La bourse israélienne était la première place boursière importante à ouvrir de nouveau après la dégradation de la note américaine vendredi soir.
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Une trader à la bourse de Tel Aviv, le 13 octobre 2010. (REUTERS)
Les échanges de la Bourse de Tel-Aviv ont repris dimanche en fin de matinée après une suspension de 45 minutes consécutive à une importante baisse enregistrée dans le sillage de la dégradation de la qualité du crédit des Etats-Unis.

Selon la radio publique israélienne, l'indice TA-100 des cent premières valeurs de la Bourse de Tel-Aviv a plongé de 6,3% avant la suspension des échanges, au début de la semaine boursière.

De même source, le TA-25, l'indice qui regroupe les 25 plus importantes capitalisations du marché, a de son côté baissé de 5,5%. (BIEN 5,5) Les valeurs immobilières ont baissé de 7,4% et de nombreuses grandes sociétés ont plongé de 10%.

«Ce matin, le TA-25 a chuté de plus de 5%, et nous avons donc pris des mesures», a expliqué à l'AFP une porte-parole de la Bourse, Idit Yaaron.

«Les cotations ont commencé en anglais, puis ont été suspendues pendant trois à cinq minutes. Après quoi, nous avons vérifié les données et décidé que si une nouvelle chute de 5% devait être constatée il y aurait une nouvelle suspension de quelques minutes», a-t-elle ajouté en précisant que les baisses se sont finalement stabilisées après une suspension de 45 minutes.

Vendredi, l'agence Standard and Poor's a abaissé d'un cran la note attribuée à la dette publique des Etats-Unis, pour la première fois dans l'histoire de ce pays.

La Bourse de Tel-Aviv est l'une des rares Bourses au monde à être ouverte dimanche.

La chute enregistrée dans les échanges de la Bourse de Tel-Aviv survient au lendemain de manifestations massives à travers le pays contre le coût élevé de la vie, pour réclamer la justice sociale.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a indiqué qu'il entendait procéder à un train de réformes pour répondre à la contestation sociale d'une ampleur sans précédent, mais a mis en garde contre les éventuels risques de crise financière que ces réformes pourraient susciter.

(Source AFP)