Pourquoi les médias se mettent-ils désormais à minimiser l'hystérie Covid qu'ils ont jusqu'à aujourd'hui entretenue ? Est-ce parce que la « pandémie » est vraiment terminée ? Ou s'agit-il d'un élément important du processus de manipulation des esprits [particulièrement accéléré depuis près de deux ans - NdT] ?
Vivre avec le Covid
© Inconnu« Covid, je suis rentré à la maison ! »
Ces derniers jours, voire ces dernières semaines, nous avons assisté à une nette modification de l'attitude des médias mainstream face à la « pandémie » de Covid.

De nombreux exemples de ce que l'on pourrait qualifier de « dissidence » se sont produits, si les médias n'étaient pas aussi étroitement contrôlés. Mais, puisque les médias sont étroitement contrôlés, nous devons le qualifier de changement apparent du message.

Le Dr Steve James, consultant en anesthésie, a confronté le ministre britannique de la santé, Sajid Javid, sur la faiblesse de la science qui soutient les obligations vaccinales [anti-Covid-19 - NdT. Notez que cette confrontation a été diffusée sur Sky News :

Traduction : « La science n'est pas assez solide ».

« Regardez le moment où un consultant hospitalier non vacciné interpelle le ministre de la Santé Sajid Javid au sujet de la politique gouvernementale de vaccins COVID obligatoires pour le personnel du Service national de santé. »
Il y a quelques jours, le Dr Rochelle Walensky, directrice du CDC, a participé à l'émission « Good Morning America » pour parler de la vague « Omicron », et a fini par souligner que la plupart des décès « Omicron » présentent [à la base - NdT] de multiples comorbidités.
Note du traducteur : En effet, selon le CDC, « plus de 75 % des décès Covid se sont produits au sein d'une population qui était atteinte d'au moins quatre comorbidités. » et « 94 % des décès Covid se sont produits au sein d'une population qui présentait des problèmes de santé. »

On peut en effet parler d'un virage à 180° !!! Ou du moins, c'est à cela que ça ressemble...
Dans une autre interview, avec Fox News, le Dr Walenksy a déclaré que le CDC allait publier des données sur le nombre de personnes décédées à cause du Covid, et sur le nombre de personnes décédées avec le Covid.

Tout ceci soulève une série de questions importantes.
  • Pourquoi le directeur du CDC s'engage-t-il (apparemment) dans ces argumentations sceptiques quant au Covid après avoir prétendu pendant deux ans qu'elles n'existaient pas ?
  • Pourquoi Sky News a-t-elle diffusé, puis tweeté, le clip vidéo d'un médecin défiant le ministre de la Santé ?
  • Pourquoi The Guardian publie-t-il des titres tels que « Il faut mettre fin aux vaccinations massives et vivre avec le Covid, selon l'ancien Monsieur vaccins », et pourquoi cite-t-il des membres du personnel médical qui affirment que nous devons « traiter le Covid comme la grippe » ?
  • Pourquoi de nouvelles études selon lesquelles les cellules T de rhumes ordinaires peuvent « vous protéger du Covid » sont-elles mises en avant par les médias mainstream ?
On ne peut pas nier que le discours change et qu'ils lèvent le pied dans la narration [jusque-là hystérique - NdT]. Un nouveau chapitre s'ajoute au récit : celui de « vivre avec le Covid ».

Depuis plus d'un mois, c'est une expression à la mode dans toute la presse occidentale.

Le 1er décembre, Forbes titrait :
« Pourquoi le Covid-19 endémique sera une cause de célébration. »
Un article qui affirmait, entre autres, que « le Covid-19 endémique ne sera pas pire que la grippe saisonnière ». Ce sentiment a est désormais répété ad nauseum dans de nombreux médias.

Nous avons déjà mentionné l'article du Guardian du 8 janvier, mais il y a aussi un article antérieur daté du 5 décembre et intitulé « De la pandémie à l'endémie : voici comment nous pourrions revenir à la normale ».

CNBC a publié trois articles presque identiques sur ce sujet en l'espace de deux semaines :
« La pandémie de Covid pourrait prendre fin l'année prochaine, selon les experts - voici à quoi cela ressemble, et comment les États-Unis pourraient y parvenir » — 9 décembre
« La pandémie pourrait prendre fin en 2022 - selon les experts médicaux, voici à quoi une vie 'normale' pourrait bientôt ressembler » — 15 décembre
« Omicron pourrait flamber à travers les États-Unis - et potentiellement accélérer la fin de la pandémie de Covid, selon un expert » — 22 décembre
Le jour de l'an, Vox a publié un article intitulé :
« Malgré Omicron, le Covid-19 va devenir endémique. Voici comment. »
Bloomberg annonce qu'Omicron marque la fin de « la phase aiguë de la pandémie ».

Hier encore, The New York Post titrait : « Le Covid deviendra endémique d'ici la fin de l'année, selon l'ancien chef du groupe de travail de Biden », et USA Today posait la question « La pandémie change. Omicron apportera-t-il une nouvelle normalité pour le Covid-19 ? »

Et plus tôt dans la journée, Channel 4 a affirmé que « Le Covid en 2022 » signifie « apprendre à vivre avec le virus ».

Le message n'est pas seulement véhiculé par les médias. Des rapports indiquent que « vivre avec le Covid » sera la stratégie du gouvernement britannique à l'horizon 2022, avec une publication officielle sur ce sujet attendue « dans les semaines à venir ».

Ainsi, « vivre avec le virus » va être ajouté au vocabulaire de la narration Covid aux côtés de « aplatir la courbe » et de « la nouvelle normalité ». Mais qu'est-ce que cela implique réellement ? Quand ils disent « vivre avec le Covid », que veulent-ils vraiment dire ?

Tout d'abord, ne commettons pas l'erreur de faire confiance à un gouvernement, un média mainstream ou un « expert », simplement parce qu'ils commencent à dire 20 % de la vérité. Ce sont des menteurs, ils ont un dessein, c'est toujours vrai, et vous ne devriez jamais l'oublier, même quand — ou plutôt surtout quand — ils vous disent soudain ce que vous voulez entendre. Ils ne reconnaissent pas soudainement avoir eu tort. Ils ne font pas volte-face, ils ne corrigent pas leurs erreurs, ils ne retrouvent pas la raison et ils ne changent pas de camp. Il n'ont pas abandonné leurs convictions antérieures. Aucune vague de mauvaise conscience ne traverse l'élite [elle n'en a pas - NdT].

Ils ont un objectif. Ils ont toujours un objectif. Vous devriez également chasser de votre esprit toute idée de « retour à la normale ». Ce n'est pas le cas. Comment le savons-nous ? Parce qu'ils l'ont dit.

La moitié des articles qui parlent de « vivre avec le Covid » expliquent en détail comment les choses ne changeront pas vraiment. Prenez celui-là, tiré du Guardian d'hier [9 janvier - NdT] :
« Vivre avec le Covid ne signifie pas forcément renoncer à toute mesure de protection. »
Il indique que le Covid pourrait bientôt devenir endémique, que les tests de dépistage de masse sur les personnes asymptomatiques pourraient être contre-productifs et qu'il faudrait peut-être y mettre un terme, mais rien ne change en ce qui concerne les masques ou les [soi-disant - NdT] vaccins et tout cela laisse la porte grande ouverte à un nouveau « variant » qui pourrait à l'avenir déclencher d'autres confinements :
« Vivre avec le Covid ne doit pas signifier inverser toutes les mesures de protection. Si une meilleure ventilation et des masques faciaux réduisent l'impact des maladies respiratoires hivernales, c'est un point positif, même si le Système de santé n'est plus sous la menace imminente d'être débordé. Nous devrons également rester vigilants face à la menace de nouveaux variants qui pourraient encore nous amener à revenir en arrière. Aucune garantie n'existe quant au fait qu'un autre variant, plus infectieux et plus virulent qu'Omicron, puisse à l'avenir émerger. Les scientifiques affirment que le soutien des efforts de vaccination à l'échelle mondiale sera crucial pour sécuriser le chemin vers la normalité. »
Les masques, le télétravail et la distanciation sociale dans les endroits bondés pourraient tous rester dans les parages, selon l'un des articles de CNBC mentionnés ci-dessus. Et « les rappels d'injection Covid pourraient bien se transformer en vaccins annuels comme ceux contre la grippe ». Pendant ce temps-là, les « experts » nous avertissent que même lorsque le Covid sera devenu endémique, nous devrons nous préparer à des « flambées » tous les trois ou quatre mois. Il semble bien que « vivre avec le virus » signifie maintenir le statu quo, assouplir quelques restrictions, mais laisser la voie libre à de nouvelles vagues de peur hystérique et paranoïaque si le besoin s'en fait sentir.

Mais pourquoi ? Pourquoi font-ils cela maintenant ? Il se pourrait qu'il y ait des scissions et des dissensions, voire des fissures dans les allées du pouvoir. Il est possible que certains membres du grand club suprême souhaitent à ce stade mettre un terme à la pandémie, par crainte que toute avancée supplémentaire sur la voie de la « Grande réinitialisation » ne mette en péril leur propre position ou leur propre richesse.

Peut-être.

Ce qui me semble le plus probable, c'est qu'ils ont le sentiment d'être déjà allés trop loin, et que pousser plus loin pourrait faire voler en éclats tout leur scénario.

Pour utiliser une métaphore appropriée, imaginez le programme de la « Grande réinitialisation » comme une armée d'invasion, traversant ville après ville, remportant bataille après bataille et brûlant tout sur son passage. Il arrive un moment où vous devez vous arrêter. Vos lignes d'approvisionnement sont tendues, vos hommes sont fatigués et leur nombre diminue, et les citoyens soumis à l'occupation opposent de plus en plus de résistance. Persistez néanmoins, et toute votre stratégie pourrait s'effondrer.

Dans cette situation, il faut se retirer sur une position défendable et la fortifier. Vous ne rendez pas les terres que vous avez prises, ou du moins pas en grande partie, mais vous cessez d'avancer. Les gens dont vous avez envahi les terres, si fatigués de se battre, seront tellement heureux que la guerre soit terminée qu'ils seront soulagés par ce répit avant de réaliser à quel point les terres qui leur ont été prises sont nombreuses. Ils pourraient même affirmer « qu'ils les gardent, à condition qu'ils cessent de nous attaquer ». C'est ainsi que fonctionnent les conquêtes, depuis l'époque de la Rome antique et au-delà. Un cycle d'agressions suivi de fortifications.

Lorsque nous passerons de « pandémie » à « endémie », nos droits [supprimés en raison d'une soi-disant crise - NdT] ne nous seront pas rendus, les injections, la surveillance et le climat de peur et de paranoïa subsisteront, mais les gens seront tellement soulagés par la trêve dans la campagne d'effroi et de propagande qu'ils cesseront de résister. Ils ne riposteront pas, et la « nouvelle normalité » deviendra littéralement juste ça, normale.

Ils donneront probablement leur feu vert au financement de tout ce que Bill Gates voudra faire pour s'assurer que « le Covid soit la dernière pandémie ». Et puis, un jour, lorsque les gens seront à nouveau sages et dociles, un nouveau variant fera son apparition, ou encore nous aurons besoin d'un « confinement climatique », et la pression pour le contrôle de tous les aspects de nos vies reprendra de plus belle. La meilleure chose que nous puissions faire à ce stade est de ne pas tomber dans le piège.

La presse, les politiciens et Big Pharma ne viennent pas tous de découvrir la vérité, ils utilisent simplement quelques petites parties de la vérité qu'ils ont [à dessein - NdT] ignorées pendant deux ans pour fortifier leur position. Mais ce n'est pas une mauvaise chose pour autant. Le fait même qu'ils ressentent le besoin de le faire montre que la résistance se développe, et qu'ils essaient de nous endormir.

Ce serait le pire moment pour arrêter de se battre.
Note du traducteur : Et pour votre information, ça ne peut pas être fini, puisqu'il il ne faut jamais présumer de l'issue d'un événement qui est toujours en cours.

On peut cependant suspecter que ce changement d'orientation dans les messages ne sert qu'à déblayer le terrain narratif pour mettre en place la phase suivante qui devrait être introduite rapidement :
  • des « chocs » environnementaux qui mèneraient à d'éventuels confinements climatiques,
  • des pénuries croissantes de nourriture et de chauffage,
  • un chaos économique et inflationniste,
  • la mise hors service et/ou le remplacement d'Internet,
  • sans oublier de mentionner des « problèmes » avec la Russie,
  • voire une cyber-attaque mondiale...
Cette liste n'est pas exhaustive et le choix est large.

En d'autres termes, ces monstres pourraient bien ouvrir un deuxième front très bientôt, car comme l'aurait dit Virgile dans l'Énéide, et en se référant au Cheval de Troie :
« Je crains les Grecs, même lorsqu'ils font des cadeaux. »
Source de l'article initialement publié en anglais le 10 janvier 2022 : Off Guardian
Traduction et emphases : Sott.net