Les vendeurs d'apocalypse s'appuient sur le calendrier maya pour annoncer un cataclysme le 21 décembre. Une affabulation, selon des guides spirituels mayas.
© WHA/Rue des ArchivesLe peuple maya d’Amérique latine et sa mythologie ont toujours fasciné, au point de s’y référer pour annoncer la fin du monde.
Parole de Mayas, la fin du monde n'est pas pour le 21 décembre 2012 ! Don Pedro et Dona Faviana hésitent entre rire ou s'agacer de toute cette agitation autour de leur calendrier. Guides spirituels mayas, ambassadeurs de cette culture ancestrale, ils ont fait le voyage de leur Guatemala natal jusqu'à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) pour le 21e Festival de
cinéma d'Amérique latine, qui prenait fin hier. Pour parler de leur vision du monde et de leurs racines, et pour couper le sifflet aux vendeurs d'apocalypse qui font leurs choux gras sur leur dos depuis des années.
Dès 1975, le calendrier maya a commencé à être le fruit de spéculations aux Etats-Unis et 2012 évoquée comme l'année du cataclysme. A la fin de la décennie 1980, les choses se précisent : c'est le 21 décembre que tout doit exploser! La théorie prend une tout autre ampleur à partir de 2009 et du succès mondial de « 2012 », le
film catastrophe de Roland Emmerich, tiré du best-seller de Steve Alten « le Testament maya ».
Depuis, d'émissions télé en articles de presse, de sites
Internet en blogs, elle a fini par convaincre des millions de personnes. Selon une enquête internationale Ipsos, 10% des habitants de la Terre y croient.