Depuis quelques années on parle beaucoup de vitamine D et en particulier de ses bénéfices car avoir un taux suffisant de cette vitamine dans le sang diminuerait le risque de certains cancers et pourrait nous protéger de la grippe et des affections hivernales. Fort de ce constat, de nombreuses personnes s'étonnent : mais comment faisions-nous avant ? Nous aurions tous dû mourir brusquement sous l'effet des carences, puisque la supplémentation était très rare ?

Des chercheurs viennent de répondre en partie à cette question en analysant des données sur la population Américaine entre 1988 et 2006. Ils ont constaté que, sur 20 ans, les taux de vitamine D avaient baissé significativement. Entre les périodes de 1988 à 1994 et les périodes de 2001 à 2006, le taux moyen de vitamine D a diminué de 9% sur l'ensemble des sujets et plus précisément de 12% chez les hommes, 14% chez les noirs, 16% chez les adolescents de 12 à 15 ans, 16% chez les adultes de 20 à 30 ans, 6 à 14% chez les personens qui n'utilisent pas de compléments alimentaires et 8 à 17% chez les personnes en surpoids.

Les auteurs avancent que ces variations du taux de vitamine D ne sont pas liés à l'alimentation. Et pour cause puisque l'alimentation apporte très peu de vitamine D par rapport à nos besoins, c'est le soleil qui est la source majeure. Le déficit chronique en vitamine D a d'ailleurs été récemment un cri d'alarme des chercheurs pour ses implications en terme de santé publique.

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