La crise sanitaire de la COVID-19, la panique croissante (de mois en mois) qui a saisi les gouvernants et l'émergence envahissante de technologies vaccinales modernes (et supposées efficaces) a rompu les barrages qui, jusqu'à récemment, freinaient les ingénieurs et académiciens appointés par l'industrie pour l'utilisation des technologies génétiques dans les maladies cardiovasculaires.

piquouze
Je n'ai rien contre les innovations techniques en médecine à condition qu'elles soient réellement utiles et bien évaluées avant d'être largement administrées à des populations fragiles.

Bien évaluées dans mon esprit tordu veut dire : évaluées par des vrais experts vraiment indépendants !

En d'autres termes, l'état d'esprit commercial habituel dans notre monde [les technologies permettent le développement de nouveaux traitements avec des profits substantiels pour les héroïques innovateurs...] doit être secondaire par rapport aux états d'esprit scientifiques, éthiques et évidemment médicaux.

Les profits doivent être la conséquence d'un réel progrès médical et pas l'objectif primordial des innovations techniques, indépendamment des réels effets sanitaires, comme c'est habituel dans les sociétés modernes et comme nous l'avons vu avec les vaccins anti-covid.

On l'a compris, ce n'est pas parce que des universitaires appointés crient au miracle a posteriori qu'il faut y croire ; c'est une banalité !

Seules des évaluations a priori par des vrais experts vraiment indépendants sont crédibles !

Pourquoi je m'inquiète aujourd'hui à propos de la médecine cardiovasculaire ?

Parce que des publications très inquiétantes indiquent que, tous les barrages ayant cédé, des nouvelles technologies génétiques sont proposées pour la prévention de l'infarctus et de l'AVC et elles sont très inquiétantes.

Pourquoi ?

Parce qu'il ne s'agit plus d'utiliser une technique de manipulation génétique en laboratoire avec une application humaine secondaire (Vaccins ARN messager ou vaccins vivants contenant des virus génétiquement modifiés) mais de modifier définitivement les gènes des humains sous prétexte, en modifiant leur physiologie « naturelle », de les protéger des pathologies cardiovasculaires.

Pendant cette époque de folie où les gouvernants et leurs complices académiques se croient tout permis, je m'inquiète.

Je vais donner deux ou trois exemples.

Commençons par le célèbre académicien américain aux ordres de l'industrie depuis des lustres et fervent défenseur des théories fumeuses du cholestérol le plus bas possible, le fameux Peter Libby.

Libby
C'est publié dans Nature Reviews Cardiology (volume 18) en août 2021. C'était une revue respectable il y a quelques années, elle ne l'est plus !

D'abord, une inimitable revue historique des progrès accomplis dans la prévention des maladies cardiovasculaires depuis la deuxième moitié du XXe siècle (ci-dessous) ; je ne montre qu'une partie du tableau (à partir de 1976).

cardio
On le voit, pour l'héroïque Peter Libby qui lui-même n'a rien fait, les progrès contre ces maladies dépendent des innovations technologiques.

Et parmi ces dernières (après le miracle des statines), les bricolages autour de l'inhibition de la PCSK9, les idioties de l'essai CANTOS (avec un anti-inflammatoire) et les nouveaux antidiabétiques...

Je ne vais pas insister sur ces fausses innovations et pas non plus sur Peter Libby ; son grand âge expliquant sans doute en partie ses niaiseries.

Il y a beaucoup plus inquiétant.

Certains apprentis sorciers prétendent aujourd'hui modifier nos gènes humains par des techniques nouvelles de manipulation génétique, « in vivo CRISPR base editing » (ci-dessous).

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En temps habituels, une recherche absurde conduite chez les primates (pauvres bêtes) ne m'auraient pas fait trop peur. J'en ai vu d'autres depuis 45 ans que je fréquente les labos de recherche internationaux.

Mais nous vivons une époque tellement folle (où les idées sur les technologies scientifiques voisinent avec le délire...) que je crains le pire !

Après (en cours) d'hystérie vaccinaliste totalement irrationnelle, je crains le pire !

Voltaire, au secours !