La Science de l'Esprit
Selon une étude de l'Université de Toronto au Canada, la pratique de la musique augmenterait l'intelligence verbale des enfants, c'est-à-dire leur capacité de compréhension du discours d'autrui et leur propre expression. D'autres travaux de l'Université de Porto, au Portugal, montrent que la pratique régulière d'un instrument par un adulte améliore la compréhension des émotions d'autrui, car ces personnes sont plus sensibles aux intonations de la voix.
La première étude a consisté à faire participer des enfants âgés de quatre à cinq ans à des programmes d'initiation à la musique, où ils écoutaient des mélodies, apprenaient à les reconnaître, à identifier le timbre des instruments, etc. Les enfants devaient ensuite passer des tests d'intelligence verbale (compréhension de l'oral, raisonnement à partir de situations exposées verbalement, etc.). Comparativement à des petits n'ayant suivi aucun programme préalable, ou ayant suivi un programme d'introduction aux arts graphiques, les enfants initiés à la musique ont déployé des capacités supérieures d'intelligence verbale. Les psychologues y voient le signe d'un transfert de capacités cognitives musicales (mémorisation, repérage de structures temporelles et sonores) vers le domaine du raisonnement et du langage.
Dans la seconde étude, les psychologues ont fait écouter à des adultes âgés de 18 à 30 ans ou de 40 à 60 ans des phrases enregistrées, dont le ton exprimait six émotions différentes : la peur, la colère, le dégoût, la joie, la tristesse ou la surprise. Les résultats ont montré que les adultes ayant un bon niveau de pratique musicale identifient mieux, quel que soit leur âge, la plupart des émotions exprimées à travers la voix. Les personnes sans pratique musicale se trompent plus souvent.
La musique exerce l'oreille à déceler les variations dans la hauteur des sons, et familiarise en outre au monde émotionnel, qu'il s'agisse d'exprimer des émotions par des sons, d'identifier ses propres émotions, ou d'affûter sa sensibilité aux inflexions des phrases musicales et aux nuances associées aux différentes interprétations. L'avantage acquis en société est alors notable, étant donné que l'identification des émotions dans les voix fait partie de l'intelligence émotionnelle, liée au succès social et professionnel.
Pour en savoir plus
S. Moreno et al., Psychol. Science, à paraître.
C. Lima et S. Castro, Emotion, vol. 11, p. 1021, 2011.
Commentaires des Lecteurs
après les mathématiques qui est notre vrai "langue" en commun.. le solfège, pourrait bien en être une autre.. (et on sait que l'apprentissage d'une autre langue rend "plus intelligent").. l'apprentissage des accords musicaux, me rappelle fortement les math, je n'ai pas de mal à croire que les gens qui pratiquent sont plus sensible à certaines choses.. et développent une intelligence plus vaste.. certains apprennent le solfège avec do ré mi, d'autres avec a,b,c.. et d'autre aussi avec 1,2,3.. et certains encore voient dans ces do,b ou 3 des couleures..
[Lien] .. mais encore une fois.. ça à l'air génétique.. [Lien]Mozart, Einstein ou de vinci mm combat..
« La Loi de Trois
Tout ce qui existe, existe comme résultat de l’action convergente sur un même point et au même moment de trois forces : passive, active et neutralisante. (p. 68)
La Loi de Sept
Définition : Tout mouvement engagé dans une direction déterminée, subit à un certain moment une déviation.
Inversement : Pour qu’un mouvement vers un but déterminé puisse se poursuivre sans dévier dans cette même direction, il est nécessaire de lui imprimer des impulsions complémentaires adéquates, à des moments et à des points déterminés.
Corollaire : Un mouvement qui suit une direction déterminée, abandonné à lui-même, s’engage, avec la troisième déviation, dans la direction diamétralement opposée. (p. 74) »
« La Tradition considère tout mouvement comme un accroissement ou une réduction de vibrations de même ordre. Elle rejette l’idée de stabilité, puisque tout ce qui existe, existe grâce au mouvement et se trouve en état perpétuel de mouvement. Le même corps peut accomplir –et généralement accompli – plusieurs mouvements à la fois. Ainsi, notre planète, la Terre, est animée d’un grand nombre de mouvements dont douze sont considérés comme principaux. Pour notre satellite la Lune, on en compte une centaine. Sur le plan psychique et même sur le plan physiologique, on observe souvent des composantes opposées pour un même ensemble de mouvements dont une partie se trouve ainsi en progression alors que l’autre est en régression ; cependant, il n’y a rien qui soit à proprement parler stable. La stabilité du point de vue ésotérique est impensable ; c’est une fiction. La seule stabilité qui y soit admise est la stabilité dans le mouvement : c’est ce phénomène de première importance qui a permis la création de la matière telle que nous la connaissons sous ces trois formes.
Voyons maintenant l’action de la Loi de Sept dans le cas d’un mouvement dans lequel il y a accroissement des vibrations. Les déviations consécutives dont nous avons parlé créent dans ce cas une discontinuité. Cette discontinuité intervient dans la propagation de tout mouvement alors qu’il peut nous sembler, et nous semble progressif et ininterrompu. »
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Ceci étant posé, mais d’où nous vient DO (UT), RE, MI, FA, SOL, LA, SI ?
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« L’enseignement ésotérique, jadis réservé aux seuls initiés, fut connu non seulement en Orient, mais aussi en Occident. On le voit à l’évidence en analysant les noms des notes de la gamme musicale, établie comme on le sait par Guido d’Arezzo, bénédictin italien (995-1050 environ). Pour ce faire, il utilisa l’hymne à saint Jean-Baptiste, composé deux siècle auparavant par Paul Diacre, Warnefried, historien lombard (740-801). Celui-ci, d’abord secrétaire du roi lombard Didier, vécut ensuite à la cour de Charlemagne, puis à celle de Bénévent, pour se retirer enfin au couvent du Mont-Cassin, où il finit ses jours.
L’hymne à saint Jean-Baptiste est ainsi conçu :
UT queant laxis
REsonare fibris
MIra gestorum
FAmuli tuorum
SOLve polluti
LAbii reatum
Sancte Johannes
Traduction de cet hymne : « Pour que tes fidèles puissent de toutes les fibres (de leur âme) chanter les merveilles de ta vie – purifie leurs lèvres souillées, ô saint Jean ! »
On voit que cet hymne a été composé par Paul Diacre sous forme hermétique. Ce procédé a toujours été en honneur dans l’enseignement ésotérique. On peut même s’expliquer pourquoi Paul Diacre utilisa, pour désigner la première note, la syllabe UT et non pas DO. On remarquera qu’il conçut son hymne sur la gamme ascendante. Par le sens de son contenu, ce chant tend du bas vers le haut, du grossier vers le fin, en d’autres termes, du plan humain vers le plan divin. Or il s’arrête sans atteindre celui-ci à la note SI, consacrée à saint Jean-Baptiste. Disons, en passant, que le Précurseur jouit dans la Tradition d’une vénération toute particulière, et qu’il est placé au-dessus des Apôtres. Sur certaines icônes byzantines il est représenté ailé, ayant deux têtes, l’une normalement placée sur les épaules, l’autre semblable mais tranchée et ensanglantée, qu’il porte de ses mains sur un plateau.
Si Paul Diacre avait voulu prolonger son hymne d’une ligne encore, il eut été obligé de la consacrer à Jésus et, par conséquent, de la commencer par la syllabe DO. Mais il ne le fit point. Sa gamme éminemment humaine ayant pour point de départ l’homme tel qu’il est né de la femme dans toute son imperfection ne pouvait évidemment débuter par DO, dont le vrai sens est Dominus. Il choisit la syllabe UT, du mot Uterus, organe de la gestation, précisément pour souligner la condition imparfaite commune à tous les hommes.
Ainsi, UT – Uterus – symbolise la porte de la naissance selon la chair, et SI, la porte de la deuxième Naissance, celle selon l’Esprit, sans laquelle l’homme ne peut pas voir le royaume de « Dieu ».
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Boris Mouravieff, - Gnôsis, Etude et commentaires sur la Tradition Esotérique de l’orthodoxie orientale, cycle exotérique (tome 1) – P. 79 et 80 – Ed. A la Baconnière - 1950
Il faut bien comprendre ici, que l’on utilise des écrits notamment biblique ou à tout le moins évangélique, CAR ces écrits recèlent un sens caché. Non pas l’Ancien Testament qui sert de support aux trois grandes religions du monde (Judaïsme, Christianisme, Islamisme), parce que ce dernier est surtout truffé de grandes approximations tant dans la chronologie que dans les dates et les faits qui sont hautement mythisés. La lecture de « Qui a écrit la Bible et pourquoi » [Lien]donne un aperçu de ce qu’il en est, et est contenu dans le livre que je suis en train de lire : « L’Histoire secrète du Monde, un fil d’Ariane » par Laura Knight-Jadczyk, historienne. Par contre, certains évangiles sont riches à qui sait les décoder, déchiffrer, à ceux qui souhaitent avancer sur le chemin de leur karma, âme, à la découverte du grand TOUT.
Qu’est-ce que la Gnose ?
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« La Gnose est la connaissance, issue de la Sagesse mystérieuse et cachée, d’après les Ecritures, par une Tradition orale qui vivifie la Lettre. L’Orthodoxie orientale a su conserver intacte cette Tradition à l’abri de l’hermétisme. Toutefois, si celui-ci a constitué, depuis des millénaires, une sauvegarde, les circonstances, aujourd’hui, ont changé. Au tournant actuel de l’Histoire, de même qu’à « l’Avènement du Christ », le rideau est partiellement levé. Ainsi, se trouvent facilitées les recherches de ceux qui veulent saisir le sens vrai de la vie, comprendre la tâche qui incombe à l’homme dans l’Ere au seuil de laquelle nous nous trouvons.
Les études ésotériques aident à pénétrer le sens de l’évolution actuelle de l’homme et de la société humaine. L’Homo-Sapiens » (sapiens veut dire sage en latin) « vit plongé dans les circonstances à tel point qu’il s’oublie et oublie où il va. Et pourtant il sait, sans le ressentir, que la mort tranche tout. Comment expliquer que l’intellectuel qui a fait de merveilleuses découvertes et le technocrate qui les a exploitées aient laissé le problème de notre fin hors du champ de leurs investigations ? Comment expliquer que l’énigme posée par le problème de la mort laisse indifférente la Science qui pourtant ose tout et prétend tout ? Comment expliquer que la Science au lieu de s’opposer à sa sœur aînée, la religion, « (on appelle aussi « Alchimie » la Tradition Esotérique, la chimie étant un dérivé chronologique et linguistique du mot alchimie) « ne soit pas venue unir ses efforts aux siens pour résoudre le problème de l’Etre qui, en fait, est celui de la Mort ? Que l’homme meure dans son lit ou à bord d’une frégate interplanétaire, la condition humaine n’en reste point changée.
Le Bonheur ? Mais on nous enseigne que le bonheur ne dure qu’autant que dure l’Illusion… Et qu’est-ce que l’Illusion ? Nul ne le sait. Mais elle nous submerge. Si nous savions ce qu’est l’Illusion, nous saurions par opposition ce qu’est la Vérité. Et la Vérité nous affranchirait. L’Illusion en tant que phénomène psychologique, a-t-elle jamais été soumise à une analyse critique faisant intervenir les données les plus récentes de la Science ? Il ne semble pas. »
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(En fait ils l’ont vraisemblablement été mais de façon « caché », il est des sciences abordés pour lesquelles le commun des mortels est laissé dans l’ignorance).
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« Et pourtant on ne peut dire que l’homme soit paresseux et ne cherche pas. C’est un chercheur passionné. Mais il cherche à côté de l’essentiel. Ce qui frappe dès l’abord, c’est que l’homme moderne confond progrès moral et progrès technique et que le développement de la Science se poursuit dans un dangereux isolement. Le progrès éclatant des techniques n’a rien changé à l’essentiel de la condition humaine, et n’y changera rien, parce qu’il opère dans le domaine des circonstances et ne touche que superficiellement à la vie intérieure de l’homme. Or, depuis la plus haute antiquité, on sait que l’essentiel se trouve non pas en-dehors de l’homme, mais bien en lui-même. »
Introduction de Gnôsis I de Boris Mouravieff.
Oui oui,
Albert Einstein jouait du violon et Henri Poincaré jouait de la guimbarde vietnamienne.