Navalny
© Maximov/AFP/Getty ImagesAlexei Navalny
L'apparition de cette nouvelle est intervenue à un moment étrangement bien choisi ...
Poutine doit payer pour le "meurtre" de Navalny, disent les dirigeants du monde - Telegraph, 17 Fev. 2022

Dans un discours prononcé à la Maison Blanche, Joe Biden a déclaré que le président russe était "responsable" de la mort de Navalny, tandis que David Cameron, le ministre des Affaires étrangères, a déclaré : « La Russie de Poutine a fabriqué de toutes pièces le meurtre de Navalny. La Russie de Poutine a fabriqué des accusations contre lui, l'a empoisonné, l'a envoyé dans une colonie pénitentiaire arctique et maintenant il est mort tragiquement. »
"Poutine doit rendre compte de ce qui s'est passé. Personne ne devrait douter de la nature épouvantable de son régime".

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a déclaré que Navalny avait été "lentement assassiné par le président Poutine et son régime, qui ne craignent rien de plus que la dissidence de leur propre peuple".

Biden, qui avait promis en 2021 des conséquences "dévastatrices" si M. Navalny mourait en prison, a déclaré qu'il envisageait "toute une série d'options" en réponse.

Il a exhorté les législateurs républicains à adopter un programme d'aide de 95 milliards de dollars pour l'Ukraine, qui est au point mort après son approbation par le Sénat, en déclarant que "l'histoire nous regarde".

Interrogé sur le fait de savoir si la mort de Navalny convaincrait les dirigeants Républicains de renoncer à leur opposition au projet de loi, il a répondu : « J'espère que cela aidera ».

L'épouse de Navalny a exhorté la communauté internationale à punir Poutine pour la mort de son mari lorsqu'elle a appris la nouvelle peu avant de prendre la parole lors d'une conférence à Munich.
Daniel McAdams @DanielLMcAdams - 15:40 UTC - 16 février 2024

Quelle incroyable coïncidence que la femme de Navalny ait assisté à la conférence sur la sécurité de Munich ce week-end, lui offrant une scène mondiale juste au bon moment... Wow !

max seddon @maxseddon - 14:25 UTC - 16 fév 2024

Yulia, l'épouse de Navalny, à la conférence de Munich sur la sécurité :

"Si c'est vrai, je veux que Poutine, son entourage, les amis de Poutine et son gouvernement sachent qu'ils seront tenus pour responsables de ce qu'ils ont fait à notre pays, à ma famille et à mon mari. Et ce jour viendra très bientôt".




Lord Bebo @MyLordBebo - 16:49 UTC - 16 février 2024

La femme de Navalny comme une veuve éplorée, s'est-elle effondrée en larmes à Munich ?

Nan, elle a souri, tenu un discours et (a été) couverte d'applaudissements.

Laissez-moi deviner qu'elle est le nouveau leader de l'opposition ? L'histoire s'écrit d'elle-même.

Lord Bebo @MyLordBebo - 15:20 UTC - 16 février 2024

BREAKING : La femme de Navalny est à la conférence sur la sécurité de Munich et tient un discours :

"Je veux que le président russe, son entourage, ses amis et son gouvernement sachent qu'ils seront tenus pour responsables de ce qu'ils ont fait à mon pays, à ma famille et à mon mari.

Ce jour viendra très bientôt !"


Rappelons quelques points qui ont montré que rien dans l'affaire de l'empoisonnement présumé de Navalny n'est ce qu'il semble être :
Russians With Attitude @RWApodcast - 12:56 UTC - 16 Fev. 2024

La partie la plus bizarre de l'histoire de Navalny, c'est quand il a été empoisonné et qu'une mystérieuse citoyenne britannique - Maria Pevchikh - est apparue de nulle part. Personne ne savait qui elle était. Elle a récupéré les bouteilles d'eau censées contenir du novichok et les a apportées en Allemagne. Il a été révélé qu'elle dirigeait secrètement le service d'enquête de l'organisation de Navalny depuis le début.

Le plus drôle, c'est que personne n'était au courant de son existence avant l'empoisonnement. Et les choses n'ont fait qu'empirer à partir de là pour Alexey. Coma, lente convalescence, arrestation, prison et mort.

Avec les anglophones, il ne faut jamais rester détendu.


De nombreux autres détails font de l'empoisonnement présumé d'Alexei Navalny une affaire assez curieuse :
Le 20 août 2020, Alexei Navalny, figure de l'opposition russe et militant anticorruption, a été empoisonné par l'agent neurotoxique Novichok et hospitalisé dans un état grave. Au cours d'un vol entre Tomsk et Moscou, il est tombé malade et a été transporté à l'hôpital d'Omsk après un atterrissage d'urgence, où il a été plongé dans le coma. Deux jours plus tard, il a été évacué vers l'hôpital Charité de Berlin, en Allemagne. L'utilisation de l'agent neurotoxique a été confirmée par cinq laboratoires certifiés par l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).
Regardez la date de l'empoisonnement présumé, le 20 août 2020, et comparez :
PROJET DE RAPPORT DE L'OPCW SUR LA MISE EN OEUVRE DE LA CONVENTION SUR L'INTERDICTION DE LA MISE AU POINT, DE LA FABRICATION, DU STOCKAGE ET DE L'EMPLOI DES ARMES CHIMIQUES ET SUR LEUR DESTRUCTION EN 2020

EC-97/CRP.1 - page 10

Assistance technique à un Etat partie

1.41 A la demande de l'Allemagne, le 20 août 2020, le Secrétariat a déployé une équipe pour effectuer une visite d'assistance technique (TAV) en relation avec l'empoisonnement présumé d'un citoyen russe. La TAV s'est limitée à la collecte d'échantillons biomédicaux. Les échantillons ont été envoyés à deux laboratoires désignés par l'OIAC. ...
L'Allemagne a donc appelé l'OIAC le 20 août pour obtenir une assistance technique dans l'affaire Navalny. C'est le jour même où Navalny, toujours "en bonne santé", est monté dans un avion à Tomsk. Comment les Allemands avaient ils su ce qui les attendait ?

Gilbert Doctorow fait le point sur la réalité :
Mort d'Aleksei Navalny : les Britanniques l'ont fait !

L'invitation d'aujourd'hui était de parler d'une info de dernière minute, la mort signalée dans une colonie pénitentiaire isolée de Yamalo-Nenets du chef de l'opposition russe Aleksei Navalny, à l'âge de 47 ans. Un coup d'œil à la dernière édition en ligne du Financial Times a confirmé que Navalny était effectivement décédé et a présenté les commentaires d'hommes d'État occidentaux de premier plan condamnant ce qu'ils considèrent comme le dernier assassinat par Vladimir Poutine de militants éminents qui s'opposent à son pouvoir. Le secrétaire d'État américain Antony Blinken, le président du Conseil européen Charles Michel et le chancelier allemand Olaf Scholz faisaient partie de ceux qui s'étaient déjà exprimés devant les micros et qui lisaient le même texte anti-Poutine.

En bref, ce qui s'est passé en Occident cet après-midi est une nouvelle campagne visant à vilipender Vladimir Poutine sur la scène internationale, sur la base d'un décès qui, si je puis citer l'ancien Premier ministre britannique Theresa May, a été "très probablement" perpétré par les services de renseignement britanniques dans ce but précis.

Dans toutes les opérations sous faux drapeau menées par l'Occident contre la Russie depuis plus d'une décennie, j'ai soutenu que le vieux principe d'investigation romain du cui bono militait contre une quelconque implication du Kremlin. Il en va de même aujourd'hui : pourquoi Poutine voudrait-il assassiner Navalny, alors que l'homme est désormais largement oublié en Russie. Navalny est l'actualité d'hier et sa campagne "anti-corruption" n'est pas pertinente pour les Russes, en pleine lutte existentielle contre l'Occident collectif sur le territoire de l'Ukraine. Cependant, le meurtre de Navalny sert clairement les intérêts de ce même Occident collectif en tant qu'antidote au grand coup de Soft Power qu'a constitué l'interview de Vladimir Poutine par Carlson Tucker il y a tout juste une semaine et, peut-être plus important encore, les nouvelles brèves de Tucker montrant ses visites à la station de métro Kievskaya et à un supermarché Auchan dans le centre de Moscou. Il ne s'agit pas de Gilbert Doctorow publiant ses notes de voyage sur les marchés de Saint-Pétersbourg et touchant 10 000 lecteurs ; il s'agit de Tucker Carlson, avec une audience régulière aux États-Unis de 40 millions de personnes ou plus pour chacune de ses émissions, et un pic d'un milliard de vues pour la récente interview.

Au-delà de l'argumentation "cui bono", les preuves circonstancielles sont accablantes pour les Britanniques. Comme les Américains aiment à le dire, il y a des "empreintes digitales" des Britanniques partout dans la mort de Navalny. ...
Dans tous les cas d'empoisonnement d'un dissident russe, il y a des traces qui remontent jusqu'à la Grande-Bretagne. Regardez Berezovsky, Litvinenko, Skripals, Navalny ...

Le "Rule Britannia" ne peut plus être assuré par une flotte compétente. La propagande bon marché du MI-6, parfois créée à l'aide d'astuces de chimie de niveau secondaire, la remplace en se glorifiant.

Source : Moon of Alabama - 17 février 2024

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.