Une nouvelle étude montre que les protéines de lait augmentent le risque de diabète chez les jeunes enfants. Il s'agit cette fois d'une étude d'intervention et non plus d'une relation statistique.
Après la récente diffusion du magazine d'enquête "C'est notre affaire" sur France 5 présenté par Claire Fournier sur le thème du lait, Thierry Souccar avait réagi au manque de sérieux et au caractère partisan de la mise en scène qui faisait la part belle à des experts (ou présentés comme tels) brillant plus par leurs conflits d'intérêts que par leur connaissance du sujet (voir la lettre de Thierry Souccar en
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Une nouvelle étude vient contredire l'expert cité par France 5, le Dr Tounian, qui dans cette émission affirme que le lait de vache n'a aucune responsabilité dans le risque de diabète. Il s'agit d'une étude d'intervention menée par des chercheurs finlandais. Elle montre que les formules de lait infantile à base de lait de vache augmentent le risque de réactions auto-immunes, prémice au développement du diabète de type 1.
Dans cette étude, intitulée "FINDIA", les chercheurs ont suivi 1113 enfants Finlandais entre le 15 Mai 2002 et le 22 Novembre 2005. Tous les enfants suivis présentaient des gènes HLA qui augmentaient leur susceptibilité génétique au développement du diabète de type 1, un diabète qui apparaît généralement dans l'enfance (avant l'âge de 10 ans) et qui se caractérise par la production d'auto-anticorps qui s'attaquent aux cellules du pancréas, empêchant alors la production d'insuline, nécessaire pour maintenir un taux de sucre normal dans le sang. Le traitement consiste en l'utilisation d'insuline pharmaceutique, à vie.
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Grande question
Dans les années 70, « Les aliments sont vos meilleurs remèdes », est sorti en français (on le trouve toujours d’occasion sur Amazon). Dans ce livre, essentiel pour se libérer de la religion Big Pharmaesque, le docteur Henry Bieler, un médecin célèbre des USA, vulgarise les connaissances qui lui ont permis de soigner une foultitude de maladies. Il guérissait ses malades SANS MÉDICAMENTS, uniquement avec des aliments adaptés à la maladie, qui se résume toujours à une prédominance acide dans l’équilibre vital acido-basique de l’organisme (il y a quarante ans, les maladies iatrogènes et dues aux métaux lourds et aux pesticides ne sévissaient pas à l’échelle actuelle). Dans ses sources, Bieler cite un certain Beauchamp (Béchamp en réalité, sans doute une erreur du traducteur), un savant contemporain de Louis Pasteur, qui l’a inspiré dans sa démarche.
Parmi ses remèdes favoris, le docteur Bieler cite les légumes, non farineux de préférence, les haricots verts, les courges de toutes sortes,... et le LAIT CRU. Selon lui, la viande doit être consommée en quantité très modérée, car génératrice d’acidité, mais elle ne présente d’intérêt nutritif que CRUE, comme le lait, car la cuisson détériore ses divers nutriments essentiels.
Entre parenthèse, selon le Dr Bieler, et les hygiéniste en général, les maladies infantiles sont des crises d’assainissement de l’organisme, l’enfant ayant hérité de diverses contaminants (résidus acides) de sa mère, il doit rétablir périodiquement, au fur et à mesure de l’acidité créée par son métabolisme, son équilibre acido-basique par la manière forte, en excrétant par la peau et les muqueuses ce qui le dérange. Dans ce paradigme, les microbes associés aux maladies ne sont que des agents chargés de rétablir le milieu intercellulaire.
Si le lait cru était à l’époque pour Bieler un excellent aliment, permettant de se rétablir de maladies, pourquoi n’est-ce plus le cas aujourd’hui ?
Peut-être que la réponse est : parce qu’on ne trouve plus de lait cru, ce qui est vrai, toutes les sortes de laits sont homogénéisée, et peut-être aussi, parce que les vaches de l’industrie laitière ne sont plus nourries convenablement.
Et il faut aussi se demander : Avec quoi le lait est-il homogénéisé ?