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Alors qu'une organisation du secteur agroalimentaire britannique prévoit une pénurie mondiale de bacon et de porc l'an prochain, la Fédération des producteurs de porcs du Québec (FPPQ) ne partage pas ces propos alarmistes, du moins pour le Québec.

Cependant, bien que la FPPQ ne prévoit pas de pénurie de porc québécoise, elle s'attend à ce que les prix de la viande atteignent des niveaux records.

Les conditions de sécheresse seraient en cause dans cette affaire. Celles-ci ont fait grimper les prix des céréales, un aliment de base dans l'alimentation des animaux d'élevage, ce qui devrait obliger les producteurs à vendre leur viande à prix forts.

Quant à la pénurie prévue, la National Pig Association l'explique par le fait que les éleveurs de porcs du monde entier vendent leurs troupeaux parce que les prix de vente au détail ne progressent pas assez vite pour couvrir les coûts élevés de l'alimentation.

Prenant le problème au sérieux, certains pays ont déjà pris des mesures pour contrer les effets de la sécheresse. Aux États-Unis, le gouvernement a mis en place un programme d'achat de porc dans le but de contribuer à maintenir en activité les producteurs. Pour sa part, le gouvernement chinois est en train de stocker du porc dans des lieux de conservation pour se prémunir contre les pénuries et les prix élevés anticipés.

Soulignons que les prix élevés des céréales concernent tous les fournisseurs de viande, ce qui signifie que les approvisionnements de boeuf, de poulet et de dinde pourraient également être touchés.