Le documentaire est — pour le moment — visible depuis ce compte YouTube (depuis environ un mois). Nous conseillons toutefois à nos lectrices et lecteurs d'effectuer leur propre sauvegarde de la vidéo avant que la censure n'abatte à nouveau son couperet.
Hold-up+
© Hold-up
Selon Pierre Barnérias, la campagne contre son documentaire est « abjecte. » Et il pose la question : « Qui fabrique le mensonge ? Qui ? »

Il ajoute ce qui suit dans un entretien donné à FranceSoir en novembre dernier :
« L'épidémie et son traitement ont tout d'une intrigue dramatique. Cet évènement épidémique révèle en définitive une crise profonde, révélatrice de l'état actuel de notre société, de ses institutions et de sa culture. On y découvre non seulement le pouvoir de la presse, désormais inféodée au pouvoir par le jeu des actionnaires qui la détiennent, mais aussi la puissance des réseaux sociaux qui véhiculent tant le relais de cette dernière, qu'un contre-pouvoir raillé par la censure, mais ô combien salvateur pour la connaissance et la liberté d'expression ou d'information.

L'issue de cette épidémie, somme toute habituelle et saisonnière, présente donc en quelque sorte les deux genres aristotéliciens: la tragédie de l'humanisme ou l'épopée d'un renouveau. Gageons qu'elle débouche sur le renouveau. D'autres y voient une dimension biblique.
C'est donc une question de choix, d'élan instinctif, d'appel ce qui m'a poussé dans ce film. Et aussi parce que le scénario qui se déroule sous nos yeux mérite un témoignage. Sans prétention aucune, je me réfère à Alexis de Tocqueville : « ce qu'il y a souvent de plus difficile à apprécier et à comprendre, c'est ce qui se passe sous nos yeux. »

C'est la base du film, nous évertuer à comprendre : les mensonges, la manipulation, l'ingénierie sociale, la corruption. Il faut bien se figurer que la privation de nos droits, de nos libertés, de nos choix est un hold-up. Nous aurions pu l'intituler « Coup d'Etat ».