Cela fait plus de quinze ans que Mysa utilise son rap pour nous alerter sur l'émergence d'un nouvel ordre mondial, sur l'ingénierie sociale que nous subissons ou encore la guerre en cours contre les peuples. Il n'a donc pas été surpris quand un virus a déboulé dans nos vies... Artiste totalement libre de ses paroles, il vient de revenir avec Dystopie-19, nouveau morceau où les vérités sur cette pandémie s'enchaînent sous une plume aiguisée. Il n'en fallait pas plus pour nous donner envie d'évoquer la situation actuelle à travers les paroles de ce morceau.
Accrochez-vous : ça décape.

mysa
« Les concerts, je ne souhaite pas en faire tant que le pass sanitaire est en vigueur. »
Le Média en 4-4-2 : Bonjour Mysa, et merci d'avoir accepté de répondre à nos questions ! Avant d'évoquer l'actualité plus que brûlante à travers votre petite bombe Dystopie-19, pouvez-vous nous faire un point sur votre actualité ? On imagine que ça doit être assez calme au niveau concerts en ce moment...

Mysa : Bonjour et merci pour l'invitation. Actuellement je suis sur la conception de mon 5e album, je me concentre essentiellement sur ce projet. Je n'en suis qu'à la genèse, mais ça se dessine doucement. Concernant les concerts, ce n'est pas si calme, il y en a beaucoup depuis la mise en place du pass sanitaire. Me concernant, je reviens d'une pause rapologique de plusieurs années, où je n'ai plus du tout accordé de temps à la musique, donc niveau scène, c'était le néant pour moi. Mais depuis mon retour, on me contacte régulièrement pour me proposer des concerts. Pour l'instant, je ne souhaite pas en faire tant que le pass sanitaire est en vigueur. Par la suite, si on gagne le combat, je reprendrai du service.

« Avec tout ce que nous avons vécu, il faut vraiment avoir une altération du discernement pour penser que les gens qui ont le pouvoir en ce moment sont bienveillants. »
J'prеndrai pas leur potion magique par intraveineuse
On l'appelle le pass nazitaire sûrement
Parce qu'il faut tendre un bras vers eux

Le Média en 4-4-2 : Vous vous opposez donc très clairement au pass sanitaire, qui ne semble étrangement pas être encore perçu comme une mesure liberticide par la majorité des Français. Que représente pour vous cette mesure et comment voyez-vous son évolution ?

Mysa : Premièrement, il est hors de question que l'on touche à mon corps et qu'on y injecte quoi que ce soit sans mon consentement. Et forcer le consentement, c'est minimum un abus de pouvoir. Même si pour moi c'est même bien plus que cela... Des puissants que tu sais corrompus et sans morale veulent prendre tes libertés en otage, en échange d'une injection d'un produit dont l'inefficacité n'est plus à prouver. Un produit dont nous n'avons que très peu d'informations officielles et sur lequel, le seul recul que nous avons est la survenance quotidienne d'accidents et de pathologies allant jusqu'à entraîner la mort et le handicap des sujets. Quand tu as un minimum de jugeote, tu sais que la dernière chose à faire est d'offrir ton corps à leur pseudo-science. Ça fait une vingtaine d'années que je me renseigne sur les desseins de ceux que l'on considère être « nos élites », et depuis je n'ai cessé d'alerter sur les manipulations, les ingénieries et les dangers que l'on voyait venir. Les pandémies, la vaccination, on savait que ça allait arriver, ce n'est pas maintenant que je vais flancher. J'ai écrit des morceaux il y a quinze ans sur ces sujets.

En 2021, avec tout ce que nous avons vécu, il faut vraiment avoir une altération du discernement pour penser que les gens qui ont le pouvoir en ce moment sont bienveillants. Plus on avance, plus ils nous prouvent le contraire. Vous me demandez comment je vois l'évolution de cette mesure. Pour moi c'est très clair. Si nous ne faisons rien pour arrêter ce projet, le pass risque de se décliner de plusieurs manières et se généralisera absolument partout en société. L'humain s'habitue à tout. Le pass deviendra obligatoire même pour les aides sociales et pour le revenu universel qui est prêt à être sorti des cartons. Lorsque les gens auront intégré le pass comme une norme, alors on leur proposera des facilités à l'arborer. Et parmi ces facilités, il y aura forcément la possibilité de se l'implanter directement sous la peau.

Ces projets prennent du temps mais nous sommes arrivés à une période charnière. La dictature mondiale est transhumaniste, elle est donc numérique, sanitaire, philosophique et religieuse à la fois. Accepter de se faire injecter un liquide de force dans notre corps pour être validé dans un terminal, pour être valide en société, c'est déjà le début du transhumanisme et de la soumission du corps, de l'esprit et de l'âme. On le voit bien avec les nouvelles injections qu'ils préconisent, chaque humain doit mettre son QR code à jour. Un des buts de ces élites, c'est que ce QR code soit en vous, et que ce soit vous qui fassiez votre propre mise à jour. Si vous prenez le nom de la firme « BioNTech » qui travaille sur le vaccin ARNm entre autres. BioNTech est un nom transhumaniste. Bio en rapport à la biodisponibilité, Tech en rapport à la technologie... Voilà je ne vais m'étaler plus, c'est un sujet très long à développer, et en constante évolution. Espérons que l'on n'en arrive pas là en tout cas.
« Le diable et ses suppôts travaillent dur pour manipuler l'humain, en prendre le contrôle et l'envoyer progressivement à sa perte. »
Depuis la primaire, c'est pas possible de m'la faire
Dans leurs potions y a des dingueries pires que l'oxyde de graphène
Dieu merci leurs manigances s'dévoilent aussi de travers
Mais y aura thromboses, AVC, biopsies et scanners

Le Média en 4-4-2 : Pour rester sur le sujet du « vaccin », pour vous leur but n'est donc pas seulement de l'utiliser pour la mise en place d'une « dictature mondiale ». L'injection a-t-elle également pour objectif de porter préjudice à notre santé ?

Mysa : Déjà, pour comprendre que ceci était prévu de longue date, il faut recouper les informations que nous avons depuis des années. Il suffit de chercher un peu sur le net et de regarder les conférences ayant pour sujet la vaccination, la thérapie ARNm ou les pandémies. Ce sont des conférences tenues par Bill Gates, Anthony Fauci et d'autres scientifiques dits « de renom ». Même Nicolas Sarkozy, devant le MEDEF, a parlé à demi-mot d'envisager une réduction de la population mondiale en désignant la démographie comme premier danger pour l'écologie et l'humanité.

Avec la vaccination mondiale, ils font d'une pierre dix coups. Ils réduisent silencieusement les populations comme ils le souhaitent, à petit feu, avec les effets délétères du vaccin. Cela occasionnera des morts et de la stérilisation. Ils rendent malades des gens qui iront, pour beaucoup, chercher leur traitement chez Big Pharma. Avec l'ARNm, notre corps risque de ne plus pouvoir combattre certaines infections sans assistance, et sans la mise à jour vaccinale de notre système immunitaire. Cela amoindrit nos capacités adaptatives et transgresse la communication originelle des cellules de notre corps. Donc ils modifient l'essence même de la création. Ils corrompent le patrimoine génétique de l'homme. Ceci impactera progressivement son présent, sa descendance et son héritage. Ils créent une sorte de nouvel humain dont ils adaptent les capacités pour qu'il soit conforme à leur projet transhumaniste, tout en faisant un billet bien sûr, ce qui n'est pas négligeable pour eux. Si demain, notre système immunitaire ne peut plus faire face aux différentes attaques que le corps subit, alors tu penses bien que l'humanité sera à la merci de la science, et celle-ci s'imposera comme un nouveau dieu, un pourvoyeur de vie. La dictature parfaite, c'est soumettre le sujet sans le forcer, donc avec son consentement (en apparence bien sûr). La modification du vivant n'en est pas à son commencement. On savait pour les OGM, les chirurgies non-essentielles ou les projets « d'augmentation » de l'humain.

Aujourd'hui on sait aussi que la destruction du microbiote intestinal par les aliments industriels transformés influe directement sur les capacités cognitives. Énergétiquement, cela impacte le dynamisme de l'homme, sa concentration, sa capacité adaptative, son humeur et sa sensibilité spirituelle. Je ne dis pas que tout est absolument calculé par l'industrie agroalimentaire ou pharmaceutique, mais je suis croyant, et je constate que le diable et ses suppôts travaillent dur pour manipuler l'humain, en prendre le contrôle et l'envoyer progressivement à sa perte. Donc on reste dans le même projet de société avec ce vaccin, avec comme facteurs aggravants, la volonté de le rendre obligatoire, et un taux de létalité élevé. Je pense qu'on n'a pas fini d'en apprendre sur ses effets délétères à court/moyen et long terme. Et peut-être demain y découvrirons-nous de la nanotechnologie ou autre... Tout est possible. Nous ne sommes qu'au début d'un vaste scandale qui je l'espère, sera entièrement dévoilé. Le temps fera son travail, il faut être patient.
« Malgré la réalisation du plan devant nos yeux, je reste très optimiste, car j'ai vécu une longue période où je me sentais très seul, peu accompagné sur le terrain. »
Leur avenir c'est taffer pour Uber Eats, Deliveroo
C'est d'l'esclavage les frères, au lieu d'livrer, délivrez-vous !

On est bloqués dans l'expérience de Milgram
Dans cette ingénierie sociale, l'espérance de vie s'brade

Le Média en 4-4-2 : Quand on commence à prendre conscience de l'ingénierie sociale en cours, on se rend vite compte que nous avons été réduits à une certaine forme d'esclavage. Malheureusement, peu parviennent à en prendre conscience...

Mysa : Si vous écoutez les morceaux que j'ai faits il y a quinze ans, vers 2005-2006, je parlais beaucoup de toutes ces ingénieries. Dans un titre que j'ai écrit en 2007 et qui s'appelle « Qu'est-ce qui fait tourner le monde ? » j'en fais même un condensé. Je parle du nouvel ordre mondial, des sociétés secrètes, des virus, de la puce RFID, des guerres contre les peuples et les religions, de l'abrutissement des masses, etc. À cette époque, nous étions une infime minorité à en parler.

Depuis le début des années 2000, je m'évertue à essayer de faire évoluer les consciences sur tous les sujets liés à l'instauration du nouvel ordre mondial. Malgré la réalisation du plan devant nos yeux, je reste très optimiste, car j'ai vécu une longue période où je me sentais très seul, peu accompagné sur le terrain. Aujourd'hui, je croise des gens bien informés très régulièrement et partout. Depuis le covid, la défiance du peuple est tellement grande que les médias ne peuvent plus l'ignorer, et ils sont même prêts à légiférer contre ce qu'ils appellent « le complotisme ». Ils tentent par tous les moyens de marginaliser, criminaliser et pathologiser les gens qui ne souhaitent plus écouter les avis politiques et médiatiques. Il fut un temps, ils pouvaient nous ignorer. Maintenant ils sont obligés de nous combattre idéologiquement, voire plus.

C'est un bon marqueur, c'est une preuve que nous sommes devenus influents. Certes, nous ne représentons pas la majorité, car il ne suffit pas de voir LA ou LES vérités. La vérité est une miséricorde, elle se présente chez tout le monde un jour ou l'autre. Mais le plus dur est de s'y tenir. L'humain est souvent impatient, corruptible, orgueilleux, et il aime oublier... Or, pour gagner un combat de cet ordre, il faut de l'endurance, de l'honnêteté, de l'humilité, de l'ancrage et de la conviction. Je reste optimiste, mais je sais qu'on ne gagnera pas ce combat tant qu'une bonne partie de l'humanité n'aura pas fait son introspection. C'est un combat personnel et spirituel avant tout. Nous devons combattre nos failles, nos blessures, nos fuites, nos zones d'ombre pour pouvoir être solides face à un ennemi redoutable qui, par ses ingénieries, sait utiliser nos failles et nos fuites contre nous-mêmes. Pour cela, il n'y a que les épreuves pour éduquer l'âme. À quelque chose malheur est bon. Le confinement, les couvre-feux, les mesures liberticides, la peur de la mort, etc., nous ont aidés à nous couper du superficiel et à revenir vers nous-mêmes.

La question de la vaccination des enfants nous fait travailler sur notre empathie et nous révèle la psychopathie des « élites » dirigeantes. Je vois toujours le positif dans l'épreuve. Derrière la difficulté, il y a toujours un grand bien. Je ne m'en contente pas pour autant, mais j'attends de voir et de vivre la suite comme tout le monde...

mysa
« Zemmour est là pour jouer la locomotive idéologique et faire tourner le débat électoral autour du diviser pour mieux régner. »
J'ai pas de carte d'électeur sinon j'l'aurai jetée par la fenêtre
Demande aux jeunes s'ils veulent le droit d'vote ou le jackpot
Leur président est banquier, parle aux Français comme un chatbot
La plèbe a voté pour mk ultra

Le Média en 4-4-2 : Le grand théâtre politique se lance sur la présidentielle 2022. Comment voyez-vous cette élection et les conséquences de celle-ci ?

Mysa : À vrai dire, je ne m'y intéresse pas du tout. Ce sont les médias qui font la pluie et le beau temps, on patauge dans les sondages truqués. On risque en plus de voir apparaître le vote électronique donc là, c'est un clou de plus dans le cercueil de leur pseudo-démocratie. Aucun candidat ne m'intéresse. Les petits candidats n'ont aucune chance. Je ne vois aucun salut dans une élection présidentielle tant qu'elle sera chapeautée par les mêmes financiers, et convoitée par les mêmes pions. Zemmour est là pour jouer la locomotive idéologique et faire tourner le débat électoral autour du « diviser pour mieux régner ». On ne doit plus leur donner de crédit à ces gens. Les débats, les joutes verbales, les concours d'éloquence, c'est l'ancien monde pour moi. On a besoin de sincérité, de gens lumineux, pas de pions lugubres du système qui prennent des cours de com' et qui squattent les plateaux TV ou les institutions depuis des décennies. Il n'y aura aucune conséquence de ces élections, juste la continuité de ce que nous vivons. La vérité est ailleurs...

Soignez l'terrain, soignez l'intérieur de vous-mêmes !
Le corps, l'esprit et l'âme, devenez meilleurs que vous-mêmes
La vision positive emmène là où terreur ne nous mène
Travaille ton ancrage, t'éviteras les erreurs du New Age

Le Média en 4-4-2 : Tout semble fait pour nous empêcher de nous recentrer sur nous-mêmes. Comment faites-vous au quotidien pour éviter leurs pièges qui nous font nous perdre dans leur monde matériel ? Et qu'entendez-vous par « les erreurs du new age » ?

Mysa : Je suis comme tout le monde, je peux tomber dans certains pièges, en particulier, les réseaux sociaux et leurs algorithmes. Ceci étant, à 41 ans, j'ai assez d'expérience dans la vie en tant que père de famille pour comprendre que le temps que je perds quelque part, se consume au détriment du temps que je peux passer avec mes proches. Je trouve assez vite mes limites car je suis très famille et je culpabilise vite. J'ai aussi pas mal de projets, donc j'essaie d'optimiser mon temps et ça m'aide à me structurer. Je ne regarde pas de séries par exemple, j'évite au maximum les divertissements individuels chronophages.

J'essaie de me recentrer dans la nature, seul ou en famille. Je pratique aussi ma religion, je prie cinq fois par jour, ce qui m'apporte des moments de calme et de recueillement. Plus je prends de l'âge, et plus ma vision de ce monde prend une dimension spirituelle. Cela m'aide énormément à avoir le recul nécessaire pour affronter ce monde matériel car j'ai l'impression de ne pas y être voué à cent pour cent. C'est moins oppressant. Les erreurs de new age pour moi, c'est beaucoup de choses...C'est tout ce qui peut paraître spirituel, mais qui exclut totalement l'idée d'un Dieu, créateur et omniscient. C'est toutes ces leçons de développement personnel qui excluent le développement collectif, ou qui négligent l'introspection et le retour vers soi en croyant que l'on peut devenir meilleur en société sans soigner nos blessures de parcours. C'est tout ce qui peut t'amener à devenir égotique sous couverture spirituelle. C'est mélanger toutes formes de dogmes sans en comprendre l'origine, l'histoire, le sens, le but. Le new age, c'est la religion sans l'unicité divine, qui ne trouve de divin que la création et l'homme. C'est donc finir par croire que l'humain, ou UN humain est une divinité omnisciente. C'est la religion de l'antéchrist.

Nous entrons dans une période qui va devenir hautement spirituelle, et pour moi, un des défis du futur sera la religion new age. C'est pour cela que j'en parle beaucoup dans mes textes. La religion new age, qui n'est pas achevée ni prédéfinie récupère énormément de vérités dans les autres religions, les expériences humaines, les transmissions transgénérationnelles et la tradition primordiale. Vous y trouverez des vérités sur les chakras, le monde invisible, la communication inter-dimensionnelle, les soins énergétiques, etc. On y trouve beaucoup de factuel (du faux également) et une ouverture nouvelle vers la spiritualité pour beaucoup de monde. Pour ne pas succomber à ce qui deviendra par la force des choses, un dogme, l'humain devra toujours se poser des questions essentielles et existentielles. Sans quoi, il risquera de s'enorgueillir face à ce qu'il ressentira comme de nouveaux « pouvoirs ». Les questions sur la mort, la destination de l'âme et le rite funéraire seront capitales pour ne pas flancher face à une telle épreuve. J'en parle beaucoup dans mes textes pour prévenir les gens, car nous allons assister à l'émergence de gourous dangereux, et ça commence doucement...
« La lourde propagande médiatique laisse penser que la prochaine crise anxiogène du monde sera la crise climatique. »
Soyez dociles, on aura l'confinement climatique
Les boss du monde auront un continent privatif

Le Média en 4-4-2 : Si leur plan se poursuit, on devrait donc selon vous se prendre une crise climatique en pleine figure. Ils préparent d'ailleurs le terrain depuis un bon bout de temps...

Mysa : Oui je le pense. Je me trompe peut-être mais la lourde propagande médiatique laisse penser que la prochaine crise anxiogène du monde sera la crise climatique. Il existe une réelle catastrophe écologique qui est liée directement à notre comportement consumériste et au projet de société que nos « élites » ont voulu pour ce monde. Mais si le climat change, peu importe la raison, que ce soit cyclique ou dû à l'activité humaine, nous n'avons pas à payer les pots cassés de quelque manière que ce soit. Si responsabilité humaine il y a, c'est aux décideurs de ce monde d'en assumer les fautes et les frais, ainsi qu'à leurs amis des grandes industries. Ils ont déjà parlé de confinement climatique dans beaucoup de médias anglophones lors du premier confinement covid. En général, c'est leur manière de préparer les esprits... et on connaît l'ordo ab chaos donc on s'attend à tout avec les armes climatiques comme HAARP, etc.
« L'avenir n'est pas très important pour certains tant qu'ils peuvent continuer à faire un tour de manège jusqu'au déluge. »
Attendez peu des rappeurs jusqu'à c'que la victoire arrive
Ils éviteront la manif, et toutes les histoires à risque
Si on gagne, ils diront tous « on est ensemble », c'est leur phrase d'hypocrite
Bienveillants envers leurs maîtres, c'est pourquoi ils incitent au crime...

Le Média en 4-4-2 : Très peu d'artistes osent prendre la parole pour dénoncer ne serait-ce que la dangerosité des « vaccins ». Et les rappeurs sont presque les seuls à le faire (Akhenaton, Keny Arkana, L'Originale K pour ne citer qu'eux). Comment expliquez-vous ce silence assourdissant ?

Mysa : La vérité c'est que les artistes de notre époque (à quelques exceptions près) ne se positionnent jamais sur les questions de société importantes, et les débats clivants. Je ne sais pas si dans l'histoire de notre civilisation, on a déjà atteint un niveau de consensualité aussi élevé. Pour eux, il est hors de question d'être en contradiction avec la doxa. Dès qu'un sujet est présenté par les médias comme non-discutable ou clivant, on n'entend plus personne. Avant, beaucoup d'artistes étaient esclaves de leur contrat. Aujourd'hui c'est pire. Ils sont esclaves de leur public. Faire fondre provisoirement leur fan-base de 20 à 30 %, c'est un châtiment terrible pour eux. Ils pensent qu'ils ne se relèveront jamais.

La question aujourd'hui ce n'est plus « Sont-ils esclaves ou non ? ». La question c'est « De qui sont-ils esclaves ? ». Les artistes d'aujourd'hui sont biberonnés à la Cancel Culture. Ils sont parfaitement à jour sur tous les sujets qu'il ne faut pas aborder. Ils veulent être invités par les médias, même quand ces médias ne les calculent pas. Ils pensent à leurs placements de produits, à leurs amis consensuels du milieu, à leur compte Snapchat, à la prochaine scène qu'ils ne veulent pas voir annulée, etc. Sans oublier que le pass sanitaire les refait vivre... Donc de quoi voulez-vous qu'ils se plaignent finalement ? Personnellement, je ne m'attendais pas à mieux, donc je n'en ai aucune déception. Ce n'est pas qu'une question d'artistes. On est dans une ère égoïste et égotique. L'avenir n'est pas très important pour certains tant qu'ils peuvent continuer à faire un tour de manège jusqu'au déluge. Certains diront que j'ai le « bon » rôle car je n'ai rien à perdre. Mais pour avoir rien à perdre et être libre, je me suis affirmé dès le premier album que j'ai sorti. Ma ligne de conduite ça a toujours été de dire ce que je pense, quoi qu'il en coûte.

On a trop cédé de terre...
C'est maintenant ou jamais...
Si on veut pas plonger dans les abysses
Nos enfants nous regardent
Le cœur battant
Notre force c'est eux
Et leurs remparts c'est nous...

Le Média en 4-4-2 : Le plan diabolique qui nous amène tout droit vers le Great Reset et le crédit social à la chinoise semble inarrêtable pour certains... Avez-vous un message d'espoir pour ceux qui l'ont perdu (et pour les autres) ?

Mysa : Je ne voudrais pas trop me répéter, comme j'ai pu vous le dire précédemment, je suis quelqu'un d'optimiste, et c'est d'ailleurs pour cela que je n'ai pas lâché le combat. Je ne vois pas les « élites » comme des gens supérieurs ou surpuissants. On le voit chaque jour, ils font erreurs sur erreurs. On constate que pour camoufler un mensonge, il faut en fabriquer dix de plus. Ils sont submergés. J'ai confiance en Dieu, mais je sais qu'il ne changera pas notre condition tant que nous ne changerons pas ce qu'il y a en nous-mêmes. Donc mon espoir, c'est l'introspection et la remise en question fondamentale de nos mécanismes et modes de vie. Nous devons absolument commencer à vivre notre vie autrement, en parallèle. Nous devons créer un autre monde tant que cela est possible.

mysa
« Le projet de Skyrock a toujours été de détourner la jeunesse. »
Le Média en 4-4-2 : Merci beaucoup Mysa pour le temps que vous nous avez consacré ! Pour terminer, on aimerait avoir votre point de vue sur Skyrock (« premier sur le rap ») et son Vaxibus.

Mysa : Merci à vous Yoann et au Média en 4-4-2. Concernant le Vaxibus, Skyrock est à sa place, dans un rôle dangereux pour la jeunesse. Cette radio a fait son buzz dans les années 90 avec l'émission de Difool qui, arrivé de Fun radio avec un lourd passé en compagnie du Dr Spitz, revient seul pour donner la parole aux jeunes sur des sujets souvent portés en bas de la ceinture. Depuis le positionnement de Skyrock sur le rap vers la fin des années 90, on se rend compte que le projet a toujours été de détourner la jeunesse. Que ce soit avec la programmation de Laurent Bouneau qui sélectionne très souvent le rap le plus débilitant possible pour tenir les jeunes auditeurs dans un gouffre idéologique.

On peut également parler de la condamnation de Pierre Béllanger, le fondateur et PDG de Skyrock, pour corruption de mineur. Il était le gourou d'une secte dans laquelle se déroulaient des rites sexuels obscurs. Aujourd'hui le Vaxibus, c'est une autre histoire obscure. Je l'apparente à une forme de corruption de mineur, le tout promotionné par l'État (c'est un programme du ministère des Solidarités et de la Santé). On y retrouve même un mode opératoire. Ils promettent une dédicace en direct sur Skyrock à chaque gamin qui se fera vacciner dans le bus. Un jeune de seize ans peut aller s'y faire piquer sans l'autorisation parentale. C'est très inquiétant comme pratique. Certains l'appellent « le bus de la honte, je suis assez d'accord sur l'appellation. La collaboration affichée entre Skyrock et l'État nous démontre bien la connivence entre les deux maisons. Tout est plus clair.

Source de l'entretien publié le 9 octobre 2021 : Le Média en 4-4-2