Des CRS en poste devant le centre international où se dérouleront les travaux du G8. Crédits photo : © Yves Herman / Reuters/REUTERS
Jeudi et vendredi, la station balnéaire du Calvados accueille le sommet réunissant les huit pays les plus puissants de la planète. Son organisation coûtera entre 16 et 20 millions d'euros à l'État.Plutôt habituée à accueillir une clientèle parisienne, Deauville voit depuis quelques jours défiler des militaires en arme et des policiers en gilet pare-balle. A la veille du G8, ces 26 et 27 mai, qui réunit chaque année les chefs d'État des huit premières puissances économiques mondiales, la station balnéaire du Calvados ressemble désormais à véritable forteresse. Il faut dire que pour cette édition, pas moins de 25 nations -et autant de dirigeants- seront présents. Puisque qu'à côté de Barack Obama, d'Angela Merkel ou Nicolas Sarkozy, leurs homologues de dix-sept pays d'Afrique et du Printemps arabe ont été conviés pour la dernière journée de l'événement. Au total, ce sont donc plus de 8000 officiels, experts et journalistes qui investiront la cité, où, en temps normal, réside moitié moins d'âmes.
Pour cet événement hors norme, les responsables de la sécurité ont placé la ville sous très haute protection. Du GIGN à l'unité d'élite du Raid, au peloton de gendarmerie de haute montagne en passant par l'armée de l'air... Plus de 12.000 policiers, gendarmes et militaires ont déjà pris position sur la commune et aux alentours. Une zone dite «sanctuarisée», «d'interdiction totale, hormis pour les chefs d'État et leurs délégations» selon les autorités, a donc été délimitée au coeur de la cité. Elle comprend les installations où auront lieu les réunions du sommet, ainsi que les hôtels Royal et Normandy (dotés respectivement de quatre et cinq étoiles) qui hébergeront les chefs d'État. Au-delà, une zone «sécurisée» englobant la commune sera contrôlée par plus de 5700 policiers. Seuls pourront y circuler habitants, journalistes et officiels munis d'un badge spécifique.
Commentaire: Vidéo expliquant les dangers de verrouillage, de filtrage et de censure de l'Internet par le traité ACTA.
[faites tourner] ALERTE CITOYENNE: NON À ACTA... par partipirate