À Retenir
- Pour les personnes de moins de 45 ans, la létalité supposée liée au vaccin est plus importante que la mortalité liée à la Covid-19.
- Selon les statistiques actuelles, la vaccination des 12-14 ans pourrait entrainer 85 décès et jusqu'à 235 invalidités graves, pour un bénéfice totalement inexistant.
- Aucun enfant en bonne santé n'est décédé de la Covid-19.
Alors qu'un plan de vaccination des enfants [1], un plan de vaccination en anneau [2] et une demande par l'Académie de médecine d'une vaccination obligatoire contre la Covid-19 [3] ont été proposés, il est raisonnable de s'interroger sur leur balance bénéfices/risques, en comparant la mortalité liée à la Covid-19 et la létalité supposée liée à la vaccination par tranche d'âge.
Les tableaux présentés ont été construits à partir des données suivantes :
- La répartition INSEE de la population par âge en 2021 [4]
- Le nombre de décès par tranche d'âge à l'hôpital (page 32) et en EHPAD (page 26) du point épidémiologique publié par Santé Publique France du 27 mai 21 [5]
- Les données de pharmacovigilance des vaccins du 27 mai pour Pfizer [6] et Moderna [7], et du 20 mai pour Astrazeneca [8]
- Les détails des calculs sont téléchargeables ici [9]
Concernant les effets secondaires des vaccins, exprimés en « risque pour 100 000 vaccinés », les résultats ont été obtenus en divisant le nombre de décès supposés liés aux vaccins par le nombre de personnes ayant été vaccinées, c'est-à-dire le nombre de premières doses. Les séquelles très graves regroupant les décès, invalidité et mise en jeu du pronostic vital, ont également été analysées. Il faut noter que les données de pharmacovigilance ne sont pas réparties par âge. Selon les déclarations d'effets secondaires rapportées auprès de l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM), on peut obtenir le tableau 2 :
Les données de pharmacovigilance par pathologie ne sont pas ventilées par classe d'âge. Toutefois, le nombre de cas graves est bien précisé par tranche d'âge. Ainsi, les cas graves rapportés après vaccination Pfizer et Moderna sont pratiquement uniformément répartis sur les différentes tranches d'âge, alors que pour Astrazeneca, les problèmes graves sont plus souvent rencontrés par les personnes plus jeunes (49% des cas graves sont rapportés pour les moins de 49 ans). C'est pourquoi, l'hypothèse d'une répartition homogène dans les différentes tranches d'âge, des risques de décès ou de séquelles graves, a été adoptée afin de construire le tableau 3 qui permet d'estimer le bénéfice/risque des vaccins :
Le bénéfice tiré de la vaccination est donc à relativiser pour les personnes en bonne santé, c'est-à-dire ne présentant pas de comorbidité.
Il apparaît alors clairement que pour les personnes âgées de moins de 45 ans, le risque de décès après vaccination est 1,3 fois plus élevé par rapport à la mortalité Covid-19 et le risque d'effet secondaire très grave entraînant une invalidité, un décès ou un pronostic vital engagé est jusque 3,6 fois plus élevé.
Concernant les enfants avec comorbidité, le risque de décès supposé lié à la vaccination est 60 fois plus élevé qu'avec la Covid-19. Et puisqu'aucun enfant en bonne santé n'est décédé de la Covid-19, le risque lié à la vaccination est tout simplement infiniment plus élevé.
Le gouvernement a ouvert la vaccination aux adolescents à partir de 12 ans. Ils sont 2 446 848 enfants entre 12 et 14 ans. Selon les statistiques actuelles, leur vaccination pourrait entraîner 85 décès et jusqu'à 235 invalidités graves, pour un bénéfice totalement inexistant.
Ajoutons à ce constat à court terme, le fait que les effets secondaires à moyen et long terme (3 à 10 ans) sont totalement inconnus. Rappelons également que ces vaccins n'ont reçu qu'une AMM conditionnelle [10], ce qui signifie que l'évaluation de leur efficacité et de leur innocuité est encore en cours. Il est d'ailleurs à noter qu'il faut habituellement 10 ans pour s'assurer de l'innocuité d'un vaccin [11].
Références
[1] https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/avis_du_cosv_30_avril_2021_-_maj_11_mai_-_perspectives_strategie_vaccinale_automne.pdf
[2] https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/avis_du_cosv_7_mai_2021_-_vaccination_en_anneau.pdf
[3] https://www.academie-medecine.fr/wp-content/uploads/2021/05/21.5.25-Obligation-vaccinale-contre-Covid.pdf
[4] https://www.insee.fr/fr/statistiques/5007688
[5] https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/348002/3044757
[6] https://ansm.sante.fr/uploads/2021/06/04/20210604-covid-19-vaccins-rapport-hebdomadaire-16-pfizer.pdf
[7] https://ansm.sante.fr/uploads/2021/06/04/20210604-covid-19-vaccins-rapport-hebdomadaire-13-moderna.pdf
[8] https://ansm.sante.fr/uploads/2021/05/28/20210528-covid-19-vaccins-astrazeneca-rapport-12-07-05-2021-20-05-2021-2.pdf
[9] https://reinfocovid.fr/wp-content/uploads/2021/06/Calculs_article_Benefice-risque-vaccin_8juin21.xlsx
[10] https://reinfocovid.fr/science/amm-conditionnelle/
[11] https://www.cdc.gov/vaccinesafety/ensuringsafety/history/index.html
Et c’est la même chose face à une injection génomique, voire un vaccin. Même si on ne tient pas compte tout particulièrement de deux facteurs clés : le moral et la véritable qualité nutritive de l’alimentation quotidienne supplée ou non par des compléments. Et c’est toujours probablement vrai pour des jumelles ou jumeaux homozygotes plus tout jeunes.
Les chiffres fournis ici – grand merci - sont probants, mais seulement si on est honnête et qu’on sait se remettre en cause qu’on ait ou pas de brillants diplômes et des heures de plateaux télé ou non.
Un gouvernement sérieux et désintéressé financièrement, donc non inféodé, aurait d’abord parlé de mesures préventives, type zinc, vitamine C et Vitamine , ce qui n’a rien à voir avec les gestes barrières plus ou moins bien dénommés et préconisés . Alors qu’une fraction d’entre nous était génétiquement ou par auto-immunisation a priori hors de danger, voire non dangereux, alors que les injectés le sont souvent, après s’être eux-mêmes abîmés, sinon « suicidés », avec des conséquences pour les « survivants » qui n’apparaîtront peut-être que dans de nombreux mois.