
Depuis samedi matin, la probabilité « a encore augmenté », précise la BBC, à Londres. « L'éruption pourrait intervenir dans la péninsule », au sud-ouest de la capitale Reykjavik, « ou au large ». Dans le second cas de figure, « le contact entre la roche extrêmement chaude et l'eau provoquerait une explosion et la formation d'un nuage de fumée potentiellement propulsée à plusieurs kilomètres de hauteur », décrit Sky News.
Une éruption tous les quatre ans en moyenne
« C'est une situation à laquelle nous n'avions plus été confrontés » depuis l'éruption sur l'île Heimaey en 1973, lorsque la population, prise de court, avait dû évacuer dans la précipitation, selon Víðir Reynisson, interrogé par l'Iceland Monitor. Le chef de la protection civile l'assure, auprès du journal en langue anglaise, « il n'y a aucune façon d'écarter la possibilité qu'une cheminée volcanique s'ouvre à Grindavik ».
En moyenne, une éruption se produit tous les quatre à cinq ans sur l'île de 370 000 habitants, située sur la dorsale médio-atlantique, où les plaques tectoniques nord-américaine et eurasienne s'écartent de 2 centimètres par an.
« Le système volcanique de Reykjanes était inactif depuis 800 ans jusqu'à l'éruption de mars 2021, indique Sky News. Deux autres se sont produites depuis, mais la quantité de magma repérée ces derniers jours sous la surface serait cette fois considérablement plus importante. »
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