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Corruption de la science : Ottawa accusé de museler ses scientifiques

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L'allégation voulant qu'Ottawa réduise l'accès à ses scientifiques a été lancée, vendredi, lors d'une discussion en groupe dans le cadre du congrès de l'American Association for the Advancement of Science, qui réunit à Vancouver des scientifiques de partout au monde.
Photo: BODO MARKS, AFP
Dans un colloque réunissant à Vancouver des scientifiques et des journalistes de partout dans le monde, le gouvernement fédéral a été accusé hier de museler ses quelque 20 000 scientifiques.

Trou dans la couche d'ozone en Arctique, virus touchant le saumon, même une inondation survenue il y a 14 000 ans, il semble que toute la science est désormais politique au Canada.

Le colloque fait partie de la conférence annuelle de l'Association américaine pour l'avancement des sciences (AAAS), qui se tient au Canada pour la première fois depuis 30 ans et qui réunit 8000 personnes.

C'est dans le courant de l'année 2007 que les règles ont changé, affirme Margaret Munro, journaliste spécialisée en sciences de la chaîne Post Media.

Les choses ont changé radicalement, a-t-elle dit au colloque. Les scientifiques ont commencé à dire qu'il fallait passer par Ottawa pour les demandes d'entrevue.»

Pi

La soie d'araignée, une chimère ?

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© inconnu
N'en déplaise à Spiderman, les qualités de la soie d'araignées sont survendues, affirment des chercheurs qui ont soumis aux mêmes « stress test » les fils de différentes variétés de vers à soie et des fils d'araignée.

Cette semaine encore, la soie d'araignée est à l'honneur dans l'actualité scientifique, avec la production d'un fil chimérique par des vers à soie génétiquement modifiés. Des chercheurs ont ajouté au Bombyx mori un gène d'araignée afin d'améliorer les propriétés mécaniques de leur soie (1). Pourtant, les résultats de cinq années d'analyses menées par des chercheurs français et sud-africains montrent que la différence de qualité entre la soie produite par les vers et celle de l'araignée ne tient qu'à un fil !

Une réputation surfaite

«Sur la capacité d'allongement, par exemple, qui atteint 30% pour une soie naturelle contre 20% pour les meilleures fibres synthétiques, nous n'observons pas de différences entre les fils d'araignées et les meilleures soies de Bombyx», explique Philippe Colomban, du Laboratoire de Dynamique Interactions et Réactivité (CNRS, UPMC), qui a coordonné ces travaux (2). Les chercheurs ont comparé les fils de plusieurs variétés de vers à soie, ainsi que de Bombyx OGM (intégrant des protéines d'araignées), avec les soies d'araignées Nephila de Madagascar. Ces dernières n'ont pas de propriétés exceptionnelles, concluent les chercheurs.

«Ce qui essentiel pour la qualité de la soie, c'est l'âge de la fibre et son histoire, poursuit Philippe Colomban. En effet le gel produit dans les glandes subi des transformations chimiques au moment où l'animal est prêt à filer. Les pelotes de soie s'ouvrent et les macromolécules sont alignées en passant dans la filière. L'eau est utilisé comme lubrifiant entre ces macromolécules... Tous ces processus sont décisifs pour les propriétés de la soie».

Satellite

Le trou noir de notre galaxie dévorerait des astéroïdes

Des scientifiques pensent avoir trouvé une explication aux mystérieux flashs de rayons X observés près de Sagittarius A.


Depuis plusieurs années, les scientifiques s'interrogent sur des flashs de rayons X très régulièrement observés près du trou noir supermassif Sagittarius A, au centre de notre galaxie, la Voie lactée. Des événements qui surviennent quasi quotidiennement. Une équipe d'astrophysiciens de l'Université britannique de Leicester, dirigée par Kastytis Zubovas, pensent avoir trouvé la clef de ce mystère grâce aux images livrées par le télescope Chandra, ou tout au moins un scénario plausible.

D'après les résultats de leurs travaux publiés dans la lettre mensuelle de la Royal Astronomical Society, ces émissions pourraient être le résultat de la pulvérisation d'astéroïdes aspirés par les forces de marée du trou noir. Les scientifiques excluent en effet que ceux-ci aient pu se former dans l'environnement du trou noir encombré par de la matière en orbite. "Ces objets initialement en orbite autour de leurs étoiles auraient auparavant été détournés de leur trajectoire", explique Olivier La Marle du Centre national d'études spatiales (CNES). Soit qu'ils aient été "volés par le trou noir lui-même" en passant à proximité. Soit parce qu'ils erraient dans son voisinage après avoir été auparavant éjectés de leur système stellaire "au passage d'un autre corps céleste perturbateur".

Satellite

Des nuages de brume et de micro-ondes détectés dans la galaxie

Le satellite Planck a découvert des nuages de gaz froids jusqu'alors inconnus dans notre galaxie. Selon l'Agence spatiale européenne (ESA), une "brume" de micro-ondes a également été repérée au cœur de la Voie Lactée.

C'est encore un incroyable travail réalisé par le satellite Planck dont l'Agence spatiale européenne (ESA) a fait part. Son instrument principal a permis de réaliser la première cartographie du monoxyde de carbone de la Voie Lactée toute entière. En effet, la recherche de monoxyde de carbone depuis les télescopes au sol est un travail titanesque et les scientifiques se concentrent donc sur des portions limitées de la galaxie où ils en soupçonnent déjà la présence.

Gear

Gifle au mouvement réchauffiste allemand : Des médias majeurs se lâchent sur les « mensonges à propos du CO2 »

Traduit par Résistance 71

"Les mensonges sur le CO2 ne sont que de purs activateurs de la peur... Devons-nous faire une confiance aveugle aux experts ?"

C'est ce que le quotidien le plus vendu d'Allemagne Bild a écrit à la fois dans son édition papier et en ligne aujourd'hui, le même jour où la maison d'édition renommée Hoffmann & Campe sort un livre sceptique sur le réchauffement climatique anthropique, livre écrit par une figure importante du mouvement socialiste et environnemental.

Ceci est énorme. Plus que je n'aurai jamais pu imaginer. Plus à venir dans les jours qui viennent ! Ce qu'a écrit Bild n'est que le premier d'une serie à venir.

Marquons ceci comme le jour où le mouvement réchauffiste allemand a pris une sévère gifle.

Saturn

Les preuves d'un ancien océan sur Mars

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Un énorme océan de forme triangulaire aurait existé sur la planète Mars, c'est ce que révèle l'orbiteur Mars Express de l'ESA qui a trouvé de nouveaux indices.

Grâce au radar de Mars Express (Marsis), des sédiments révélateurs d'un fond marin ont été détectés. Jérémie Mouginot, de l'Institut de Planétologie et d'Astrophysique de Grenoble et ses collègues de l'Université de Californie à Irvine, a, pendant plus de 2 ans, analysé les mesures collectées par la sonde depuis 2005. « Nous interprétons ces mesures comme le signe d'un dépôt sédimentaire, probablement riche en glace » explique le Dr. Mouginot. « C'est un nouvel indice important en faveur de la présence autrefois d'un océan à cet endroit. »

Les soupçons de l'existence d'un ancien océan martien ne sont pas neufs puisque des formations rappelant des rivages marins avaient déjà été détectés. La question reste controversée parmi les chercheurs, avec 2 océans imaginés sur base des données de l'ESA. Le premier remonterait à 4 milliards d'années, alors que le climat de Mars était plus chaud. Le second plaide pour un océan qui a existé il y a 3 milliards d'années, au moment où les glaces souterraines ont fondu, après qu'un impact important ait mené à la recrudescence de l'activité géothermique.

Satellite

Des planètes "ping-pong" qui passent d'une étoile à l'autre

Certaines planètes changent d'étoile pendant des millénaires, d'après de nouveaux travaux. Ainsi, une planète située dans un système binaire pourrait passer de l'une à l'autre avant d'être éjectée dans l'espace.

Les scientifiques avaient déjà émis l'hypothèse selon laquelle les interactions gravitationnelles entre les planètes orbitant autour d'une étoile pouvaient amener celles-ci à être éjectées de ce système. Mais de nouvelles données viennent d'être apportées grâce à une très complexe simulation informatique. En effet, selon la nouvelle étude qui a été réalisée, certaines planètes se trouvant dans un système binaire (possédant deux étoiles) pourraient effectuer de véritables parties de ping-pong, passant successivement d'une étoile à l'autre.

Dans ce cas, au lieu d'être éjectée, la planète concernée serait interceptée dans l'orbite de la seconde étoile puis reviendrait à la première et ainsi de suite. Un changement gravitationnel qui pourrait durer jusqu'à plusieurs millions d'années avant que la planète ne soit finalement définitivement expulsée hors du système. Dimitry Veras, un des astronomes co-auteurs de l'étude explique : "la clef de ce changement [d'étoile à étoile] est la proximité avec une autre planète", elle-même orbitant autour de l'étoile initiale. "Une fois que ce rebond a commencé, la planète [éjectée] se déplace trop vite pour s'installer à long-terme sur une orbite autour de l'une des étoiles", ajoute ce chercheur cité par National Geographic.

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Le génome entier de l'Homme de Denisova désormais connu

Le site de l'Institut Max Planck de Leipzig vient d'annoncer que ses généticiens ont terminé de séquencer le génome de l'Homme de Denisova, un hominidé préhistorique découvert en 2008 en Sibérie. Ces données ont été mises à la disposition de la communauté scientifique sur Internet.

Une équipe de l'Institut Max Planck (Leipzig, Allemagne) vient de finaliser le décryptage du génome de l'Homme de Denisova. Un humain préhistorique découvert par des scientifiques russes en 2008 - sous la forme d'une simple phalange fossilisée ! - dans une couche archéologique vieille de 50 à 30.000 ans de la grotte de Denisova, en Sibérie. D'où son nom.

En vérité, cette forme humaine préhistorique, au statut phylogénétique encore incertain, avait déjà fait l'objet en 2010 d'une première étude génétique (toujours par l'Institut Planck), qui l'avait déjà apparentée à l'Homme de Néandertal et à l'Homme moderne. Mais l'étude publiée aujourd'hui serait trente fois plus précise que la précédente d'après les chercheurs.

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Des scientifiques russes ont atteint le lac Vostok sous l'Antarctique

MOSCOU - Une équipe de chercheurs russes a réussi à atteindre le mystérieux lac Vostok enfoui sous près de quatre kilomètres de glace dans l'Antarctique, après deux décennies de travaux de forage, a annoncé lundi une source proche des milieux scientifiques à l'agence Ria Novosti.

Hier (dimanche), nos scientifiques ont achevé les travaux de forage et atteint la surface du lac à 3.768 mètres de profondeur sous la calotte glaciaire du pôle Sud, a déclaré cette source, sans autres détails.

Contacté par l'AFP, un porte-parole de l'Institut russe de recherche scientifique pour l'Arctique et l'Antarctique a indiqué que seul le gouvernement russe pouvait confirmer cette information.

L'achèvement de ces travaux entamés il y a plus de 20 ans va permettre de réaliser une étude scientifique fondamentale sur les changements climatiques, a ajouté le porte-parole de l'Institut, Sergueï Lessenkov.

Igloo

Meilleur du Web: Climat : le triomphe de la vérité

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Des chercheurs de la University of East Anglia, située au Royaume-Uni, viennent de dévoiler leurs dernières conclusions à la suite de l'analyse de données provenant de 30 000 stations. Le verdict est simple : il n'y a pas eu de réchauffement climatique depuis 1997 !

La classe politique québécoise prend très à cœur la question du réchauffement climatique et ne manque pas une occasion de réitérer la nécessité de se conformer au protocole de Kyoto.

Tout récemment, Mme Marois déclarait : « Un gouvernement du PQ va continuer dans la voie [du protocole de] Kyoto [...] Et que Kyoto, nous, on y croit. » Peu de temps avant, le ministre de l'Environnement, Pierre Arcand, annonçait la mise en place d'une bourse du carbone afin de réduire, d'ici 2020, les émissions de GES de 20 % par rapport au niveau de 1990.

Leurs intentions sont certainement louables, mais leurs positions catégoriques deviennent absurdes à la lumière des dissensions scientifiques qui minent chaque jour davantage la théorie du réchauffement anthropique. À écouter leurs propos tranchés et leur dévotion à la cause, on pourrait croire qu'ils ignorent totalement les séismes qui secouent à répétition la science du climat. Ne s'informent-ils donc pas ?