uni contre l'apertheid
Uni contre l'apertheid.
Les non vaccinés et ceux qui refusent le Pass vaccinal sont désormais ostracisés par le pouvoir politique. Pire, ils perdent leur statut de sujets de droit et de soins aux yeux de quelques médecins qui refusent de les soigner, quelle que soit leur maladie. L'urgence est de les protéger et de refuser ce qui ressemble de plus en plus à une chasse pour se débarrasser physiquement de ces récalcitrants. L'ignominie est à nos pieds et cela est insupportable.

L'échappée criminelle et décomplexée des partisans de l'ordre

Le 30 décembre 2021, dans un tweet rédigé avec retenue et élégance, André Bercoff a pris acte que pour certains, « à mots couverts, en douceur, à bas bruit, lentement mais sûrement », il s'agit « de mettre en place une solution finale du problème des non vaccinés ».

André Bercoff est un homme cultivé et lucide. Un tel tweet n'est pas rédigé sur un coup de tête. Utiliser l'expression « solution finale » n'est pas sans réveiller l'écho du crime commis au cours de la seconde guerre mondiale par des salopards contre un peuple, des enfants, des femmes et des hommes. Certains pousseront des cris d'orfraie par l'évocation de cet écho mais leurs cris seront l'aveu d'une culpabilité cachée ou le signe de leur bêtise. André Bercoff a bien pris soin d'évoquer UNE solution finale et non LA solution finale, cette dernière restant indissociablement rattachée à l'histoire douloureuse du peuple juif et restant encore, et je l'espère pour toujours, jamais dépassée dans l'horreur.

Tout récemment, Aurore Bergé s'offusquait toujours sur Twitter de l'intervention de René Chiche qui accusait de fascistes ceux qui soutenaient la mise en place du pass vaccinal et la ségrégation d'une partie des Français. Aurore Bergé, par culpabilité non assumée ou par bêtise, nul ne le sait, a aussitôt accusé M. Chiche de faire des amalgames avec l'époque du régime nazi et pétainiste, et de faire référence au sort réservé aux juifs en raison de leur religion. J'ai moi-même répondu à Mme Bergé en précisant que l'analogie avec le traitement des juifs sous Vichy ne se faisait pas sur le critère de la ségrégation (pour eux la religion, pour les non vaccinés, le refus de se faire injecter un produit expérimental) mais sur le principe même de la ségrégation. Pour toute réponse, cette élue de la République m'a bloqué sur Tweeter. Mme Bergé n'a donc aucun argument valable à placer dans le débat et ne se montre guère disponible pour échanger avec des Français. Elle préfère donc aller pleurnicher sur les plateaux de télévision et voir son « quart d'heure de gloire » perpétuellement renouvelé à coup de jérémiades sur le sort injuste qui lui est fait : ridicule, pathétique et risible.

Tout récemment encore, le Canard Enchaîné (29 /12) faisait fuiter une déclaration du président de la République pour qui : « faire peser les contraintes sur les non vaccinés reste notre boussole absolue ». Cette immonde déclaration digne d'un satrape, outre qu'elle révèle que le président semble avoir perdu le Nord, n'est pas sans rappeler ce texto « On les aura ces connards » qui aurait été envoyé à Olivier Véran par Emmanuel Macron. Je ne crois pas que l'existence de ce texto aurait fait l'objet d'un démenti. Tout cela empeste la médiocrité sous lambris.

Plusieurs personnalités, entendons ici personnes ayant accès à des médias de masse, se sont distinguées par de sordides déclarations :
Mme Anastasia Colosimo (Docteur en sciences politiques) déclare que « laisser mourir les non-vaccinés est un bon moyen de sélection naturelle » (24h Pujadas le 27/12 à 18h53 pour la séquence, sur LCI).

Olivier Véran, à propos des réfractaires à la vaccination expérimentale : « c'est un magma de gens qui se sont enkystés dans une forme de contestation pouvant prendre parfois des allures pas loin d'une forme de délire ».

Le député Sébastien Huyghe (LR), dans le cadre de l'étude du projet de loi pour l'instauration du Pass vaccinal, a même proposé qu'une partie des frais d'hospitalisation restent à la charge des patients covid non vaccinés, ou n'ayant pas de Pass vaccinal à jour. Heureusement, son amendement a été rejeté à l'Assemblée nationale.

Eric Caumes, soi-disant médecin, a proposé de faire signer un papier aux non-vaccinés par lequel ils acceptent de ne pas recevoir de soins en cas de contamination (La Matinale sur Cnews).
Eric Caumes, Sébastien Huyghe et tous ceux qui proposent que les non vaccinés payent leur hospitalisation, leur soins, voire renoncent à toute forme de soins, oublient que les non vaccinés, comme tout le monde, payent déjà l'hôpital et leurs soins par leurs impôts et leurs cotisations sociales. Ces gens n'ont aucun repère républicain.

Enfin, de plus en plus de Français non vaccinés rencontrent des difficultés pour se faire soigner pour des pathologies autres que la Covid. Des personnes, suivant des protocoles anticancéreux, se voient refuser l'accès à l'hôpital, d'autres se font menacer de ne plus avoir de soins si elles n'obtempèrent pas avec le vaccin expérimental et d'autres, ayant eu des effets secondaires graves à la suite d'une deuxième dose de Pfizer, se voient obligées par leur médecin de prendre la troisième dose.

Devant un tel désastre civilisationnel, il est difficile de ne pas partager l'analyse d'André Bercoff selon lequel on perçoit bien que pour certains, il s'agit « de mettre en place une solution finale du problème des non vaccinés ».

L'urgence de se protéger par la mise en place d'alternatives solidaires

Le pouvoir et ses soutiens semblent désormais en roue libre. Peut-être sont-ils allés trop loin dans l'ignoble pour pouvoir songer à s'arrêter. Il est vrai, plus rien ne sera comme avant. Les preuves des mensonges ne cessent de s'accumuler. Ces preuves sont désormais trop nombreuses et irréfutables pour que ces gens renoncent à leur stratégie mortifère et décident de mettre un terme à ce cauchemar. Ils ne le peuvent pas et cette impossibilité de renoncer les rend plus dangereux qu'ils ne l'étaient il y a un an. En clair, certains n'ont plus rien à perdre et nous, opposants à cette folie, sommes en grand danger : qui et quelles institutions peuvent nous protéger ? Le Conseil constitutionnel, le Conseil d'Etat et le Parlement sont devenus des bornes d'enregistrement de décisions qui ne se discutent plus. La cosmétique démocratique a du mal à résister au moindre regard.

Les populations se retrouvent face à des individus sans scrupules, sans limites et d'une dangerosité extrême. Ces individus qui hantent les salons, les couloirs du pouvoir et les plateaux de télévision constituent le fameux magma cité par M. Véran. Ces élites de l'imposture se sont enkystées dans une forme de perversion et de négation du réel pouvant prendre parfois des allures pas loin d'une forme de délire. Ce qui est remarquable avec ces individus, c'est qu'il s'agit d'inverser leurs propos pour accéder à la vérité. Quand M. Véran parle indélicatement des réfractaires au vaccin expérimental, il ne songe et ne parle en fait que de lui-même et de ses acolytes...

Le pays semble partagé en deux. La ligne de fracture n'est pas entre les vaccinés et les non vaccinés comme souhaite le faire croire le pouvoir. La ligne de fracture sépare ceux qui ont encore le respect des droits fondamentaux et des valeurs humanistes : vaccinés et non vaccinés qui ont conscience des déviances en cours et les autres, ceux qui ne trouvent rien à redire au Pass vaccinal, aux mesures liberticides et sans aucun impact sanitaire, ceux qui trouvent normal de laisser mourir par une sorte de sélection naturelle les Français qui refusent de se soumettre aux diktats du pouvoir. Précisons, pour que tout soit clair, que tout vacciné d'aujourd'hui est potentiellement un non vacciné de demain sitôt sera refusée la 3e, la 4e ou la Ne dose de vaccin expérimental.

De façon urgente, ceux qui refusent la soumission, aux premiers rangs desquels se trouvent les personnes aujourd'hui considérées comme non vaccinées, doivent faire l'objet d'une protection contre les atteintes à leur personne qui arrivent déjà. Pour beaucoup, la perspective de voir un médecin ou d'aller à l'hôpital relève désormais du cauchemar et d'un pari redoutable : sera-t-on accueilli en tant que patient pour la pathologie qui motive la venue à l'hôpital ou sera-ton reçu comme un pestiféré, un paria qui mérite de mourir faute de s'être soumis ? Une jambe cassée sera-t-elle laissée sans soin au motif que cette pauvre jambe est rattachée à un être non vacciné ?

Il devient impératif de se rassembler et d'identifier, sur un territoire, un réseau de médecins et d'hôpitaux qui n'ont pas totalement basculé dans la séduction d'une solution finale pour se débarrasser du magma de citoyens réfractaires, selon la terminologie des fausses élites au pouvoir.

Fabrice Di Vizio a proposé la création d'une association des non vaccinés, d'un site internet dédié à ceux qui ne vont pas bien. Ce sont de bonnes idées mais elles doivent se concrétiser et très vite. Il est impossible à un homme seul, fût-il aidé par son épouse, sa famille et ses collaborateurs, de tout faire et d'être partout. Il est urgent de proposer ses services. Il est urgent de remobiliser ce qui existe en local (BonSens, Réinfocovid) pour tisser des réseaux de soins et de prévention de la maltraitance des individus. Le militantisme de distribution de tracts ou de collages d'autocollants a ses limites aujourd'hui. Il faut passer à la vitesse supérieure et agir en priorité en faveur de ceux qui sont stigmatisés et qui ne savent plus comment faire pour accéder aux soins sans avoir peur d'être insultés ou chassés d'un service pourtant financé par leurs impôts.

L'urgence est de ne pas se disperser et de ne pas se faire concurrence. Fils de Pangolin, en son temps, avait eu la génialissime idée de construire une plateforme web, Infovf.com, qui rassemble toutes les productions de la réinformation. Aujourd'hui, il serait utile de créer une plateforme, un site qui regroupe et renvoie aux principales initiatives des Brusa, Di Vizio, Guyon, Philippot, Wonner, LaissonsLesPrescrire etc... Comme en 1940, peu importe de savoir si untel est de gauche, de droite, royaliste, vegan, républicain, catholique, juif, protestant, musulman, athée. Aujourd'hui, le seul dénominateur commun à ceux qui se rassemblent est le refus d'une société de l'apartheid qui normalise la ségrégation et dans laquelle on peut dire impunément devant des millions de téléspectateurs que si un non vacciné meurt, c'est une forme de sélection naturelle. Un collectif s'est créé et peut servir d'exemple sur la dynamique à enclencher : Se Réveiller-C'est S'informer. Pour inverser les mots orduriers de M. Véran, il faut qu'il sache qu'il y a vraiment peu de chance que les gens de son espèce puissent passer entre les gouttes du mépris et demain de la justice.