Quand on m'a demandé sur quel sujet j'aimerais écrire pour cette édition du magazine The Dot Connector, la première chose a sortir de ma bouche fut « L'Âge d'Or, et comment, en partant de là, on est arrivé où nous en sommes aujourd'hui et ce que cela signifie. » C'est le sujet qui a été le moteur de mes réflexions depuis un certain nombre d'années, sur lequel j'ai écrit un résumé dans Sorcières, Comètes et Cataclysmes Planétaires (DCM 11ème édition), où le sujet concernait la manière dont l'énergie féminine de notre société a été rabaissée pas à pas au cours des millénaires comme conséquence du cataclysme planétaire commençant avec le Grand Déluge conuu aussi sour le nom de Déluge de Noé. Mais remarquer ce qui s'est passé n'est pas la même chose qu'expliquer pourquoi et comment cela a pu se produire sociologiquement. Dans cet article j'ai écrit ce qui suit :
« En ce qui concerne le prétendu Déluge de Noé, nous pouvons dire qu'à plus d'une occasion de l'histoire connue, des cultures et des civilisations se sont effondrées et/ou ont disparues ou ont été détruites par dieu-sait-quoi...Une chose que je veux préciser au sujet de la remarque ci-dessus : ce qui me préoccupe ici est si oui ou non une civilisation avancée connue sous le nom d'Atlantide a bien existé, et si oui, quels processus sociologiques ont pu contribuer à sa croissance et sa chute finale, comment le genre humain a perdu ce savoir, et si ces éléments sont liés par un facteur commun présent aujourd'hui dans notre civilisation qui nous pousse dans la même direction. De toute évidence, c'est un sujet pour un livre entier, et un livre est en cours d'écriture, mais pour l'instant, je voudrais en donner un aperçu.
Les chercheurs, dans les domaines de l'archéologie et de l'histoire, sont déconcertés par l'absence de toute preuve directe ou explication écrite quand aux causes (à distinguer des effets), bien qu'il y ait un vaste ensemble mythologique et folklorique qui pourrait bien fournir les réponses s'il était analysé correctement.
Il y a plusieurs décennies, certains scientifiques naturalistes furent intrigués par ce problème et, en se concentrant sur les effondrements de l'Age du Bronze listés plus haut, ils réalisèrent que l'ensemble des indices suggéraient des causes naturelles plutôt que d'origine humaines telles que des invasions ou des guerres. Donc ils commencèrent à évoquer des changements climatiques, l'activité volcanique, et les séismes. Aujourd'hui, ce type d'explication est inclus dans certaines des descriptions historiques de l'Âge du Bronze, bien que beaucoup de problèmes subsistent : aucune théorie n'a réussi à expliquer l'intégralité des indices mis au jour.
Immanuel Velikovsky énerva tout le monde quand il suggéra que l'Exode - mais l'Exode seulement - fut causé par un bombardement de pierres, de poussière, de carbone, etc, résultant des mouvements erratiques de Vénus dans le système solaire. Il rassembla un incroyable assortiment de mythes et de légendes en provenance du monde entier qui suggéraient fortement qu'il s'agissait d'une sorte de cataclysme global, mais la période et les lieux concernés, et comment cela se produisit précisément restaient plutôt flous. D'autres avant Velilkovsky traitèrent ces sujets, en particulier Ignatius Donnelly, qui mérite la mention honorable pour avoir lié le déluge de Noé à la destruction de l'Atlantide décrite par Platon. Qu'il y ait eu ou non une civilisation avancée connue sous le nom d'Atlantide n'est pas ce qui nous intéresse ici, ce qui nous intéresse est si oui ou non il y a bien eu un « déluge », et si oui, quand il a eu lieu. »
Un des problèmes que l'on rencontre quand on traite de ce sujet est la falsification de l'histoire et de la connaissance scientifique. Normalement, dans le cadre d'un livre, je devrais dédier plusieurs chapitres a ce seul aspect, en donnant des exemples et des références. Je n'ai pas la place pour cela ici, donc je recommanderai des livres écrits par d'autres en espérant que le lecteur pardonnera cet économie de mots. C'est un problème complexe comprenant beaucoup d'éléments entremêlés, et, bien que j'ai une grande quantité de matériel pour soutenir l'hypothèse présentée ici, je n'ai pas la place de les inclure. (J'écrirai cependant des articles sur des éléments individuels, qui finiront publiés sous forme de livre.)
J'ai mentionné dans Sorcières, Comètes et Cataclysmes Planétaires que les archives historiques que l'on considère aujourd'hui comme « vérité » furent construites à la fin d'une longue période de dévastation planétaire (l'Âge des Ténèbres, suivi par la Peste Noire) et ceci dans le but de restaurer l'ordre et le contrôle. L'Élite-Au-Pouvoir de l'époque, qui est à peu près la même à tout moment - religieux et contrôleurs de la classe des Élites - procédèrent à la mise en place d'une version de l'histoire qui les asseyaient solidement sur les sièges du pouvoir, légitimant leur autorité aux yeux des foules ; les foules qui ont une foi absolue dans ce que leur disent les Élites sont beaucoup plus simples à gérer. Nous pouvons observer qu'il se passe la même chose aujourd'hui, un exemple étant la transformation de la Chrétienté d'une religion d'amour, de compassion et de paix en une religion de guerre et de châtiment. En fait, c'est une répétition cyclique car elle fut utilisée de façon similaire au 11ème et 12ème siècle qui suivirent l'Âge des Ténèbres, aujourd'hui fortement suspecté d'avoir été une période de destruction cométaire en Europe. Nous pourrions aussi remarquer que peu après, la Peste Noire fit son apparition en Europe. Ces cycles nous poussent même à envisager la possibilité qu'il y ait une relation de cause a effet entre les périodes d'oppression des peuples par les Élites et une intervention cosmique qui nivelle le terrain de jeu pour ainsi dire. (C'est encore matière à un autre article ! Cherchez-le dans une prochaine édition !)
J'ai passé les huit dernières années immergée dans des textes traitant d'astronomie, géologie, paléontologie, archéologie, sociologie, anthropologie, linguistique, études génétiques, et bien d'autres sujets. J'y ai découvert la corruption de la science, encore un sujet d'article. J'ai aussi passé des années a lire une montagne de révisionnisme historique par des auteurs tels que Michael Cremo, Graham Hancock, Robert Bauval, Knight & Lomas, Andrew Collins, et beaucoup d'autres. (Cette courte liste n'est pas une recommandation de lecture, et l'absence d'un nom ne désavoue pas le travail associé, ce sont juste les noms qui me viennent a l'esprit concernant ce genre de littérature. J'apprécie particulièrement Andrew Collins et Knight & Lomas.) Je voudrais préciser ici que le terme de « révisionnisme » porte une connotation négative, mais le fait est que la révision constante de l'histoire à mesure que de nouvelles données deviennent disponibles est une composante normale du processus de recherche.
Ce que j'ai constaté - ou réalisé - est qu'il serait une bonne chose que les révisionnistes soient formés a la méthode scientifique, car ils pourraient rendre leurs enquêtes plus solides sans faire d'erreurs d'inattention ou de suppositions sans fondement. Mais, d'un autre côté, j'ai constaté que le travail de la portion des scientifiques « avec références » était bien loin d'être crédible. Malgré la méthodologie supérieure, les soutiens financiers, institutionnels et de leurs collègues, beaucoup de tout ça finit classé dans le n'importe-quoi quand on réalise tout ce qui est sciemment omis dans le but de soutenir les fondations sur lesquelles sont bâties ce genre d'édifices de complexe logique circulaire.
Allez, on attaque. Voici quelques concepts indispensables que je dois défricher avant d'arriver à la partie drôle de l'article : la spéculation sur base des données disponibles.
Alexander Zinoniev, anciennement de l'Université d'État de Moscou, était logicien et sociologue, lauréat du pris Alexis de Tocqueville de sociologie en 1982, et membre de nombres d'éminentes sociétés académiques et organisations, c'est-à-dire, assez « courant majoritaire », mais comme nous allons le voir, il n'était évidement pas satisfait de la façon dont la science était pratiquée. Il écrivit ce qui suit dans la préface de l'œuvre phare du mathématicien Anatoly Fomenko, intitulée Histoire : Fiction ou Science.
« ...Ce qu'A.T. Fomenko et ses collègues avaient appris au cours de leurs recherches était que l'intégralité de l'histoire humaine jusqu'au XVIIeme siècle est une contrefaçon aux proportions globales - une falsification aussi délibérée qu'universelle...Il est dommage que ni Zinoviev ni Fomenko n'aient pris en compte les discontinuités historiques ou sociales dues aux perturbations par des cataclysmes, qui facilitent la tâche aux individus sans pitié qui veulent prendre le pouvoir et recréer le passé selon leur besoin du moment.
La première falsification globale de l'histoire découverte et brillamment relatée par Fomenko était basée sur des coordonnées temporelles et spatiales erronées d'événements chronologiques. » (A.T. Fomenko, History : Fiction or Science, Vol 1, Delamere Ressources, 2003-2006)
Comme je l'ai indiqué dans Sorcières, Comètes et Cataclysmes Planétaires, la falsification de l'histoire que Fomenko a clairement identifiée a eu lieu a la fin d'une période de 300 ans de désastres après désastres, commençant par la décimation de la population européenne par la Peste Noire. Ceci correspond bien au modèle de Zinoviev qui stipule qu'à un certain point, les vielles et déformées représentations historiques ne font plus l'affaire, et qu'une nouvelle légitimation de l'autorité est nécessaire pour ramener la paix et garder les foules sous contrôle. Fomenko remarque que les paramètres temporels et spatiaux d'événements récents furent apposés sur des histoires d'un passé beaucoup plus lointain, mais cela n'invalide pas entièrement ces histoires ; cela signifie juste que les choses furent ré-écrites et que ce qui était familier aux «spécialistes entraînés» fut utilisé comme base pour donner à la nouvelle version du passé un « goût » plus authentique.
Dans les remarques qui suivent, Zioniev parle de la falsification de l'histoire, qui se poursuit encore activement, toujours d'actualité, ici et maintenant - et remarquez qu'il désigne la théorie de l'évolution comme la pierre angulaire de ce processus, dont le modèle de fonctionnement fut adopté comme standard
Mes recherches sociologiques sur le grand tournant de l'évolutionnisme ont démontré qu'une falsification nouvelle, évidente, et préméditée battait déjà son plein. Avant de me familiariser avec les écrits de Fomenko, je savais déjà que la falsification du passé était un phénomène plutôt commun, inhérent à l'existence humaine. Cependant, je n'avais conscience ni de l'échelle de cette contrefaçon, telle que décrite par Fomenko et ses collègues chercheurs, ni de son type social. Mon idée était que la contrefaçon évidente de l'histoire à l'échelle planétaire était ... la falsification involontaire routinière de détails mineurs résultant du mécanisme de la gnose ... ou de l'entropie inhérente au cadre de fonctionnement de la mémoire historique de l'humanité. Son sujet principal est l'histoire récente ... [et] c'est la falsification extraordinaire, complexe et préméditée qui comporte des causes sociales distinctives ... [les recherches de Fomenko] diffèrent en ceci qu'elles se rapportent à une époque différente. » (Fomenko, op. cit.)Comme Zinoviev, j'avais aussi pris conscience de la falsification de l'histoire et je pensais aussi que c'était juste dû a une accumulation d'erreurs innocentes.
« Même si l'on suppose que tous ceux qui participent à la rédaction d'archives historiques considèrent la véracité comme étant leur mission, le résultat de leurs efforts collectifs est souvent l'interprétation de leurs vues personnelles subjectives de l'histoire, à distinguer de ce qui s'est produit en réalité. A mesure que les siècles passent, le flot de désinformation est nourri par des sources variées et des affluents, qui, dans leur multitude, produisent l'effet d'une falsification impartiale des événements historiques. Ce flot se nourrit aussi des ruisseaux boueux d'innombrables menteurs et escrocs.En résumé, Zinoviev parle précisément de ce qui s'est produit dans notre propre histoire récente, et avant de lire ses conclusions a ce sujet, jetons un rapide coup d'œil à ce que j'ai écrit dans mon livre Histoire Secrète à propos du COINTELPRO (Programme de Contre-Renseignement.)
Le modèle falsifié remplit sa fonction pendant un certain temps. Cependant, l'humanité finit par entrer dans une période ou cette représentation déformée perd son efficacité et cesse de remplir son office. C'est a ce moment que les gens sont censés commencer à chercher des explications et débuter leur quête de « vérité » (Fomenko, op. Cit.)
« L'ouvrage UFOs and the National Security State (OVNIs et l'État de la Sureté Nationale) par Richard Dolan contient la première étude exhaustive des 50 dernières années des réactions du gouvernement américain en réponse aux intrusions d'OVNIs. Les indices rassemblés - qui comprennent des documents gouvernementaux - suggèrent qu'un groupe de spécialistes travaillant dans l'ombre ont mis en place et exécuté la plus massive opération de camouflage dans l'histoire du gouvernement, et que le Mouvement pour le Potentiel Humain et les mouvements New Age lui ayant succédé font partie intégrante de cette opération. Autrement dit, non seulement ont-ils utilisé la « communauté bigarrée » des idées alternatives comme un outil involontaire de désinformation, mais il est hautement probable que la majeure partie de ce mouvement ait été créée par eux pour servir de COINTELPRO. Selon les analystes, le COINTELPRO était un programme secret du FBI destiné a miner la révolte populaire qui balayait le pays dans les années 60. Bien que le nom signifie Counter Intelligence Program (Programme de Contre-Renseignement), les cibles visées n'étaient pas des espions ennemis. Le FBI projetait d'éliminer toute opposition politique « radicale » à l'intérieur même des États-Unis. Ce que beaucoup de gens ne réalisent pas c'est que c'était une opération de haut niveau psychologique destinée à manœuvrer les tendances idéologiques - les croyances.Revenons maintenant à ce qu'a écrit Zinoviev, avec le modèle ci-dessus à l'esprit à titre de comparaison :
Une chose que beaucoup de gens ne gardent pas a l'esprit est le fait que le COINTELPRO se concentrait également sur la création d'organisations bidon. Ces groupes bidon pouvaient servir à beaucoup de choses, incluant des attaques et/ou la destruction par l'intérieur de groupes authentiques, ou même simplement créer des diversions a l'aide de propagande astucieuse dans le but d'attirer les membres vers des activités vouées à être une perte de temps, pour les empêcher de faire quoi que ce soit d'utile. Le COINTELPRO était également célèbre pour l'instigation d'actions hostiles par le biais de tierces personnes...
Maintenant, faisons quelques bonds logiques en avant. Le problème des OVNIs émergea dans la conscience nationale en 1947 environ. Peu de temps après, beaucoup de gens commencèrent à poser beaucoup de questions. Le gouvernement ne répondait pas, donc les gens commencèrent à se regrouper pour trouver des réponses par eux-même. Ils formèrent des groupes. Et c'est la que les choses deviennent un peu curieuses. La chose la plus menacée par le phénomène OVNI/ET semble avoir été les religions monothéistes standard. La religion semble être un composant nécessaire au contrôle politique. Le contrôle social - c'est à dire le le pilier religieux - était très réellement menacé. En fait, il n'est pas certain que les religions - telles qu'on les connaît - auraient survécu à une divulgation totale. La conclusion logique est donc qu'un motif majeur pour étouffer l'affaire était la protection du statu-quo religieux.
Vu comment les choses se présentaient à l'époque, le maintien du statu-quo religieux - en fait le contrôle social qui résulte de la religion - était au mieux incertain. Après un siècle de recherche poussée sur de nombreux textes religieux, et le nombre croissant de questions posées à l'encontre de la religion, un nombre croissant de gens se détournaient des dogmes traditionnels. Il est assez simple de déduire la suite logique et de réaliser que la combinaison des questionnements des gens désenchantés par la religion et des questionnements de ceux qui voulaient savoir ce-qui-se-passait-bon-sang concernant de possibles « extra-terrestres » était vue comme une dangereuse mixture explosive. Quelque chose devait être fait.
Les activités du COINTELPRO concernant la neutralisation de l'opposition politique ont été plutôt bien révélées, Mais nous envisageons maintenant le fait qu'en plus des activistes politiques, le COINTELPRO ait aussi ciblé les groupes qui enquêtaient sur les réels rapports entre le gouvernement américain et les ultraterrestres, aussi surnommés « aliens ». Il est évident aux yeux de n'importe quel enquêteur consciencieux que ce sujet a été étouffé depuis longtemps.
Les documents du COINTELPRO montrent que le gouvernement a ciblé un très large éventail de groupes religieux, de travail et de communautés opposées à n'importe lequel de ses programmes, et il est logique de conclure qu'une opération du même genre serait montée pour couvrir le « programme alien ». Une telle opération théorique aide bien à expliquer pourquoi, quand un chercheur sincère entre dans le domaine de la recherche sur les OVNIs, il ne découvre que des mensonges, d'autres mensonges, plus de mensonges ; confusion et désinformation. C'est très probablement la signature du COINTELPRO
Tout ceci semble suggérer que les Élites-au-Pouvoir ont développé le COINTELPRO à un tout autre niveau de modelage social, de lavage de cerveau culturel, et la cible principale de cette activité inclurait virtuellement toute personne cherchant la vérité concernant les mouvantes réalités de notre monde. Les exemples d'activités du COINTELPRO à l'encontre de groupes politiques ne doivent guère être plus que la pointe de l'iceberg étant donné que le plus gros des opérations de type contre-renseignement restent secrètes longtemps après que les dégâts aient été faits. Selon toute probabilité, les opérations secrètes nationales sont devenues une composante permanente de la politique de programmation politique et sociale étasunienne, et il est extrêmement peu probable, compte tenu des indices, que le mouvement New Age et pour le Potentiel Humain en soient exempts.
Les implications de tout cela sont vraiment alarmantes. Ceux qui parviennent à se rapprocher de la vérité sur ces sujets, malgré les nombreuses obstacles sur leur chemin, doivent faire face à des campagnes nationales visant à discréditer et détruire leur recherche et leur réputation. Il est clair que le COINTELPRO et d'autres opérations similaires portant d'autres noms travaillent aussi à déformer les perceptions académiques et populaires des problèmes auxquels notre monde fait face. Ils ont fait beaucoup de dégâts à la recherche de la vérité. » (Laura Knight-Jadczyk, The Secret History of the World, Red Pill Press, 2006)
« On prend conscience de la nécessité de mettre à jour notre vision du passé en accord avec ce que stipule le présent. Cette conscience est celle qui implique un impérieux besoin qui ne peut être comblé que par une « rectification adéquate » de l'histoire, qui doit prendre la forme d'un changement grandiose de paradigme - et qui plus est, doit être une opération organisée à grande échelle ; opération qui devra donner naissance à une falsification dl'histoire de l'humanité dans son intégralité selon les besoins de l'époque donnée.C'est un sombre réquisitoire contre la communauté académique et scientifique, n'est-ce pas ? Est-ce vrai ? J'ai passé huit ans immergée dans cette littérature, tirant sur les fils, suivant les références jusqu'à leur point d'origine, lisant des rapports de fouilles archéologiques, des livres entiers qui analysent les techniques de taille de pierre et ce qu'elles pourraient révéler sur les tailleurs de pierre, et bien plus encore. En fin de compte, je ne peux que constater que Zinoviev voit juste. La question qui se pose immédiatement est: quel genre de personnes ferait ce genre de choses ? Quel genre de personnes comploterait pour tromper l'humanité de manière si flagrante ?
Le problème qui nous intéresse n'est pas la falsification d'observations individuelles au sujet d'événements historiques mais bien la révision de l'intégralité des archives historiques décrivant les événements qui ne peuvent plus faire l'objet d'observation directe étant donné qu'ils appartiennent au passé...
Des spécialistes spécialement formés sont une condition sine qua non pour ce faire - des personnes dont l'activité devra être organisée de telle manière que leur production collective résultera en la création d'une Gestalt historique coordonnée. Leur véritable travail est de créer exactement le type de passé dont le présent a besoin, en utilisant de tout le matériel disponible, quel qu'il soit.
La plus récente et encore active ... contrefaçon globale de l'histoire est basée sur un système de concepts sociologiques pseudo-scientifiques erronés basés sur de l'idéologie, et grandement aidés par les moyens technologiques modernes de manipulation de l'information. Le travail de Fomenko décrit la technologie de construction d'un modèle falsifié de l'histoire humaine qui fait usage de l'art de manipuler les coordonnées spatiales et temporelles d'événements. Des milliers de spécialistes en falsification de modèle historique sont déjà au travail sur cette seconde contrefaçon - leur force est leur capacité à déformer les événements historiques tout en donnant les coordonnées spatio-temporelles correctes et en présentant les faits individuels véritablement et dans tous leurs détails. La contrefaçon elle-même est obtenue par la sélection des faits, leur combinaison et leur interprétation, ainsi que le contexte idéologique conceptuel, les textes de propagande dans lesquels ils sont plongés, etc. » (Fomenko, Op. Cit.)
Il y a quelques temps, j'ai lu l'exposé sur l'archéologie de Massada par l'anthropologue Nachman ben-Yehuda, Sacrificing Truth: Archaeology and the Myth of Masada (Sacrifier la Vérité : L'Archéologie et le Mythe de Massada). C'est encore un scientifique honnête qui a remarqué ce phénomène et entrepris de le documenter en détail. C'est comme une épidémie, une maladie qui se répand à travers tous les niveaux de la société, et il semble qu'elle tire son origine de la pseudo-science qui a pris le contrôle du domaine de la science, introduisant un sens complètement différent dans ce qui était précédemment un ensemble clair de termes et de conditions scientifiques. Ce phénomène a infecté tous les domaines de la recherche, exactement comme Zinoviev l'avait dit.
Laissez-moi préciser ceci : je pense que la méthode scientifique de connaissance est l'un des meilleurs outils de compréhension de notre réalité dont nous disposons, mais je dois dire que la manière dont elle est brandie dans la science traditionnelle révèle qu'elle s'est plus ou moins transformée en un discours à double sens: un terme qui à l'origine signifiait une chose précise, mais dont le sens a graduellement été corrompu. Quand on entend ce terme aujourd'hui complètement galvaudé, on peut être à peu près sûr que celui qui l'emploi n'est pas le moins du monde scientifique dans le sens originel du mot mais bien un vrai croyant en la religion scientifique.
Revenons maintenant au fait que Zinoviev mentionne spécifiquement le « point de rupture évolutionniste », c'est à dire le moment de notre histoire où la théorie de l'évolution a fait son entrée en scène et est devenu le fondement idéologique du développement de la pseudo-science. (À ce sujet, le livre à lire est celui de William Fix, The Bone Peddlers: Selling Evolution - Les Marchands d'Os : Vendre l'Évolution.)
Durant les Evening News de CBS le 6 Janvier 1981, Dan Rather raconta comment, durant la campagne présidentielle de l'automne précédent, Ronald Reagan avait déclaré publiquement au Texas qu'il « se posait un grand nombre de questions au sujet de la théorie de l'évolution » allant même jusqu'à dire que la théorie « n'était plus considérée dans la communauté scientifique comme aussi infaillible qu'elle l'avait été autrefois. » De toute évidence, Reagan cherchait à courtiser les électeurs «de bénitier». Mais, comme Reagan avait pris l'initiative de parler au nom de la communauté scientifique, il ne fut pas surprenant que ladite « communauté » y réponde, et c'était le sujet du reportage de Dan Rather.
Le porte-parole de l'Association Américaine pour l'Avancement de la Science (AAAS) qualifia la déclaration de Reagan d'« extrêmement malheureuse. » Un scientifique déclara catégoriquement que « les 100 millions de fossiles identifiés et datés reposant dans les musées du monde constituent 100 millions de faits qui prouvent la théorie de l'évolution sans l'ombre d'un doute. » L'historien de la science William Fix examine avec soin les preuves fossiles et l'affirmation s'avère complètement fausse. Il y a en fait tellement de preuves de contrefaçons, de fraudes et de croyances irrationnelles chez les paléoanthropologues qu'on pourrait se demander pourquoi certains de ces « éminents scientifiques » n'ont pas été chassés de la ville couverts de goudron et de plumes, ou même - dans certains cas - arrêtés et jugés pour fraude.
Le plus extraordinaire dans la déclaration de l'AAAS n'était pas qu'ils aient qualifié la déclaration du Président élu des États-Unis d'« extrêmement malheureuse » mais qu'ils fassent la déclaration ridicule que « 100 millions de fossiles constituent 100 millions de faits qui prouvent l'évolution », une déclaration que Fix démolit complètement.
En mars de la même année, 1981, le juge Irvin Perluss statua dans le procès de Kelly Segraves contre l'État de Californie. Segraves, directeur du Centre de Recherche Scientifique sur la Création à San Diego, déposa une plainte contre la violation des droits à la liberté religieuse de ses enfants dans les écoles de Californie. Le plaignant considérait que la politique des autorités scolaires refusant l'enseignement de la « théorie de l'origine divine » en classe de biologie constituait une violation de ce principe. Le juge statua que les droits des enfants Segraves n'avait pas été violés, mais - et c'est un point crucial - ordonna la distribution dans tout l'état d'une précédente déclaration des autorités scolaires avertissant que les manuels scolaires ne devraient pas déclarer l'évolution un fait établi, mais bien clairement mentionner qu'il ne s'agit que d'une théorie.
Ce procès fit la une des journaux (ce qui est intéressant en soi) et le magazine Time intitula son article "Darwin Goes On Trial Again" (« Darwin en procès une fois de plus ») (16 mars 1981). L'article du Time notait que durant les quelques années précédentes, le fondamentalisme était apparemment en augmentation et que les pressions de ces groupes avaient déjà imposé des changements dans les manuels de biologie. Dans un de ces textes, la discussion sur les origines de la vie avait été réduite de 2000 mots dans l'édition 1974 à 332 mots dans l'édition 1977. Ce genre de choses est de plus en plus commun de nos jours. Ce qui est important ici est que l'on voyait ces événements se produire au moment même où se produisaient plusieurs autres choses intéressantes. Le timing est si précis que je me suis gratté la tête en faisant « Hein?! » quand je m'en suis aperçue. Cela a un rapport avec une chose dont j'ai parlé dans mon livre Histoire Secrète :
« Ce qui me frappe comme étant un tournant décisif dans le contre-renseignement contemporain est la révélation de deux sujets particuliers qui règnent en maîtres au sein de certains cercles « conspirationnistes », jusqu'à aujourd'hui encore : les enlèvements extraterrestres et les Abus Rituels Sataniques. Le scénario de l'Alien gris fut « fuité » par Budd Hopkins. Les livres sur les enlèvements de Whitley Strieber, Communion inclus, suivirent quelques années plus tard. Avant la publication de ces livres, les omniprésents « Aliens gris » n'avaient jamais été rencontrés. En fait, une relecture de l'histoire des cas de « contacts » dans le monde diffèrent grandement les uns des autres. Mais Budd arriva, suivi par Whitley et son alien au regard fixe en couverture, et soudainement les Gris étaient partout.Un fait particulier à noter dans le passage ci-dessus est que « à de rares exceptions près, les médias et autres groupes d'ordinaire sceptiques soit gardèrent le silence, soit se joignirent au concert hystérique d'accusations. Les rares professionnels qui tentèrent de calmer l'hystérie furent systématiquement attaqués et discrédités par les agences gouvernementales et des organisations privées...
Au sujet de Whitley et de ses Gris, permettez-moi de souligner un des commentaires de Dolan cité plus haut : « Au début de 1969, des équipes au sein de la CIA procédaient à un certain nombre d'expériences bizarres sur le contrôle mental sous le nom d'« Opération Often ». En plus de l'assortiment normal de chimistes, biologistes et scientifiques conventionnels, l'opération employait des médiums et des experts en démonologie. » Ceci nous amène bien évidemment à un événement parallèle se déroulant pendant cette même période: les Abus Rituels Sataniques. ARS est le nom donné aux prétendues maltraitances systématiques sur enfants (et d'autres) par des Satanistes.
Il se trouve que, en gardant notre chronologie à l'esprit, que ce fut au milieu - et vers la fin - des années 1970 que des allégations de l'existence d'un « culte sataniste intergénérationnel bien organisé dont les membres maltraitent sexuellement, torturent et assassinent des enfants dans tous les États-Unis » commencèrent à émerger en Amérique. Il y eut une panique concernant les ARS déclenchée par un livre de fiction intitulé Michelle Remembers (Michelle se Souvient). Le livre fut publié comme factuel mais au moins trois enquêteurs indépendants prouvèrent qu'il s'agissait d' un canular. Aucune preuve solide d'Abus Rituel Satanique en Amérique du Nord ne fut jamais trouvée, pas plus que de preuve d'enlèvement par les Gris. Néanmoins, les allégations firent l'objet de beaucoup de publicité à la radio et dans les émissions de télévision, y compris dans l'émission sensationnaliste de Geraldo Rivera's .
Les fondamentalistes religieux répandirent l'hystérie, tout comme durant l'Inquisition etun défilé sans fin d'« entrepreneurs de la morale » autoproclamés alimentèrent les feux de l'accusation tout en en tirant profit. La plupart des accusations précoces d'ARS ciblaient des gens de la classe ouvrière aux ressources limitées, et à de rares exceptions près, les médias et autres groupes d'ordinaire sceptiques soit gardèrent le silence, soit se joignirent au concert hystérique d'accusations. Les rares professionnels qui tentèrent de calmer l'hystérie furent systématiquement attaqués et discrédités par les agences gouvernementales et des organisations privées...
Revenons maintenant à notre chronologie et réfléchissons. On remarque que Michelle Remembers fut publié en 1980, co-écrit par Michelle Smith et le Dr Lawrence Pazder. Budd Hopkins finit Enlèvements Extraterrestres en décembre 1980, avec une postface du Dr Aphrodite Clamar. Vu d'ici, c'est une drôle de coïncidence. » (Knigh-Jadczyk, op. cit.)
" Gardez ça en tête pendant que l'on examine ce que les médias - en même temps - publiaient en matière de science.
L'article du Time mentionné plus haut donnait plus de détails sur le fond de l'affaire Reagan/AAAS, notant que Reagan avait dit que si la théorie de l'évolution était enseignée dans les écoles publiques, « l'histoire biblique de la création devrait aussi y être enseignée. » Beaucoup des enseignants interrogés étaient choqués par la montée du fondamentalisme biblique (pourquoi auraient-ils dû l'être avec la publicité faite autour des ARS et des enlèvements extraterrestres en arrière plan ?) et ses effets sur la société, principalement l'éducation. L'auteur du Time insista sur le fait que beaucoup de créationnistes croyaient littéralement que le monde avait été créé en 6 jours seulement 5 ou 10 millénaires plus tôt.
Le problème ici est le suivant : pourquoi y-a-t-il même un problème ? Comme le note Fix, de tous les hommes de paille que la science ait été chargée de renverser, la croyance en une création récente de la Terre, dans n'importe quel contexte, devrait figurer parmi les plus aisés, particulièrement si les preuves de l'évolution sont aussi abondantes qu'ils le prétendent !
Une partie du problème était l'AAAS elle-même ses dirigeants et porte-parole. Pour une raison que nous ne pouvons que deviner, en prenant en compte ce que j'ai inclus sur le COINTELPRO précédemment, ces individus étaient érigés en porte-parole de la solution à - ou l'antithèse de - la crise spirituelle qui secouait t la société. L'article du Time citait le paléontologue Stephen Jay Gould : « Que l'évolution ait eu lieu est un fait. Les gens ont évolué d'ancêtres simiesques même si l'on peut débattre de la façon dont cela s'est produit. Les scientifiques débattent des mécanismes, pas du fait. » Si l'on considère que les gens ordinaires étaient effrayés à en perdre leur bon sens par de prétendus ennemis spirituels sous la forme de satanistes et d'extraterrestres sataniques (chez Geraldo, rien de moins), que quelqu'un comme Gould vienne faire ce discours ne peut que donner l'impression à Monsieur Tout-le-Monde que lui - et tous ses collègues scientifiques - sont les représentants personnels de Satan lui-même.
Le fait est que la question de l'évolution n'est pas aussi définitivement réglée que l'AAAS et certains de ses dirigeants ne le prétendent. Le paléontologue respecté internationalement Bjorn Keurten, évolutionniste lui aussi, pense que la lignée humaine s'est séparée de celle des singes il y a au moins 35 millions d'années et qu'il est plus probable que les singes soient les descendants de créatures de type humanoïde primitif.
La chose troublante à propos de toute cette situation, c'est son évidente nature propagandiste. C'est à dire que Gould est dogmatique et ne tient pas compte du fait que certains scientifiques très éminents ne souscrivent pas à la ligne du parti de l'AAAS. Gould ne tente même pas de faire la plus élémentaire distinction entre une opinion et une affirmation péremptoire qui pourrait se révéler fausse ! Et ainsi se tracent dans le sable des frontières arbitraires, pour des raisons que nous espérons comprendre un peu plus loin.
Il y a d'autres preuves qu'il s'agissait très clairement d'un programme de propagande . L'édition d'avril 1981 du Science Digest comportait un article du journaliste scientifique Boyce Rensberger ("Ancestors: A Family Album") - « Ancêtres : Album de Famille »), dans lequel il déclarait : « Excepté ceux qui croient au Miracle de la Création (des événement qui, par définition, ne peuvent être ni prouvés ni infirmés), personne ne doute que notre héritage puisse être retracé sur plus de quatre millions d'années, à de petites créatures qui, adultes, étaient à peu près de la taille d'un enfant de cinq ans d'aujourd'hui. »
La déclaration de Rensberger qui affirme que « personne ne doute » est extraordinaire. (Je voudrais mentionner que le « Big Bang » est clairement l'un de ces « Miracles de la Création » qui ne peuvent « ni être prouvés ni infirmés ».) Le fait est que, même parmi les paléontologues de premier plan, il y a beaucoup, beaucoup de doutes au sujet de la lignée humaine. Rensberger, en tant que journaliste scientifique, savait certainement cela. Un grand nombre de personnes ordinaires et éduquées savaient certainement ça. Et voici Fix qui pose une question : « Pourquoi employer un tel langage ? Cela semble presque calculé pour discréditer le sujet. »
Fix rapporte un véritable déluge de publications des années 70 et 80 qui ressemblent plus à de la publicité qu'à une évaluation équilibrée de la paléoanthropologie. Fin 1980 - à la même période que la publicité autour des ARS et des enlèvements extraterrestres - avait également lieu la publication de Cosmos de Carl Sagan. Le fait est qu'une grande partie des écrits de Sagan étaient superficiels et enjôleurs, mais encore plus accablante est sa façon de présenter les idées de Darwin, comme si aucune d'entre elles n'avait été repensée ou reconsidérée depuis lors, alors que bien évidemment ce n'est pas le cas. Sagan écrit :
« Les secrets de l'évolution sont la mort et le temps - la mort d'un nombre énorme de formes de vie qui étaient imparfaitement adaptées à l'environnement ; et le temps d'une longue succession de petites mutations qui étaient adaptatives par accident, le temps d'une lente accumulation d'ensembles de mutations favorables. »Sagan soulignait le terme « par accident » en le mettant en italique. Il rendait clair le fait que l'accident est le facteur fondamental dans l'émergence de formes de vie, y compris, et particulièrement l'émergence de la vie elle-même dans l'immensité du Cosmos. Fix écrit :
« Sagan évoque l'accident comme d'autres évoquent Dieu. Son avis implique que non seulement l'homme mais l'univers entier n'est en fin de compte rien de plus que le résultat de milliards d'accidents sur des milliards d'années...Si l'on observe cela dans le contexte de ce que j'ai mentionné plus haut - la publicité médatique autour des ARS et des enlèvements extraterrestres - les choses commencent en effet à paraître bien étranges. Entre les gens qu'on assaille de problèmes spirituels d'un côté, la communauté scientifique qu'on s'arrange pour faire passer pour des agents de l'Enfer et de la Damnation de l'autre et les médias se comportant comme des démons porteurs de fourches, piquant d'un côté, puis de l'autre, est-ce tellement étonnant que l'homme de la rue aux U.S.A. ait couru, terrorisé, se réfugier dans « la foi de nos pères » ?! En résumé, l'échange entre Reagan et l'AAAS n'était que la pointe de l'iceberg desproblèmes bien plus importants de la science, au sein de laquelle certains travaillent à son discrédi plutôt qu'à sa promoution. William Fix écrit :
Scientifiquement, cette opinion n'est pas plus susceptible d'être prouvée ou infirmée que le Miracle de la Création, et toutes les lois de la probabilité y sont opposées.
Philosophiquement, même un enfant peut voir qu'il y a trop d'ordre et de tendance dans la nature pour que cela soit crédible. Un vieux dicton prétend que « Dieu fait de la géométrie. » Est-ce que les accidents font de la géométrie ? Dans le cosmos accidentel de Sagan, la conscience devient une déjection de la matière.
Après des années passées à lire la littérature scientifique et quasi-scientifique, il devenait soudainement plus clair à mes yeux que jamais auparavant pourquoi la société avait développé le stéréotype culturel du savant fou... Sagan insiste pour jouer le rôle du grand prêtre du matérialisme et il le fait mal. Si cette opinion sur les accidents est perçue comme la sagesse scientifique régnante, il n'est pas surprenant que tellement de gens aient abandonné entièrement le conseil de la science ... les scientifiques eux-mêmes les font fuir ... à coup d'absurdités vides de sens.
Quand Sagan exclut même la possibilité qu'une dimension spirituelle ait la moindre place dans son cosmos - pas même au mystérieux moment inconnu où la vie a commencé - il fait de l'évolution accidentelle l'explication de tout.
Présentée comme ça, l'évolution ressemble en effet à une religion inversée, un veau d'or conceptuel. » (William Fix, The Bone Peddlers,, Macmillan, 1984.)
« Les scientifiques surévaluent presque invariablement le cas de l'évolution, et les créationnistes ont tout autant accès à littérature critique que n'importe qui. Mais quand c'est à leur tour de défendre leur théorie, les créationnistes n'ont pas à leur dispositions de preuves solides en termes de connaissance biblique ou en faveur d'une création récente de la Terre. Et pourtant, les créationnistes sont plus forts dans les années 80 qu'ils ne l'ont été pendant bien des décennies, et leur influence paraît encore s'accroître. » (Fix, op. cit.)En 1984, quand son livre, The Bone Peddlers fut publié, Fix remarquait la croissance d'un phénomène qui est devenu une réalité effrayante de nos jours - regardez George Bush et son utilisation des fondamentalistes pour justifier sa politique de guerre préventive, sans parler de la mise en lambeaux de la constitution et la mise en place de ce qui équivaut à une loi martiale aux U.S.A. Sarah Palin et son passé dominioniste est un autre aspect de cette montée en puissance et je ne serais pas du tout surprise si elle était élue et devenait l'équivalent moderne d' Adolf Hitler en talons aiguilles. Fix continue d'analyser le problème et identifie finalement sa cause première.
« L'aspect le plus étrange du débat est que les créationnistes sont soutenus par des événements complètement étrangers à la question de l'évolution. La Bible, bien sûr, ne se termine pas par la Genèse. Éparpillées dans tout l'Ancien et le Nouveau Testament se trouvent un certain nombre de prophéties indiquant que la nation d'Israël renaîtra avec Jérusalem pour capitale et qu'il y aura une grande, finale et dramatique dernière bataille entre Israël et une alliance de diverses nations, y compris une nation « située dans les régions nordiques les plus éloignées » (Ezekiel 39:2), une référence que beaucoup voient désigner la Russie.Le problème de l'évolution lui-même n'est pas ce qui nous intéresse ici ; encore une fois, c'est un sujet pour un autre article. Permettez-moi de citer un autre extrait de William Fix, qui écrit :
Comme tout le monde le sait, Israël a bien été recréée. Aussi récemment qu'en 1980, les Israéliens proclamaient Jérusalem leur capitale éternelle et indivisible. Et presque chaque semaine, on voit la réalité politique au Moyen-Orient se mettre en place toujours plus précisément selon les conditions requises pour que s'accomplissent les anciennes prophéties.
Ce fait évident et énorme n'est quasiment jamais évoqué dans les débats, et pourtant, la situation contemporaine au Moyen-Orient a probablement plus de rapport avec la résurgence du fondamentalisme qu'avec aucun autre facteur. » (Fix, op. Cit.)
« Quand Kelly Segraves déclara devant la cour de Californie que l'évolution était une religion laïque, il y avait bien plus de poids dans l'accusation que les banales rhétoriques de salle d'audience. Il pourrait bien, en effet, avoir touché du doigt le problème central du débat. Considéré selon une perspective détachée, plus large, il est presque impossible de conclure autrement que ce à quoi nous assistons est un conflit entre deux systèmes de croyances religieuses en compétition. »
Et c'est bien le cœur du problème : une vision totalement matérialiste de la réalité contre une autre qui inclut la conscience comme composant qui peut être non matériel. Les créationnistes ont délibérément été poussés à réagir contre la vision totalement matérialiste par les médias contrôlés par les lobbys juifs, se réfugiant dans leur version de « Dieu-l'a-fait-en-6-jours-et-c'est-vrai-parce-que-c'est-lui-qui-l'a-dit ». Ce qui convient parfaitement au programme Sioniste.
Ce qui est troublant, c'est la façon dont les évolutionnistes ont été poussés dans leur position intenable qui manifeste une détermination équivalente à résister à la moindre reconnaissance d'un processus qui ne soit pas totalement aléatoire, accidentel et matériel. Leur histoire est que le Big Bang a été l'explosion d'un atome primordial et que toute la matière dans l'univers était contenu dans cet atome incroyablement dense. Tout ce qui s'est produit depuis lors est seulement le résultat de bousculades aléatoires entre particules, qui, sur des milliards d'années, peuvent former des affinités par accident, donnant naissance à de nouvelles formes de matière. Et finalement, un peu de cette matière bouscule un autre bout de matière, un genre d'interaction électrique (ou autre) a lieu, et ça donne la « vie » .
La théorie du Big Bang, c'est du Créationnisme. Les matérialistes croient que la matière est soudainement apparue de rien. Cet atome primordial était là, et ils ne font aucune tentative pour l'expliquer. C'est aussi fou que de dire « Dieu était juste là » et il a décidé de créer l'univers.
Les évolutionnistes répliquent : « Les créationnistes croient que l'esprit a soudainement jailli à l'existence pleinement formé. De leur point de vue, c'est un produit de la création divine. Ils se trompent : l'esprit a une longue histoire évolutive et peut être expliqué sans recours à des pouvoirs surnaturels.» (Stephen Mithen, The Prehistory of the Mind, Thames & Hudson, 1999.)
Comme vous pouvez le voir, Mithen argumente sur une base aussi erronée que la bande des « Dieu-l'a-fait ». Il tombe dans le préjugé selon lequel quelqu'un qui parle d'« esprit » parle exclusivement d'un esprit lié à un corps physique.
En fait, le problème n'est pas qu'on ne puisse pas trouver ou observer d'exemples de sélection naturelle, ou que la théorie de l'évolution n'a pas démontré posséder une puissance explicative robuste dans certains contextes ; c'est surtout qu'un nombre égal - ou plus grand - d'exemples contraires peuvent aussi être cités. Une étude poussée du sujet indique que les scientifiques à l'avant-garde de la recherche ont en fait éventré et éviscéré le Darwinisme classique, mais qu'ils n'ont pas encore rendu - ou pas été autorisé à rendre - la chose publique. Elle n'existe que dans leurs papiers académiques et conseils internes. En même temps, le public est incapable de faire la différence entre les experts et les vulgarisateurs et pense naïvement que les articles sensationnalistes sur le sujet sont basé sur des faits démontrés. Plus d'un scientifique responsable a exprimé son inquiétude quant au fait que le Darwinisme et la théorie de l'évolution ne parviennent tout simplement pas au public.
Les partisans du Darwinisme ou du néo-Darwinisme insistent qu'il y a des distinctions claires entre science et religion. En effet, il y a des différences évidentes dans le style et le contenu d'une expérience de laboratoire et une déclaration concernant une connaissance révélée par Dieu. Mais si l'on examine cela d'un peu plus près et qu'on se demande quelle est la structure des croyances de l'homme qui réalise l'expérience, on pourrait constater, particulièrement aux U.S.A. (observation problématique en elle-même), que l'expérimentateur souscrit à la variété de théories évolutionnistes basées sur une vision exclusivement matérialiste ou hypothèse mécanique. Un tel individu distinguera la science de la religion en disant que la science s'occupe de la connaissance du prouvé et du visible, tandis que la religion s'occupe de foi écervelée en l'improuvable et l'invisible.
Il va sans dire qu'un géologue identifiant une strate fossilifère est sur un sol plus ferme qu'un théologien discutant de la Trinité, mais c'est justement là où ça coince: il est plus pertinent de prendre la sélection naturelle telle qu'Huxley, Sagan, Gould et d'autres l'utilisent et demander : la sélection naturelle est-elle réellement un fait prouvé basé sur des connaissances démontrables ou est-ce une hypothèse encore non validée à laquelle il y a tant de contre-exemples qu'y croire est en fin de compte une simple question de foi ? La sélection naturelle n'est pas plus visible qu'une Déité.
Les évolutionnistes sont souvent surpris à tourner les créationnistes en ridicule sur la base que leur miracle de la création ne peut, par définition, être ni prouvée ni infirmée. Pourtant les évolutionnistes en arrivent à des positions similaires, en particulier lorsqu'ils excluent toute possibilité de quelque chose qui guide ou entraîne les processus évolutionnistes. Karl Popper remarquait au sujet de telles théories dans Conjectures et Réfutations (1963) qu' « Une théorie qui n'est réfutable par aucun événement concevable est non-scientifique. » La différence principale entre les croyants du miracle de la création et les croyants dans les variations accidentelles est que les premiers ont Dieu tirant les ficelles tandis que les seconds n'ont que quelques bousculades d'atomes et molécules en guise de réalité ultime. Pas tellement différent, hein ?
Il semble évident que l'évolution sert de religion laïque pour un grand nombre de personnes. Quand ils utilisent la phrase « personne ne doute », il sous-entendent qu'une révélation ultime à été reçue, révélation qui ne peut être perçue que par leurs grands prêtres et leurs fidèles.
Alfred Russel Wallace, le co-fondateur de la théorie de l'évolution, vint finalement à la conclusion que la sélection naturelle ne pouvait pas expliquer l'existence de l'homme lui-même. Il écrivit que « jamais la nature ne dote une espèce au-delà de ce qu'exige son existence quotidienne. » Cela veut dire qu'il y a un problème majeur concernant beaucoup d'aspects des êtres humains - au moins certains êtres humains. Stephen Jay Gould écrit :
« La seule alternative honnête est d'admettre la stricte continuité de genre entre nous-mêmes et les chimpanzés. Et que perdons nous en conséquence ? Seulement un concept périmé appelé âme... »Ici Gould exprime le cœur du matérialisme évolutionniste, « le postulat que la matière est la composante de toute existence et que tous les phénomènes mentaux et spirituels en sont le sous-produit. » C'est le pivot du débat. Qui plus est, comme le note Zinoviev, cette réduction de tout phénomène mental et spirituel à un « sous-produit » de la matière n'est plus restreint à la biologie et l'anthropologie, elle infecte la plupart des philosophies modernes, les sciences psychologiques et médicales, les systèmes sociaux, politiques, et bien plus. Et la croyance en l'évolution sert à limiter la recherche de façon à confirmer leur « postulat » de base.
G.G. Simpson de Harvard était l'un des écrivains les plus complets et exhaustifs sur l'évolution. Ainsi qu'il l'exprime dans Tempo and Mode in Evolution (Tempo et Mode dans l'Évolution )(1944) :
« ... la progression de la connaissance exige strictement qu'aucun postulat non physique ne soit jamais admis en rapport avec l'étude des phénomènes physiques. ...le chercheur qui cherche des explications doit chercher des explications physiques seulement... »Weston La Barre, aujourd'hui décédé, professeur d'anthropologie à l'Université de Duke, était consumé de ferveur idéologique contre l'« ennemi » et écrivit que toutes les religions autres que l'évolution sont des voies de fuite mal adaptées de la réalité. Quand on évoquait la philosophie platonicienne, qui soutient que les idées, modèles, types et archétypes ont une existence et une réalité propre et sembleraient, en conséquence, avoir un rapport évident avec les évolutions et l'origine des espèces, il comparait régulièrement Platon à Adolf Hitler. Il négligeait de mentionner - comme tous les vrais croyants le font des deux côtés de la dispute - qu'Hitler était un Darwiniste confirmé - même extrême - qui croyait que l'homme descendait du singe, une proposition que Platon aurait considéré absurde.
Les écrits de beaucoup de grands chercheurs, y compris de Carl Jung, de physiciens et des mathématiciens, suggèrent que Platon avait raison et qu'il existe des réalités immatérielles telles que celles des âmes, des archétypes, des consciences indépendantes de cerveaux physiques et plus. Les preuves qui l'indiquent sont en fait plus nombreuses que les chiffons et guenilles tenant lieu de preuves, cousus ensemble pour tenter de valider la macroévolution. Et bien entendu, les défenseurs du Darwinisme matérialiste sont ceux qui besognent sous le joug de l'un des plus grands délires de l'histoire.
La physique quantique indique que non seulement la « matière » semble se dissoudre en schémas de vibrations aux niveaux les plus fondamentaux, mais qu'il est devenu apparent que la conscience joue un rôle structurant. Il existe beaucoup de preuves accumulées qui montrent que l'esprit existe séparément du cerveau physique et que les phénomènes comme la télépathie ne sont pas seulement démontrables, mais qu'ils se conforment à des modèles de l'Univers avec des causes non locales.
Autrement dit, le monde a changé sous les pieds des évolutionnistes matérialistes et il y a bien plus dans notre réalité que le réalisme naïf sur lequel est fondé le néo-Darwinisme. Le fait que la plupart des évolutionnistes contemporains s'accrochent toujours aux théories mécaniques démodées et grossières malgré les développements bien connus dans d'autres domaines scientifiques est encore une preuve du caractère religieux de leurs croyances.
Et ici nous arrivons à une idée intéressante : la difficulté pour les deux types de croyants en une évolution purement mécaniste et les créationnistes est que toute cosmologie qui est suffisamment explicative des phénomènes que nous observons dans notre univers a une dynamique et des implications plus profondes. Les évolutionnistes et les créationnistes ne semblent pas être capables d'une véritable abstraction, d'une pensée subtile nécessaire pour analyser ces implications. C'est comme si les deux types étaient confinés dans un ensemble de restrictions cognitives qui dirigent leurs perceptions, expériences et priorités. Lorsque nous collectons les données sur ces types d'individus - et on les trouve dans toutes les classes et professions - nous trouvons un certain facteur commun qui a été identifié comme le « type de personnalité autoritariste ». Ce type d'individu est caractérisé par trois groupes d'attitude et de comportement reliés entre eux.
1) La soumission à l'autorité - un degré élevé de soumission aux autorités qui sont perçues comme établies et légitimes dans la société dans laquelle on vit ou le groupe avec lequel on est impliqué ou avec lequel on travaille. Naturellement, si de nombreux collègues ont une personnalité dérangée - et il y a une grande probabilité que ce soit le cas dans tout domaine où l'autorité sur les autres est imposée - alors on est poussé dans la soumission à l'idéation psychopathologique.
2) L'agression autoritariste - une agressivité générale dirigée contre d'autres personnes qui sont perçues comme des cibles selon les autorités établies telles que définies en 1).
3) Le conformisme - un degré élevé d'adhésion aux traditions et aux normes sociales qui sont perçues comme approuvées par la société - ou bien un groupe - et ses autorités établies, et une croyance qu'on devrait exiger que les autres dans la société adhèrent à ces normes. Encore une fois, si les traditions et les normes sociales sont établies par des autorités avec des objectifs de contrôle, tout est corrompu du haut jusqu'en bas.
Selon le psychologue Robert Altemeyer, « les autoritaristes tendent à exhiber des erreurs cognitives et des symptômes de raisonnement erroné. Spécifiquement, ils sont plus enclins à faire des déductions incorrectes à partir de preuves et à garder des idées contradictoires qui résultent d'une pensée compartimentée. Ils sont aussi plus enclins à accepter sans critique des preuves insuffisantes qui soutiennent leurs croyances et ils sont moins enclins à reconnaître leurs propres limites. » (Robert Altemeyer, Right-Wing Authoritarianism, University of Manitoba Press, 1981.)
Comme nous pouvons le voir, cette description s'applique également des deux côtés du débat, chacun se soumettant rigidement aux autorités choisies, se sur-identifiant à son groupe, rejetant les preuves conflictuelles et attaquant ceux qui présentent ces preuves ! Gardez la personnalité autoritariste à l'esprit, s'il vous plaît, à mesure que nous avançons. Souvenez-vous qu'elle n'est pas identifiée nécessairement par ce qui est cru, mais par comment cela est cru et promu.
Il est temps de passer à la vitesse supérieure, mais avant de le faire, laissez-moi clarifier ma position. Je ne crois pas en « dieu ». Je ne crois pas qu'un dieu ait créé ce cosmos. Je crois, toutefois, qu'un potentiel infini et pur connu comme la Conscience est la fondation de tout ce qui existe. Je crois que nous sommes des êtres 1) quantiques 2) chimiques 3) biologiques - dans cet ordre - et notre partie quantique n'est pas matérielle. Mes opinions rejettent largement les prémisses sur lesquels le Darwinisme et le Créationnisme sont fondés. Toutefois, j'embrasse nombre des idées de l'évolution parce qu'elles sont empiriquement évidentes, mais la théorie de base de l'évolution telle que formulée par Darwin a été démontrée comme impossible à de nombreuses reprises. Je rejette la théorie du Big Bang qui est, en définitive, juste du pur Créationnisme sous un autre nom, un autre système de croyance. Le Créationnisme et la théorie du Big Bang posent en principe que l'Univers est créé, linéaire et fini. Un Univers Conscient infini et éternel ne nécessite pas un créateur - il est ce qu'il est. Finalement, je ne revendique pas que c'est la Vérité, c'est juste où je suis après 45 années de recherche. Il y a certainement bien plus de choses qui ont besoin d'être découvertes et comprises. Maintenant retournons à notre sujet.
Un des problèmes avec le point de vue que j'ai présenté dans l'article sur les sorcières était que je travaillais strictement à partir des données archéologiques et géologiques officielles. C'est un point de vue utile, bien entendu, mais je pense que nous pouvons maintenant comprendre que ce n'est pas tout. C'est pourquoi je ne veux pas m'engager sur le sujet de savoir si oui ou non une civilisation avancée existait au moment du Grand Déluge. La science moderne officielle refuse que ce soit possible parce que, principalement, la théorie de l'évolution nous dit qu'ancien signifie primitif. (Comme mentionné, je ne veux pas non plus partir sur une analyse de la théorie de l'évolution, je recommanderai juste deux très bons livres scientifiques sur le sujet : The Bone Peddlers de Fix et Shattering the Myth of Darwinism de Richard Milton. Les bibliographies dans ces deux livres vous dirigeront vers d'autres livres scientifiques excellents écrits par des scientifiques traditionnels qui révéleront le fait qu'il y a toujours de vrais scientifiques qui ne sont pas sous le contrôle politique de l'AAAS et autres organisations pseudo-scientifiques corrompues.)
Le problème de la falsification délibérée est, comme je l'ai mentionné, un processus sociologique qui mérite quelque attention. Il est assez facile de dire que tout ce que nous savons - ou pensons savoir - est soit faux, soit déformé ; ce qui nous concerne ici est comment est-ce arrivé ? Quel type de société fait ce genre de choses et quels en sont les processus ? Y a-t-il un moyen de réconcilier les données avancées par les révisionnistes avec les faits présentés hors contexte par les falsificateurs dominants tels que décrits précédemment par Zinoviev ? Et le plus important de tout : Y a-t-il un rapport entre ce qui se passe dans notre monde actuellement et ce qui a pu se produire dans une précédente civilisation avancée qui a disparu ? Rejouons-nous l'Atlantide ?
Le mythe d'un paradis perdu, ou Âge d'Or, est presque universel autour du globe. On supposait que l'Âge d'Or était un temps où l'humanité était pure et bonne et que le mal était incapable de devenir dominant. Le traitement le plus connu de ce thème est trouvé dans la mythologie grecque. Les Grecs expliquaient que la vie et les civilisations parcourent de grands cycles, un peu comme les saisons de l'année. Il y eut l'Âge d'Or qui, après un certain temps, commença à décliner et céda la voie à l'Âge d'Argent qui déclina en Âge du Bronze qui déclina en Âge du Fer qui, finalement, devint Ténèbres.
On le retrouve dans la culture hindoue ou védique, avec son modèle des Yugas cycliques : Le Satya Yuga (Âge d'Or), le Treta Yuga (Âge d'Argent), le Dwapara Yuga (Âge du Bronze), et le Kali Yuga (Âge du Fer). On nous dit vivre dans les derniers jours de l'Âge du Fer/Ténèbres, le Kali Yuga, à la fin duquel Brahma se réveillera de son rêve et tout le cycle recommencera à nouveau.
La longueur de ces périodes varie d'un système à un autre et ont été interprétées et ré-interprétées - tout comme les textes bibliques - pour soutenir diverses théories à diverses époques.
Le thème est représenté comme le Jardin d'Eden dans la tradition judéo-chrétienne, et c'est là où nous trouvons une déformation des plus intéressantes : les femmes sont censées être la cause de la chute. En effet, la plupart des mythes de la création du monde parlent d'une sorte de faute rituelle qui s'est produite pour causer la Chute en Disgrâce de l'humanité et nombre de ces mythes attribuent cette faute à quelque chose en rapport avec le sexe.
En plus de la Chute de l'état édénique, il y aussi le Déluge de Noé et la destruction de Sodome et Gomorrhe qui sont attribués à des excès sexuels. Dans les mythes sumériens, il est dit que les hommes copulant partout maintenaient les dieux éveillés et qu'ils ne pouvaient se reposer. Ils décidèrent donc de détruire tout le bataclan.
De nombreux auteurs de l'histoire révisionniste écrivent sur l'Atlantide comme si c'était l'Âge d'Or. Toutefois il y a un problème avec la théorie faisant de de cette civilisation le modèle de l'Âge d'Or parce que, dans l'exposé de Platon sur l'Atlantide, il souligne le fait que c'était un empire mauvais qui entreprit une Guerre Mondiale (quoiqu' aucune mention n'est faite spécifiquement d'excès sexuels ou de dépravation qui avaient pris possession de Sodome et Gomorrhe). Mais dans mon article précédent, j'ai suggéré qu'il y avait un mode de vie avant le Déluge qui était riche, satisfaisant et stable - sans guerre - durant de nombreux milliers d'années. Donc, si c'était le cas, pourquoi le Déluge ?
Je pense que l'Atlantide était le terminus d'un cycle et le Paléolithique supérieur - avant l'apparition de la grande civilisation technologique de l'Atlantide - était l'Âge d'Or. L'Atlantide à son apogée était l'Âge du Fer/Âge des Ténèbres de ce cycle et elle était en train d'essayer d'instituer un Nouvel Ordre Mondial lorsque que vint la destruction. Si j'ai raison, alors nous pouvons aboutir à une approximation de la longueur du cycle ainsi qu'à une idée du point où nous nous trouvons, et donc, de notre avenir.
La solution pour démêler tout ça est, je pense, la solution au problème de réconcilier l'archéologie officielle et les histoires révisionnistes. Vous rappelez-vous ce que Zinoviev a écrit sur les falsificateurs officiels ? « ... leur force est leur capacité à déformer les événements historiques tout en donnant les coordonnées spatio-temporelles correctes et en présentant les faits individuels véritablement et dans tous leurs détails. La contrefaçon elle-même est obtenue par la sélection des faits, leur combinaison et leur interprétation, ainsi que le contexte idéologique conceptuel, les textes de propagande dans lesquels ils sont plongés... »
A partir de cela, nous pouvons supposer que les faits et les lieux donnés par les paléontologues et archéologues officiels sont précis autant que faire se peut : c'est la sélection - ils en laissent beaucoup de côté ! - et la manière dont ils les combinent, les interprètent et les placent dans un cadre idéologique (évolution) qui est le mode de la fraude. Ayant du grain à moudre pour démêler tout ceci, nous pouvons aussi aboutir à une idée sur la manière dont notre civilisation est autant totalement dominée par des menteurs.
Il y a clairement un ensemble de preuves substantiel qu'une sorte de « surhomme » connu comme Cro-Magnon est apparu soudainement en Europe et qu'il était quelque chose de jamais vu auparavant au cours des 200 milliers d'années précédents (ou plus) de l'homme de Néandertal. Les preuves montrent que ce nouvel homme fut le créateur des peintures rupestres et autres techniques artistiques, ce qui est étonnant si l'on considère l'aspect primitif supposé de son mode de vie. Le lien entre le mode de vie soi-disant primitif et les peintures est assez solide autant que je puisse voir, du point de vue temporel. Toutefois, comme noté, c'était de nombreux milliers d'années avant le Déluge, donc il y a eu beaucoup de temps pour qu'une civilisation avancée se développe après cela, et c'est au cours du développement de cette civilisation technologique que je crois que nous trouvons la « faute rituelle » qui apporta sa destruction - et ce peut être absolument relié au « sexe », quoique pas dans un sens ordinaire.
Les chercheurs révisionnistes ont certainement assemblé de nombreuses preuves sur une civilisation antique avancée. Ces preuves sont totalement ignorées par la science officielle. Ils les écartent de manières les plus ridicules, et s'ils ne peuvent pas le faire, ils passent alors aux attaques ad hominem. La plupart de ces preuves de grandes cités semblent remonter à bien après l'apparition de Cro-Magnon et son mode de vie manifestement « primitif » - quoique cette évaluation de son mode de vie comme « primitif » peut ne pas être exacte. Lorsque nous considérons le cataclysme planétaire et sa capacité à nettoyer la surface de la Terre, nous devons comprendre qu'il ne va pas y avoir un tas de preuves à examiner. Qu'il en reste tient du miracle ! Nous devons travailler avec ce que nous avons, mais laissez-moi vous dire que les révisionnistes ont davantage de preuves de leur côté que les pseudo-scientifiques évolutionnistes officiels même si ces derniers revendiquent les diplômes et la méthodologie (qui est bonne sans aucun doute !) et tout l'argent attribué.
J'ai beaucoup réfléchi sur le « cycle des ages » après avoir lu tout ce que j'ai pu sur le sujet et voici ce que je pense, bien que ce soit seulement une approximation et nécessitera un travail complémentaire : Il y a de nombreux cycles au sein des cycles qui sont vécus par la vie sur cette planète, par la planète, le système solaire, la galaxie, et même l'Univers. Le plus long cycle qui puisse être relié à la Terre comme partie du système solaire est son orbite autour de la galaxie qui prend environ 225 millions d'années. Je l'appellerais un « Eon ». Cela représente 9000 cycles précessionnels de 25 000 ans. Un tiers des 9000 cycles précessionnels dure 7,5 millions d'années.
Il y a nombre de manières pour décomposer ces chiffres et la plus satisfaisante est de réduire la période de l'éon à 750 périodes de 300 000 ans chacune. Appelons ces périodes de 300 000 ans « Epoques ». Ensuite 300 000 peut être divisé en 4 « saisons » ou périodes de 75 000 ans chacune, que nous pouvons appeler « Grandes Eres ». La même période est ensuite divisée en 12 périodes de 25 000 ans ce qui est approximativement un cycle précessionnel ou « Grande Année ». Un cycle précessionnel peut être divisé par quatre (les quatre Yugas/Âges donnant une période de 6 250 ans pour chaque Yuga). Voir le premier graphique.
Le cycle précessionnel peut aussi être divisé par 12 donnant une période de 2 0833333 années. Nous considérons ces dernières comme des signes astrologiques ou « Âges de la Terre ». Ces signes appartiennent à un Yuga/Âge.
Vous pouvez prendre n'importe lequel de ces segments référencés et le décrire comme son propre grand cycle et le diviser ensuite en unités de plus en plus petites. Je l'ai fait avec le deuxième graphique. Dans le premier graphique, vous ne voyez pas l'Eon parce que c'est simplement un cycle trop long pour s'en soucier. Le plus grand représenté est une des 750 Epoques. Mais dans le deuxième graphique, j'ai réduit les périodes de temps afin que chaque période de signe astrologique de 2 083333 années soit divisée en quatre Eres de la Terre de 520 8333 années. Je pensais que je jouerais un peu avec et ferais de 2013 la fin de l'actuelle Ere de la Terre/Âge du Fer/Ténèbres et j'ai commencé à soustraire ces périodes d'Eres de la Terre et, comme vous pouvez le voir, les chiffres s'avèrent être très intéressants.
La première soustraction nous donne 1492 qui correspond à la « découverte » de l'Amérique par Christophe Colomb. La deuxième date, 971, est l'année de la construction de la mosquée Azhar au Caire en Egypte (970-972). On croit que l'explorateur nordique Leif Eriksson est né cette année-là. Ce que nous savons est qu'au commencement du 9e siècle, la Grande-Bretagne celtique était en ruine. I y aurait donc eu une destruction avant ce moment. Nennius a compilé une histoire de son peuple qui donne une lecture fascinante sur cette époque, quoiqu' elle soit souvent rejetée comme pure affabulation par des « experts ». Peut-être qu'elle ne l'était pas ?
La date suivante qui apparaît à un point de transition est 450 ap. J.-C. C'était l'époque d'Attila le Hun et la chute de l'Empire romain. La date de 1633 av. J.-C. est la date approximative de l'éruption de Théra et, à mon avis, l'époque d'Abraham et Sarah en Egypte, connus là-bas sous les noms de Ay et Nefertiti.
La question est que, même si ce n'est qu'une première approximation, cela semble être une manière très intéressante de considérer les cycles temporels et vous pouvez être sûr que ce sera le sujet d'un article futur qui l'explorera plus en profondeur. En attendant, je pense que de nombreux lecteurs pourront s'amuser à jouer avec ce système et voir ce qui se passe si le cycle est décomposé et analysé davantage.
Revenons à notre sujet. Il y a une grande incertitude sur les dates des divers types des premiers hommes. Je veux dire que l'Âge d'Or de la légende était une Grande Ere d'Or telle que décrite dans le premier graphique et que plus d'une civilisation a grandi et chuté dans les 300 000 ans depuis le début de l'Epoque présente. Peut-être que le Grand Déluge, la destruction supposée de l'Atlantide, estimée il y a 12 à 13 milliers d'années était juste la fin d'un âge dans un âge dans un âge ?
Peut-être que des sous-cycles entiers d'âges tels que décrits dans la théorie des Yugas se sont déroulés entre le temps de la première apparition de Cro-Magnon en Europe et la fin du Pléistocène il y a environ 12 000 ans ? Je ne pense pas que nous puissions considérer la vie de l'humanité soit avant soit immédiatement après le Déluge comme un Âge d'Or en aucune façon. Mais alors, si nous considérons le Paléolithique supérieur comme une sorte d'Âge d'Or (et nous verrons que nous avons quelque raison de le faire), et notre âge actuel, l'Âge du Fer, se dirigeant vers les Ténèbres et la Destruction, alors où se place le Déluge dans tout ça ?
Eh bien, la moitié d'un cycle précessionnel est de 12 500 ans et beaucoup d'experts travaillant sur cette question des impacts cométaires et le Déluge disent que c'est lorsqu'il s'est produit : il y a 12 500 ans, souvent arrondis à 13 milliers d'années. Pourquoi ce plus grand cycle que je propose est-il important ? Réfléchissons dans un contexte bien plus large..
Dans leur livre, The Sixth Extinction, Richard Leakey et Roger Lewin (Doubleday, 1995), décrivent le présent comme une époque dans laquelle nous nous dirigeons vers l'extinction d'au moins 50% de toute vie sur Terre, incluant peut-être toute l'humanité. Ils suggèrent que la majorité de l'extinction se produit à cause la surpopulation humaine et la surexploitation des ressources planétaires. Mais il y a plus que ce qui peut être attribué à l'humanité comme le révèle la recherche sur les impacts cométaires. Notre extinction actuelle est, apparemment, juste une partie d'un très grand cycle. Richard Firestone et al, écrivent dans The Cycle of Cosmic Catastrophes :
« Lorsque les gens utilisent le terme extinction, ils veulent dire que beaucoup d'espèces vivantes ont disparu. Cependant, c'est juste une partie de l'équation. Un autre aspect est que certaines espèces ont survécu. Dans toutes les grandes extinctions passées, avec des écosystèmes déséquilibrés, beaucoup des espèces survivantes ont eu une croissance explosive. C'est ce qui est arrivé il y a 13 000 ans, lorsqu'un mélange inhabituel de conditions a créé des conditions favorables pour les espèces humaines.
Premièrement, il y a eu de nouveaux gènes. Stimulés par des mutations génétiques qui ont produit une explosion de créativité et d'ingéniosité technologique, les hommes sont devenus des prédateurs encore plus efficaces. L'événement a supprimé beaucoup de prédateurs concurrents et les chasseurs habiles ont décimé beaucoup des survivants, s'assurant que plus de gens survivent. La même ingéniosité a rendu les hommes plus performants à tous les niveaux pour trouver de la nourriture de et en conséquence les populations humaines ont augmenté rapidement.Cette équation s'est avérée vraie pour chaque extinction passée. Dans la séquence actuelle, nous sommes passés à travers les deux premières étapes en tant qu'espèce mais pas la dernière étape, la dépopulation... » (Richard Firestone, Allen West, Simon Warwick-Smith, The Cycle of Cosmic Catastrophes, Bear & Co., 2006.)
Deuxièmement, un climat doux, dû en partie à l'effet de serre des impacts, a favorisé des populations humaines plus grandes. Le climat plus chaud, couplé à une ingéniosité humaine nouvelle, a favorisé l'invention de l'agriculture, libérant les hommes du mode de vie nomade. Le développement d'habitations, de vêtements et d'armes meilleurs ont permis aux populations humaines de croître.
Troisièmement, les populations croissantes ont poussé davantage de gens à vivre ensemble dans des villages et des villes, où la division du travail a permis à un plus grand groupe de personnes qualifiées de se développer. Cela alimenta un boum technologique presque constant dans beaucoup de domaines, produisant entre autres choses, la poterie, le travail des métaux et l'écriture.
Tout ceci peut sembler positif, sauf que la population bourgeonnante, initialement favorisée par l'extinction, contenait les germes de nombre de nos ennuis actuels. Lorsque la surpopulation se produit dans n'importe quelle espèce - que ce soit des lapins, des sauterelles, des lemmings, ou des hommes - un tas de problèmes arrivent avec, incluant des épidémies, la famine, l'agression extrême, la destruction de l'écosystème et des ressources rares, dont chacun est un problème urgent dans notre société aujourd'hui.
Une séquence d'extinction comprend les étapes suivantes :
1) Une catastrophe majeure mène à la disparition de certaines espèces.
2) Ces disparitions mènent à la surpopulation de certaines espèces survivantes.
3) La surpopulation mène à une dépopulation dévastatrice.
Il y a davantage de choses sur ce sujet que Firestone et al ne le supposent, je pense. Mais il est important pour nous de réaliser que ce qui s'est passé il y a 13 000 ans n'était qu'une des nombreuses extinctions. Si ce cataclysme incroyablement violent - dans lequel presque toute vie sur Terre a été détruite - est arrivé alors qu'un empire mondial cherchait la domination sur les autres, nous devons peut-être poser la question : est-ce que notre planète vivante, ses compagnons dans le système solaire et le soleil son parent, manifestent une sorte de conscience et ont-ils, entre eux, les ressources de gérer l'humanité - ou tout autre espèce - lorsque les choses deviennent « trop brûlantes », pour ainsi dire ? L'Atlantide était-elle un tel exemple ? D'autres civilisations détruites et ensevelies dont les noms ont été complètement oubliés pendant des centaines, sinon des milliers, d'années, ont-elles été victimes de leur propre arrogance de manière similaire ?
En revenant à la possibilité de l'existence d'une civilisation avancée appelée Atlantide, cela a été discuté pendant très longtemps et de nombreuses théories ont été proposées. Je ne vais pas examiner cela ici, je vais juste souligner le fait que c'est un débat d'érudits qui est toujours d'actualité. J'ai ici sur mon bureau un article écrit par Emilio Spedicato de l'Université de Bergame intitulé Galactic Encounters, Apollo Objects and Atlantis: A Catastrophical Scenario for Discontinuities in Human History. Il a été publié la première fois en 1985, révisé en 1990 et à nouveau en 1997. Il écrit dans son résumé :
« Des découvertes récentes sur les interactions de la Terre avec des corps extraterrestres, particulièrement des comètes et des objets de type Apollo, sont examinées, avec une attention particulière sur les effets climatologiques. Nous discutons l'hypothèse que la dernière glaciation a été initiée par une collision au-dessus d'un continent et s'est terminée par une collision au-dessus d'un océan. Nous proposons que, durant la glaciation, des conditions climatiques suffisamment bonnes dans les basses latitudes ont permis à l'humanité de développer un niveau élevé de civilisation. L'histoire platonique de l'Atlantide est interprétée comme une description essentiellement correcte d'une puissance politique active dans la période finale de la dernière glaciation. »Une puissance politique active dans la période finale de la dernière glaciation ayant des desseins de conquérir le monde ne ressemble guère à nos Cro-Magnons paisibles qui peignaient les cavernes et réalisaient des structures en pierre qui rivalisent avec les sculpteurs les plus talentueux de nos jours et qui ont maintenu un mode de vie homogène si satisfaisant qu'il a duré de nombreux milliers d'années d'après les preuves. Il semble que quelque chose se soit produit entre l'époque des peintures rupestres et le Déluge. Ce pourrait être la même chose qui se passe avec notre propre culture : une corruption rampante qui empoisonne tout, lentement mais sûrement, et mène toute une civilisation à la destruction. Donc, il peut nous incomber d'avoir une idée de ce qui a pu se passer, comment cela a pu se passer. Notre discussion de la corruption de la science ci-dessus peut avoir beaucoup de rapport avec ceci.
Chacun sait qu'il y quelque chose qui ne va pas du tout avec notre monde, mais il y a des centaines - sinon des milliers - d'explications qui disent pourquoi c'est le cas. Certaines sont correctes ou partiellement correctes, certaines sont carrément fausses et conçues pour maintenir les gens dans l'ignorance. De mon point de vue, confirmer la vérité sur notre histoire - aussi proche que nous le pouvons - est une tâche très importante dans le processus de compréhension de ce qui ne va pas. Vous ne pouvez comprendre comment sortir de quelque chose à moins de comprendre totalement sa nature - en quelque sorte, vous devez faire de la rétro-ingénierie, et c'est là où l'étude de l'histoire et des sciences naturelles entre en scène. En outre, vous devez avoir des éléments suffisants pour convaincre les autres que n'importe quel plan que vous pourriez avoir est fondé sur des faits - la réalité primordiale - et n'empirera pas les choses. Un « docteur social » a la responsabilité de « ne pas faire de mal » et cela signifie ne pas traiter une chose que vous ne comprenez pas.
J'ai théorisé antérieurement que la destruction cométaire associée au Déluge peut avoir été responsable de mutations dans la population humaine et ces mutations ont mené à une variété de psychopathologies qui se sont répandues graduellement dans la population, corrompant de manière progressive l'humanité et la vie sur Terre, jusqu'à ce que soyons là où nous en sommes aujourd'hui. Ce peut avoir été ce qui est arrivé à l'Atlantide via une interaction cataclysmique encore plus ancienne, et je vais expliquer pourquoi je le pense. Ce qu'a vécu l'Atlantide vers la fin, selon Platon, et ce que nous avons de nos jours, était et est un système global corrompu qui cherche la domination du monde entier. Pour l'Atlantide, au milieu, ou immédiatement après, une guerre de domination, le Déluge est venu détruire presque toute vie sur Terre en une seule journée et une seule nuit. Plutôt sérieux si vous y songez. Ca donne envie de devenir biblique !
« Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l'avènement du Fils de l'homme. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche ; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu'à ce que le déluge vînt et les emportât tous... » (Matthieu 24:37-38.) [NdT : traduction de Louis Segond]Et ensuite il pose la question la plus importante dans toute l'archéologie et la paléontologie : Quel est le caractère précis du changement comportemental et à quel point était-ce dû à une grande dispersion des nouvelles populations humaines ? La question corollaire est, bien sûr : pourquoi devrions-nous rencontrer cette combinaison particulière de changement biologique et comportemental à ce point spécifique dans la séquence archéologique ? C'était, après tout, une époque à laquelle de grandes parties de l'Europe étaient toujours emprisonnées dans un âge glaciaire. (C'est en tous cas ce qu' on nous dit, quoique Allan & Delair justifient de manière convaincante une interprétation différente des âges glaciaires dans leur livre Cataclysm.)
Donc quelque chose a corrompu le monde de Cro-Magnon bien longtemps avant cette époque et quoi que cela eût été, cela a poussé les chasseurs-cueilleurs paisibles à créer une civilisation technologique complexe qui a ensuite poussé les peuples du monde dans un abysse ; et cette corruption peut très bien avoir survécu au Déluge et être toujours présente dans notre propre société. C'est un système qui postule un matérialisme pur comme fondation et exclut entièrement les potentiels de la conscience en tant que facteur dans la dynamique humaine (sauf comme un sous-produit ou une « excrétion » de la matière). Et lorsque je me réfère aux matérialistes, j'inclus en réalité les créationnistes parce que leur position est réellement aussi entièrement fondée sur le matérialisme que les évolutionnistes. Regardons quelques faits qui peuvent nous révéler des indications vers les origines de ce mode de pensée/croyance. Paul Mellars écrit dans The Neanderthal Legacy :
« Peut-être que les aspects les plus intrigants et énigmatiques de la période du Paléolithique moyen est comment et pourquoi elle se termina, après une période d'environ 200 000 ans de stabilité remarquable. A partir des précédents chapitres il est apparu que, bien qu'il y ait des écarts significatifs dans la morphologie précise et la technologie de la production d'outils en pierre, des modes de subsistance, des sites de distribution, etc. à différentes étapes du Paléolithique moyen, très peu, s'il en est, semblent refléter une réorganisation radicale ou une restructuration des modèles technologiques, économiques ou sociaux. La plupart des changements documentés semblent être plus cycliques que directionnels de caractère... aucun de ces changements à présent ne suggère plus qu'un remaniement des modèles culturels et comportementaux qui, sous une forme ou une autre, peuvent être remontés au temps de la pénultième glaciation...
La cassure spectaculaire dans ce modèle de stabilité comportementale se produit à l'époque de la transition du Paléolithique moyen-à-supérieur, daté en dans la plupart des régions de l'Europe vers 35-40 000 bp. » (Paul Mellars, The Neanderthal Legacy, Princeton University Press, 1996.)
Nous remarquons que le papier de Spedicato cité précédemment propose que la dernière glaciation a commencé avec une collision cométaire ou une explosion au-dessus de la terre. Peut-être trouvons-nous ici un indice pour la soudaine apparition de l'homme de Cro-Magnon ?
J'ai ici sur mon bureau un article de Rhawn Joseph et Chandra Wickramasinghe intitulé Comets and Contagion: Evolution and Diseases From Space. Ils écrivent dans leur conclusion :
« Une corrélation n'est pas une causalité et donc on ne peut tirer de conclusions fermes malgré la richesse des preuves suggérant un lien entre des comètes et des maladies de l'espace. Néanmoins, les comètes sont un véhicule idéal pour entretenir et transporter une diversité de microbes, y compris des virus, de planète à planète et même de système solaire à système solaire. En conséquence, lorsque ces organismes sont déposés sur un monde prospérant avec de la vie, des gènes peuvent être échangés, l'évolution de nouvelles espèces peut s'ensuivre ou inversement la contagion peut être libérée et la maladie, la mort et la peste peuvent se répandre sur toute la terre. »Spéculons que les gènes qui ont produit l'homme de Cro-Magnon puissent avoir été apportés sur Terre par suite d'un impact cométaire. La version la plus simple de cette théorie de panspermie est celle proposée par Sir Fred Hoyle et Chandra Wickramasinghe qui suggèrent que des formes de vie continuent à entrer dans l'atmosphère terrestre et peuvent être responsables des éruptions d'épidémies, de nouvelles maladies et de la nouveauté génétique nécessaire à une macroévolution. Les mécanismes proposés pour une panspermie interstellaire peut comprendre une pression de radiation et une lithopanspermie (des micro-organismes dans des roches), une panspermie dirigée délibérément de l'espace pour ensemencer la Terre. Le transfert interplanétaire de matériaux est bien documenté, comme mis en évidence par les météorites d'origine martienne trouvées sur Terre.
Âge d'Or, psychopathie, Sixième extinction - 2ème partie
Un grand merci à tous !