A Pékin la plus grosse tempête de la décennie a fait grimper le taux de particules fines dans l'air, entraînant un important pic de pollution dans la capitale chinoise.
Chine
Les Pékinois se sont réveillés lundi dans un épais brouillard jaunâtre, alors que la capitale chinoise était frappée par une spectaculaire tempête de sable venue du désert de Gobi, venue aggraver la pollution d'origine humaine. La combinaison des deux phénomènes produisait un cocktail dangereux pour la santé et réduisait la visibilité à quelques centaines de mètres.

En Mongolie

Ce week-end la tempête de sable a fait au moins 6 morts, a déclaré lundi l'Agence nationale de gestion des situations d'urgence (NEMA).

Au total, 467 personnes ont été retrouvées vivantes parmi les 548 personnes qui se sont perdues dans les tempêtes, a indiqué la NEMA.

Cinq personnes sont mortes dans la province de Dundgovi (sud) et un enfant de cinq ans a perdu la vie dans celle d'Arkhangai (centre-ouest).

Les recherches pour retrouver les disparus sont toujours en cours, a confirmé la NEMA, ajoutant que de nombreuses yourtes ont été renversées et des lignes électriques coupées lors du passage des tempêtes dans plusieurs provinces, notamment dans celle de Dundgovi.

Les tempêtes de sable et de neige sont fréquentes au printemps en Mongolie, où près de 40% de la population nomade dépend de l'élevage pour sa subsistance.

80 personnes sont toujours portées disparues