manipuler la population
L'immense majorité des gens ne savent souvent pas qu'ils se font manipuler régulièrement à leur propre insu. Nous vous présentons dans cet article les stratégies et techniques les plus « populaires » employées pour la manipulation de l'opinion publique et de la société. Comme le résume si bien cette citation : « La connaissance protège et l'ignorance expose au péril ». Par conséquent, la connaissance de ces techniques vous permettra de vous frayer un chemin dans les méandres de l'actualité et des situations aberrantes que nous voyons se dérouler à travers le monde.

Pour paraphraser Noam Chomsky :
« En d'autres termes, dans un État, qu'il soit démocratique ou totalitaire, les dirigeants doivent s'appuyer sur le consensus. Ils doivent s'assurer que les gouvernés ne comprennent pas qu'ils ne sont en fait que des pantins dont ils tirent les ficelles. C'est le principe fondamental du gouvernement ».
Sans oublier que :
« Toute l'histoire du contrôle sur le peuple se résume à cela : isoler les gens les uns des autres, parce que si on peut les maintenir isolés assez longtemps, on peut leur faire croire n'importe quoi. »
isaac isamov
Voici la liste de ces dix stratégies et techniques (pour plus de détails, voir les sources citées au bas de l'article) :

1. La stratégie de la distraction


Grâce à un déluge continuel de distractions et d'informations insignifiantes, la stratégie de la diversion consiste à détourner l'attention du public des problèmes importants et, par extension, des choix décidés par les élites politiques et économiques.

Elle est orchestrée quotidiennement pour empêcher le public de s'intéresser aux évolutions scientifiques, technologiques, économiques et autres connaissances essentielles ou sociétales.
« Garder l'attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser ; de retour à la ferme avec les autres animaux. »

Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles ».
2. Créer des problèmes, puis offrir des solutions

Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ».On crée d'abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui- même demandeur des mesures qu'on souhaite lui faire accepter.

Par exemple : laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.

3. La stratégie de la dégradation

Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l'appliquer progressivement, en « dégradé », sur une vingtaine d'années pour ne pas provoquer de révolution.

C'est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990.

Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n'assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s'ils avaient été appliqués brutalement.

4. La stratégie du différé

Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l'accord du public dans le présent pour une application dans le futur.

Il est toujours plus facile d'accepter un sacrifice futur qu'un sacrifice immédiat. D'abord parce que l'effort n'est pas à fournir tout de suite.

Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité.

Enfin, cela laisse du temps au public pour s'habituer à l'idée du changement et l'accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.

5. S'adresser au public comme à des enfants en bas âge

La plupart des publicités destinées au grand public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas âge ou un handicapé mental.

Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ?
« Si on s'adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d'une personne de 12 ans ».Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles ».
6. Faire appel à l'émotionnel plutôt qu'à la réflexion

Technique classique utilisée pour court-circuiter l'analyse rationnelle, donc le sens critique des individus, qui permet d'analyser la situation.

Cette technique est redoutablement efficace puisqu'elle permet d'ouvrir la porte de l'inconscient pour y semer voire y planter des idées, des peurs, des pulsions, des comportements, des désirs, des besoins.

7. Maintenir le public dans l'ignorance et la bêtise

Faire en sorte que le public soit incapable d'assimiler et de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. Réduire le niveau d'éducation et laisser ainsi se creuser un fossé incompréhensible entre les classes dites inférieures et supérieures, de telle sorte que l'ignorance isole durablement les classes inférieures des classes supérieures.
« La qualité de l'éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l'ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures.

Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles ».
8. Encourager le public à se complaire dans la médiocrité

Primer la médiocrité, encourager le public à la facilité et à considérer « cool » le fait d'être vulgaire, grossier, bête et inculte.

9. Remplacer la révolte par la culpabilité

Faire croire à l'individu qu'il est seul responsable de son malheur, à cause de l'insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts.

Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l'individu s'auto dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l'un des effets est l'inhibition de l'action. Et sans action, pas de révolution !...

10. Connaître les individus mieux qu'ils ne se connaissent eux-mêmes

Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes.

Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, sans compter les enquêtes de surveillance d'écoute et de renseignement..., le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l'être humain, à la fois physiquement et psychologiquement.

Le système en est arrivé à mieux connaître l'individu moyen que celui-ci ne se connaît lui- même.

Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.

À ce sujet, voir l'interview édifiante de Philippe Bobola par Ema Krusi : La manipulation des foules : comprendre le peuple mieux que lui-même

Conclusion

Maintenant que vous connaissez ces 10 méthodes principales de manipulation, il ne vous reste plus qu'à vous « amuser » à les identifier dans votre quotidien. Après tout, c'est amusant d'apprendre !

Et les occasions ne vous manqueront pas avec cette « plandémie » que nous subissons, et toutes ces déclarations abracadabrantes quasi quotidiennes de nos politiciens.


Sources :

Comment manipuler la population, en 10 leçons

Les 10 principales stratégies de la manipulation de masse

STRATÉGIES DE MANIPULATION DES MASSES...EN 10 LEÇONS.