Olivier Véran continue de faire confiance à l'étude du Lancet sur la dangerosité de l'hydroxychloroquine. Il est bien le seul, mais il se fonde là-dessus pour interdire le traitement du covid. Cela dit, aujourd'hui l'opinion publique ne pense plus qu'une callgirl soit apte à mener une modélisation sérieuse.

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Rappelons qu'Ariane Anderson était directrice des ventes de la société Surgisphere qui a fourni les données de l'étude du Lancet, laquelle a déclaré la chloroquine dangereuse. Cette « dame » est issue du monde de la prostitution et de l'industrie pornographique. Donc, pour éviter ce genre d'erreurs de casting, le Pr Mahmoud Zureik a été choisi — moins bien gaulé qu'Ariane Anderson mais apparemment plus sérieux.

Ariane Anderson, directrice des ventes de Surgisphere... et prostituée :


Il a procédé à deux études en « observant » (comme le Pr Raoult !) « la vie réelle ». Sauf que... il s'est contenté des chiffres du Système National des Données de Santé et qu'il a fait autant de bévues qu'avec une modélisation. La différence, c'est qu'une modélisation mathématique, on n'y comprend rien. En revanche les chiffres de base de l'étude du Pr Mahmoud Zureik sont à portée de main. Il suffit de les comparer avec ceux de l'Insee pour voir l'embrouille. Certes, tous les moyens sont bons pour arriver à la conclusion « tous les vaccins contre la Covid-19 sont hautement efficaces et ont un effet majeur sur la réduction des risques de formes graves de Covid-19 chez les personnes âgées de 50 ans et plus en France en vie réelle ». Mais comment prendre cela au sérieux, quand les données de base sont fausses ?
  • La première étude compare 7,7 millions de vaccinés de 50 à 74 ans à 7,7 millions de non-vaccinés. Bingo ! Le ministère de la Santé compte dans cette classe d'âge 16 302 772 vaccinés (en juillet 2021, date de fin de l'étude) sur 20 495 198 personnes de 50 à 74 ans (selon les dernières estimations de l'Insee en mars 2021). Il ne reste donc que 1 885 676 personnes de 50 à 74 ans qui ne sont pas vaccinées. On retire ces 1 885 676 non vaccinés de l'échantillon de l'étude (7,7 millions). Il reste donc 5 814 324 non vaccinés imaginés par Mahmoud Zureik. De quel chapeau sortent-ils ? Lançons un appel !
  • La deuxième étude est censée observer 7,2 millions de personnes de plus de 75 ans. Or l'Insee (voir tableau ci-dessous) n'en compte que 6 409 568. Que ceux qui auront trouvé les 790 432 personnes âgées de plus de 75 ans qui manquent à l'appel nous écrivent !
  • L'étude est totalement manipulée puisqu'elle fait des comparaisons entre un groupe vacciné à une période de l'année et un groupe non-vacciné à une autre période, aboutissant aux résultats que l'on souhaite obtenir dès le départ. Ainsi un groupe de non-vaccinés est observé pendant une période d'épidémie élevé puis comparé à un groupe de vaccinés une fois l'épidémie terminée. Le premier groupe subira plus de décès et le second moins, non pas parce qu'il sera vacciné, mais parce que l'épidémie aura cessé. Mieux ! une personne sera comptée deux fois : une fois non vaccinée et une deuxième fois dans la poursuite de l'étude, lorsqu'elle sera vaccinée.
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Patrice Gibertie a eu la patience de décortiquer les chiffres bidons de cette « étude » dont le but est de vendre une troisième dose, puis une quatrième... bref en faire une habitude, une rente. Cette « étude » ne démontre en aucun cas l'efficacité du vaccin, en revanche, elle démontre la capacité du gouvernement et des médias à prendre les Français pour des imbéciles. Conclusion : la différence entre le Pr Mahmoud Zureik et Ariane Anderson, ce sont évidemment les mensurations, pour le reste...