«Le principe de précaution joue, selon nous, contre une utilisation à grande échelle des injections de Pfizer chez les mineurs», peut-on lire dans un article daté du 27 mai, cosigné par cinq scientifiques québécois, dont le professeur honoraire de pharmacologie médicale de l'Université de Montréal, Pierre Biron.
«Le faible taux d'hospitalisation chez les 10-19 ans [et] le taux de mortalité quasi nul minimise le bénéfice du vaccin pour cette catégorie d'âge, sauf pour les personnes avec une condition médicale particulière», a renchéri Isabelle Picard, une des scientifiques signataires de l'article, dans un échange de messages avec l'Agence QMI.
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Ces scientifiques doutent donc de la pertinence de faire courir un risque aux mineurs, d'autant plus que le taux de manifestations cliniques inhabituelles (MCI) pour le vaccin de Pfizer est «à peine inférieur au risque d'hospitalisation cumulatif [...] au Québec pour cette tranche d'âge».
«Le taux de MCI s'avère aussi plus élevé que le taux de mortalité, si bien que les mineurs sont plus à risque de souffrir d'un effet secondaire du vaccin que de mourir de la COVID-19.», écrit La Journal de Montréal.
Pourtant, le Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) avait approuvé, le 5 mai, la vaccination contre la COVID-19 avec le vaccin de Pfizer/BioNTech chez les 12-15 ans, sur la base d'un échantillon de 1131 enfants inoculés, jugé trop petit par les auteurs de l'article pour évaluer adéquatement les effets indésirables.
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Troubles cardiaques
«Les vaccins à ARN messager (ARN-m) sont aussi associés, chez les jeunes, à des cas de myocardite, une inflammation du muscle du cœur.», écrit encore Le Journal de Montréal.
La revue «Science» rapporte, dans un article publié sur Internet le 1er juin, qu'un cas de myocardite survient pour tous les «3000 à 6000 hommes âgés entre 16 et 24 ans qui ont reçu le vaccin» de Pfizer, selon une étude du ministère israélien de la Santé. Or, Israël est l'un des pays avec le taux de vaccination le plus élevé au monde et misait principalement sur le vaccin de Pfizer pour inoculer sa population.
Israël envisage de ne pas administrer une seconde dose aux adolescents dont l'âge varie entre 12 et 15 ans en raison du risque de myocardite, pouvait-on lire le 31 mai dans le «Israel Hayom», un important quotidien israélien.
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Un des membres actifs du Comité sur l'immunisation du Québec (CIQ), le Dr Gaston De Serres, qui défend la vaccination, a néanmoins admis qu'il y a bel et bien eu des cas de myocardite au Québec, mais dit n'être pas en mesure de les quantifier.
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