les tests sont très sensibles. Si vous n'avez qu'une molécule de quelque chose, le test peut être positif. Cela ne signifie pas que le patient est malade, ou qu'il a le coronavirus ; il n'est pas isolé, mais on se repose entière sur ces tests.

Pour l'instant, on ne peut pas dire quel est le taux de mortalité réel, nous avons besoin de beaucoup plus de tests et de beaucoup plus de personnes malades ou décédées. Il est trop tôt.

Mais la panique qui se répand est en grande partie fondée sur les nouvelles venues d'Italie. Et aujourd'hui, on ne sait pas à quel point il s'agit de fausses nouvelles. J'ai vu des médecins italiens en ligne, et je soupçonne fortement qu'il y a quelque chose qui ne colle pas dans leurs propos.

Je suis un clinicien et je ne vois pas de nouvelle maladie à l'horizon. Si vous enleviez le test, la vie continuerait comme avant, il n'y aurait plus rien à voir.

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Le Dr Gérard Krause est chef du département d'épidémiologie au Helmholtz Centre for Infection à Braunschweig, directeur de l'Institut d'épidémiologie des maladies infectieuses à TWINCORE à Hanovre et président du programme de doctorat en épidémiologie à la faculté de médecine de Hanovre. Il coordonne également l'infrastructure translationnelle d'épidémiologie du Centre allemand de recherche sur les infections (DZIF).

Ce qu'il dit :
Ces graves mesures sociales doivent aussi courtes et minimes que possible, car elles pourraient potentiellement causer plus de maladies et de décès que le coronavirus lui-même.

Bien que je me concentre sur les maladies infectieuses, je pense qu'il est impératif que nous prenions en compte l'impact sur d'autres domaines de la santé et de la société. En tant que société, nous ne devons pas nous concentrer uniquement sur les victimes du coronavirus.

Nous savons que le chômage, par exemple, provoque des maladies et même une augmentation de la mortalité. Il peut également pousser les gens au suicide. La restriction de la liberté de circulation risque d'avoir un impact négatif supplémentaire sur la santé publique.

Il n'est pas si facile de calculer directement de telles conséquences, mais elles se produisent quand même et peuvent éventuellement être plus graves que les conséquences des infections elles-mêmes.

- Interview pour la ZDF.de, 29 mars 2020
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Le Dr Gerd Gigerenzer est un psychologue allemand, professeur de psychologie et directeur du Centre Harding pour l'éducation au risque à l'Institut Max Planck pour le développement humain, à Berlin.

Ce qu'il dit :
L'épidémie de grippe porcine de 2009 a tué des centaines de milliers de personnes, principalement en Afrique et en Asie du Sud-Est. Mais en Europe, où la menace était relativement faible, les médias ont mis à jour quotidiennement le nombre de morts et le nombre de cas suspects. Au Royaume-Uni, le gouvernement a prédit que jusqu'à 65 000 citoyens pourraient mourir de la maladie. Au final, moins de 500 personnes sont mortes.

Comme on pouvait s'y attendre, cette comptabilisation quotidienne a déclenché la peur et a conduit les politiciens à prendre des décisions hâtives et malavisées - comme le stockage de médicaments - sans examiner les preuves. Tous les yeux étaient tournés vers le nouveau virus inconnu, et non vers la protection des personnes contre des menaces plus mortelles, comme la grippe saisonnière qui, en 2009, a tué un nombre de personnes supérieur d'un ordre de grandeur à celui de la grippe porcine. C'est toujours le cas, il pourrait en être de même si les médias nous bombardaient d'informations toutes les heures sur le nombre de décès liés à la grippe.

De même, des millions de personnes, en particulier dans les pays en développement, meurent chaque année du paludisme et de la tuberculose. Et rien qu'aux États-Unis, les infections nosocomiales tuent quelque 99 000 patients chaque année. Pourtant, ces malchanceux ne reçoivent pratiquement aucune attention.

Pourquoi avons-nous plus peur de ce qui est moins susceptible de nous tuer ?

[...]

Lorsque la grippe porcine s'est propagée, de nombreux gouvernements ont suivi les conseils de l'Organisation mondiale de la santé et ont stocké du Tamiflu, un médicament commercialisé pour protéger contre les graves conséquences de la grippe. Pourtant, de nombreux conseillers experts de l'OMS avaient des liens financiers avec les fabricants de médicaments, et il n'y a toujours pas de preuve que le Tamiflu soit efficace. Les États-Unis ont gaspillé plus d'un milliard de dollars et le Royaume-Uni plus de 400 000 livres sterling (522 000 dollars) pour ce médicament - de l'argent qui aurait pu être investi dans l'amélioration des soins de santé.

- Why What Does Not Kill Us Makes Us Panic, ("Pourquoi ce qui ne nous tue pas nous fait paniquer"), Project Syndicate, 12 mars 2020
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BONUS : Le Dr Pietro Vernazza, basé en Suisse, figurait dans notre première "liste d'experts", mais il a depuis écrit quatre autres articles sur divers aspects du coronavirus, notamment les programmes de dépistage, les masques médicaux et la question de savoir si la fermeture des écoles peut être contre-productive.

Traduction : SLT