covid
L'Éducation nationale s'apprête à « désinfecter » le cerveau de nos chères têtes blondes.
Le ministère de l'Education nationale a publié plusieurs fiches de recommandations à l'intention des enseignants, parmi lesquelles il leur est notamment demandé de détecter les élèves tenant des propos critiques à l'égard de l'Etat et même d'inciter ces derniers à dénoncer les « dérives » de leurs parents.

La fiche Eduscol intitulée « Ecouter la parole des élèves en retour de confinement » évoque le cas d'enfants qui pourraient « tenir des propos manifestement inacceptables ». A partir de quand un propos devient-il inacceptable ?


Comment:
Contacté par franceinfo, le ministère de l'Éducation nationale assure que les « propos inacceptables » mentionnés dans l'une des fiches peuvent être de « plusieurs natures » comme ceux « manifestant le refus des gestes barrières » ou encore « relayant des théories complotistes ». (...) « Le problème de ces fiches, c'est qu'elles sont de nature très différentes. Et certaines posent problème idéologiquement », regrette Frédérique Rolet, secrétaire nationale et porte-parole du Snes-FSU, syndicat national des enseignements de second degré, auprès de franceinfo. « On a l'impression que toute forme de critique est interdite ». La Voix du Nord

Dans Présent, Franck Deletraz évoque les élèves qui auraient l'outrecuidance d'évoquer :
le scandale des masques, celui des banlieues non confinées, ou plus globalement de ne pas s'esbaudir devant la gestion catastrophique de l'épidémie de Covid par le gouvernement.
Face à pareil cas,
« la référence à l'autorité de l'Etat pour permettre la protection de chaque citoyen doit alors être évoquée, sans entrer en discussion polémique. Les parents seront alertés et reçus par l'enseignant, le cas échéant accompagné d'un collègue, et la situation rapportée aux autorités de l'école ».
Que sera l'étape suivante ? Le camp de rééducation ?

Une autre fiche, intitulée « Réouverture Covid-19 et risques de dérives sectaires », invite les enseignants à piéger les enfants « par des questions adaptées ».
« l'enfant étant dépendant de son environnement, une attention doit donc être portée aux élèves dont les responsables légaux, adeptes de certaines idéologies ou croyances, sont réticents ou opposés aux recommandations faites en matière de santé publique : contournement du confinement pour des rassemblements, refus de traitements, d'examens médicaux ou de tests sanguins, etc. [...] Afin d'objectiver une situation, d'autant plus lorsqu'elle touche aux convictions ou aux pratiques religieuses, il est important de rassembler des éléments factuels sur la base de questions adaptées et de se référer à un faisceau d'indices. »
Peut-on dénoncer les responsables légaux, adeptes d'idéologies comme le communisme, ou de croyances comme la démocratie ? La fiche dénonce les « manipulateurs de peur ». Jérôme Salomon ? Emmanuel Macron ?