Les dernières données du VAERS sont de plus en plus inquiétantes : En août 2011, on comptait 23 388 victimes, dont 763 infirmes et 103 décès, en octobre, elles étaient 23 982, 780 infirmes et 104 décès, et en novembre, 24 184 victimes, 789 infirmes et 108 décès, sans compter les quelque 5 000 victimes, n'ayant toujours pas récupéré leurs fonctions normales. Enfin, aux dernières nouvelles, en mars 2012 il y avait 25 132 victimes, dont 110 décès et 826 infirmes.

A eux seuls, ces chiffres devraient faire immédiatement retirer ce vaccin de la vente, mais il est notoire que les déclarations d'accidents au Vaers représentent un minuscule pourcentage de la réalité. En effet, le 2 juin 1993, la FDA avouait dans Jama qu'une étude du CDC démontrait que : « Seulement 1 % des accidents graves lui étaient rapportés ». Le magazine Money de décembre 1996 a bien confirmé cette considérable sous notification. Il est certain que si l'on multiplie les chiffres officiels par ce pourcentage, la situation est terrifiante. En outre, tout le monde ne connaît pas le Vaers, ne serait-ce que la France, où le massacre continue, sous « haute surveillance ». On peut se demander ce qu'ils surveillent, les accidents, les morts, ou les bénéfices des laboratoires.

Les parutions sur le sujet ne cessent d'arriver chez ceux qui se penchent sur le malheur des autres, au lieu de les balayer d'un revers de main.

Nous n'avons pas encore cité dans notre liste de victimes, l'Allemande Jasmin Soriat, qui était en pleine forme, n'avait jamais fumé et n'avait jamais souffert d'une quelconque maladie. Moins d'un mois après la dernière injection du Gardasil, une amie de Jasmin a découvert son corps inanimé. Manifestement elle était morte pendant son sommeil, ayant probablement dû succomber à une paralysie respiratoire.

Nous n'avons pas davantage parlé de Jasmine Renata, de Nouvelle-Zélande, morte à 18 ans, pendant son sommeil, après la troisième injection du vaccin, administrée alors qu'elle était de plus en plus malade au fur et à mesure des injections, mais en pleine forme avant de recevoir ce vaccin.

Après sa mort, les parents ont reçu du bureau du coroner une lettre précisant ce que tout le monde savait déjà, « que la jeune femme ne se droguait pas, ne buvait pas et que rien de ce qu'elle avait absorbé n'était responsable de sa mort. »

Deux autres jeunes femmes de Nouvelle Zélande sont décédées dans les mêmes conditions après la vaccination contre le papillomavirus, mais les familles ont préféré garder l'anonymat pour mieux faire leur deuil.

Le cas de Jasmine Renata est rapporté dans le Carm, version néo-zélandaise du Vaers.

En Espagne, Raquel avait 14 ans lorsqu'elle reçut sa première injection de Gardasil en novembre 2008. En février 2009, elle reçut la seconde, 5 minutes plus tard elle se sentit étourdie, et dans les heures suivantes, elle était dans le coma en soins intensifs. Elle y resta deux mois, et lorsqu'elle en sortit, elle ne pouvait plus marcher.

Les médecins hésitaient entre une encéphalite, une infection virale ou une inflammation bactérienne. Ils la laissèrent partir sans traitement et sa famille dut faire face à des convulsions et la paralysie. Elle amena Raquel chez un neurologiste qui diagnostiqua une démyélinisation et la soigna dans ce sens. A la fin du mois de juillet, elle pouvait marcher à nouveau, mais en novembre, le cauchemar repris.

Elle est incapable de mener une vie normale, passe son temps à se demander si elle va survivre, au lieu de spéculer sur son avenir. Elle n'a plus qu'une idée en tête : « Je ne veux pas qu'une seule autre fille souffre ce que j'ai souffert ».

Il en est de même pour Candice Selakovic, de Sydney. Elle fait partie des multitudes de jeunes femmes dont la vie a basculé du jour au lendemain, après le vaccin anti papillomavirus, et non anti cancer, comme on se plait à nous le répéter. Elle a été vaccinée en novembre 2007 et a subi de désagréables effets secondaires tout le mois suivant alors qu'elle passait son Master en psychologie. Un matin, elle s'éveilla, paralysée de tout le côté droit. Emmenée d'urgence à l'hôpital Campbelltown de Sydney, il fallut deux semaines d'examens pour trouver une lésion dans son cerveau et ce ne fut qu'en avril 2008 qu'on diagnostiqua une sclérose en plaques.

Elle n'a jamais eu de manifestation de cette maladie avant sa vaccination, mais on pense qu'elle était latente et que le vaccin a servi de détonateur.

« Mon neurologiste a étudié ce qu'il m'est arrivé et a découvert que 13 autres filles qui avaient reçu le vaccin étaient sans doute dans mon cas. J'ai fait des recherches moi-même et j'ai remarqué que ces 13 jeunes femmes étaient en parfaite santé et ne manifestaient aucun signe de la maladie avant leur vaccination. Je n'affirme donc pas que c'est le vaccin qui est responsable de la sclérose, mais il l'a déclenchée et je pense que mes 6 années d'étude à l'Université ont été perdues car je ne peux plus travailler avec ma pleine capacité ».

En France, Rachel Celli, dont nous avons publié un premier témoignage et qui avait la naïveté de croire que les « experts » statueraient de manière indépendante et surtout « avertie », a vécu un calvaire à peu près identique avant d'apprendre il y a deux jours que la demande d'indemnisation de sa fille était rejetée puisque « le lien avec le Gardasil n'est pas explicitement confirmé, malgré la chronologie des faits ».

Il serait grand temps que la charge de la preuve soit inversée et que ce soit aux laboratoires et non aux consommateurs de prouver que les produits qu'ils commercialisent ne sont pas toxiques. De même, il serait temps de changer les habitudes de l'Afssaps qui a changé de nom mais pas de méthode pour autoriser des poisons. Le mot « haute surveillance » fait rire de très nombreux acteurs de santé publique qui osent s'insurger contre ces manières. Mais en France, le ridicule ne tue que ceux qui l'exploitent, pas les victimes.

Rachel Celli a beaucoup appris de l'expertise que sa fille a subie. « Il est inutile de consulter des cardiologues, gastro, gynéco, pneumo, neuro, psy, rhumato, et autres grands professeurs, car un neurologue et un pharmacologue, déguisés en experts, se sont évertués pendant plus d'une heure à démonter point par point tous les examens des médecins cités plus haut. Ces experts se sont uniquement basés sur les documents fournis par le labo, ils ne semblaient pas du tout intéressés par les informations que je détenais et ne voulaient absolument pas en entendre parler. Alors qu'un psy avait affirmé que ma fille ne présentait aucun syndrome d'anxiété ni de dépression et qu'un suivi psy ne servirait à rien, ces deux "experts" ont écrit sur leur rapport que ma fille était dépressive et que son état relevait d'un suivi psy, et tout ça en un peu plus d'une heure. »

Rachel est consternée par l'entêtement des experts qui ne l'on pas écoutée une seule minute, se sont fiés aux seules données des laboratoires et, ignorant les milliers de victimes à travers le monde, ont rabâche que sur presque 2 millions de jeunes filles qui ont été vaccinées avec le Gardasil, seulement 2 d'entres elles se disent victimes, ce qui n'est pas sérieux. Elle nous a rapporté en détail les péripéties de son « expertise ».

« Les experts examinent les pieds de ma fille, eh oui, et elle a une voûte plantaire creuse ! commentaire de l'expert : "ah elle a les pieds creux, c'est bon on arrête là, c'est neurologique". Je pose la question : "et ça veut dire quoi ?" Réponse : "on ne va pas vous faire un cours de médecine, vous ne comprendriez rien ". Voilà, je ne suis pas médecin donc je suis débile ! comme tous les gens qui ont les pieds creux, ce qui m'amène à une réflexion : dans l'armée, étaient refusés tous les hommes qui avaient les pieds plats, donc ils étaient sûrement trop intelligents pour obéir bêtement aux ordres, ceci explique certainement cela. »

Rachel s'en prend aussi à tous ceux qu'elle a voulu prévenir et qui refusent de témoigner. « Depuis juillet je n'ai pas arrêté de m'exprimer sur diverses chaines de télévision, dans des tas de journaux, à la radio pour informer les gens, réveiller les consciences. J'ai passé des heures à répondre au téléphone à certains d'entre vous et à d'autres qui ne m'ont pas laissé leur adresse mail, et quand j'ai envoyé des journalistes les contacter pour avoir d'autres témoignages et ainsi être plus crédible, ces journalistes sont revenus vers moi en me disant que personne ne voulaient témoigner. Je vous comprends, car depuis toute cette médiatisation je n'arrive plus à me faire soigner, mais nous ne sommes pas crédibles si nous ne sommes que 4 ou 5 à accuser le Gardasil, il faut qu'il y ait d'autres témoignages, que les médecins et l'état se rendent compte de l'ampleur du carnage. Il arrive un moment où il faut arrêter d'avoir peur ou honte, de se cacher derrière les autres en attendant de voir ce qui va se passer, et il faut avoir le courage de s'élever contre toute cette machination très bien huilée qui consiste à dire "pour en sauver des centaines il faut bien qu'il y ait un pourcentage de perte". Oui cette phrase, des professeurs et médecins me l'ont dite, en rajoutant "vous n'avez pas de chance". Voilà ma fille fait partie d'un pourcentage de perte acceptable, ni plus ni moins et je dois faire avec... »

La famille de Laetitia a eu une vie avant le Gardasil et depuis plus de 4 ans elle a une autre vie qui tourne autour du Gardasil. « J'ai du arrêter de travailler pour m'occuper de ma fille, la trimbaler à travers toute la France pour divers consultations, examens, biopsies, opérations. Tout cela à pris du temps, de l'énergie et beaucoup d'argent, car les frais de carburant, les billets de trains, les frais d'hôtel, les repas, les parkings, les autoroutes ne sont pas remboursés par la sécurité sociale. Notre vie de famille s'en est trouvée toute retournée, ainsi que notre vie sociale. Ma fille aujourd'hui n'a toujours pas de diagnostic posé, personne ne comprend ses crises de paralysie, de tremblement, ses nausées quotidiennes avec ses bouffées de chaleurs, ses névralgies, ses douleurs pelviennes, ses syncopes, personne ne propose de traitement. Pendant ce temps, a 21 ans, elle doit composer avec tout cela, ne peut pas se rendre en fac plus de 2 heures par jour car elle est extrêmement fatiguée par des douleurs dans les jambes, elle ne peu plus conduire, je dois l'accompagner quand elle veut faire des courses car le bruit et la lumière lui donne des vertiges, elle ne peu pas accompagner ses amies dans des fêtes ou au cinéma, comme tout les jeunes de son âge, et je ne sais même pas si elle sera un jour capable de travailler et de subvenir à ses besoins. Il serait souhaitable que beaucoup de victimes commencent à faire parler d'elles par voix de presse pour qu'enfin la population, les médecins et nos instances de santé prennent pleinement conscience du problème. » Rachel déplore qu'il n'y ait eu que cinq familles qui ont accepté de témoigner, ce qui n'est pas suffisant, car c'est seulement le nombre qui fera en sorte qu'elles soient crues et écoutées. « Pendant ce temps, d'autres gamines se font vacciner en ayant l'illusion que ce vaccin est magique et qu'elle n'auront pas de cancer de l'utérus, sans connaitre les dangers de l'aluminium, du borax et autres. L'information circule très mal, pour preuve quand on me pose des questions dans ma ville et que j'informe sur le borax on me regarde avec des yeux rond en me répondant : "ce n'est pas un poison, sinon Xavier Bertrand n'aurait pas autorisé le remboursement" et quand je parle des essais cliniques bâcles, on me répond la même chose. Voilà comment l'état permet au labo de continuer à s'enrichir, le peuple part du principe que si l'état autorise un produit c'est qu'il est sans danger... alors quand on apprend à ce même peuple que le ministre a autorisé le remboursement quelque mois avant la décision de l'AMA, censé lui nous protéger, ce même peuple, ne le croit absolument pas. »

Il faut savoir que le conservateur du vaccin Gardasil est le borax (borate de sodium). Or, depuis le 6 novembre 2008, les sels de bore sont classés par la réglementation européenne comme toxiques. Les emballages de ce produit doivent porter le logo à tête de mort ? D'après Michel Georget, professeur de biologie : « Il paraît pour le moins imprudent d'utiliser un tel conservateur dans les vaccins contre les infections du col de l'utérus quand on sait qu'au cours des études cliniques préalables à la mise sur le marché, cinq femmes tombées enceintes 30 jours après leur vaccination ont eu des bébés anormaux. » [avis du CTV et du CSHPF relatif à la vaccination contre les papillomavirus humains (séance du 9 mars 2007)].

Rachel Celli continue de plus belle et nous ne pouvons qu'approuver sa colère : « Dans quelques semaines on va me demander d'aller voter, d'élire un personnage qui devra avant tout nous gouverner et nous protéger, qui sera payé par nos impôts, et qui continuera sa formidable protection comme ses prédécesseurs l'ont fait, avec tous les scandales, le sang contaminé, l'hépatite B, l'affaire Tchernobyl, le Médiator interdit depuis 10 ans en Allemagne mais sans danger pour les Français, les prothèses PIP et bientôt une affaire des prothèses de hanches... comment ne pas penser à cet expert me faisant comprendre que j'étais débile. Je suis obligée de payer mes taxes et impôts qui vont faire vivre confortablement tout ces gens qui nous gouvernent mais il n'est pas question que je le fasse sans réagir. Toutes les lois votées ne sont pas faites pour nous protéger mais uniquement pour les protéger eux. Pour preuve une loi passée cette été, interdisant aux victimes d'un médicament de s'attaquer au labo si elle est victime d'effet indésirable marqué sur la notice. Aucune victime ne pourra plus s'élever contre le labo, et cela à été pondu après la médiatisation des affaires Médiator et Gardasil, donc bonne chance à tous. J'ai voulu surprotéger mes enfants et j'ai donc été punie, à trop vouloir, on finit par ne plus rien avoir, et c'est bien vrai. »

Rachel Celli a noté que l'un des experts lui a dit textuellement : « Mais Madame, ce n'est pas le laboratoire qui vous a obligée à faire ce vaccin sur votre fille, c'est vous qui avez pris cette décision. Vous n'avez qu'à vous en prendre à vous-même. »

Comment peut-on avoir le culot d'accuser une mère inquiète car elle a eu des problèmes de cancer et n'a pas voulu faire courir le même risque à sa fille, de lui dire que personne ne l'a forcée à la faire vacciner, alors qu'il est bien connu que la pression est terrible pour les parents, qu'on leur ment en affirmant que ce vaccin les protègera du cancer et qu'on les culpabilise à mort si elles refusent.

Et tout cela avec la caution du ministère de la Santé et de l'Afssaps !