Les Maîtres du Monde
Les États participants ont décidé de donner au Conseil national libyen de transition (CNLT) un accès à certains des avoirs gelés de la Libye et de l'autoriser à vendre le pétrole libyen. En outre, ils ont évoqué, sans prendre de décision, la possibilité d'armer le CNLT.
Ces dispositions contreviennent à la résolution 1973 et l'on imagine les réactions internationales si certains Etats - le Venezuela ou l'Iran par exemple - se permettaient de débloquer des fonds gelés et de les donner aux insurgés nassériens ou khomeinistes, ou pis, s'ils leur achetaient du pétrole libyen. Et inutile d'envisager une violation de l'embargo onusien sur les armes au profit des « mauvais » insurgés.
Après le président de l'Etat d'Israël (rien que ça !), Moshe KATSAV, qui vient d'être condamné à 7 ans de prison pour viols en série, on apprend maintenant que le plus haut gradé de l'administration pénitentiaire israélienne a été limogé pour ses "privautés" avec des détenues.
Eli Gavizon, nommé en février dernier à la tête des services pénitentiaires du pays par le ministre de la Sécurité publique, vient d'être démis de ses fonctions à ce poste (le journal israélien Maariv ne dit pas quelles autres fonctions lui seront confiées...), en raison des "relations intimes entre Gavizon et cinq femmes détenues, dans des centres pénitenciers".
Les questions concernant l'uranium appauvri et sa toxicité ont parfois, ces dernières années, débordé du champ de la science. L'auteur s'occupe de radioprotection depuis une vingtaine d'années et d'uranium appauvri depuis 1999. Après une expérience de publication de travaux scientifiques dans des revues, actes de colloques internationaux et conférences en Italie sur l'uranium appauvri, cet article essaie de dresser une estimation de l'impact environnemental et sur la santé de l'emploi d'uranium appauvri dans la guerre de Libye (2011). Des informations concernant son utilisation sont parues dans les organes d'information depuis le début du conflit [1].
Par ses caractéristiques physiques spécifiques, en particulier sa densité qui le rend extrêmement pénétrant, mais aussi son faible coût (l'uranium appauvri coûte à la production environ 2 $ au kilo) et la difficulté de le traiter en tant que déchet radioactif, l'uranium appauvri a trouvé d'excellentes modalités d'utilisation dans le domaine militaire.
S'il est traité de façon adéquate, l'alliage U-Ti (Uranium-Titane) constitue un matériau très efficace pour la construction de pénétrants à énergie cinétique, des barres métalliques denses qui peuvent perforer un blindage quand elles sont tirées sur lui à vitesse élevée.
« Frappes ciblées ».
« Frappes chirurgicales ».
« Dommages collatéraux ».
« Zones d'exclusion aérienne ».
« Coalition internationale ».
Dans la réalité, il n'y aura point de frappe chirurgicale ou ciblée, mais des boucheries, et la coalition, si elle implique toujours les mêmes pays belliqueux, n'a pas l'assentiment de toute l'humanité que le mot international pourrait laisser supposer.
Mêmes prétextes fallacieux qu'en 1991, lors de la première guerre du Golfe, et qu'en 2001, pour l'Afghanistan, en 2003 pour la seconde invasion de l'Irak.
Le langage et la propagande sont les premières armes des agresseurs, les plus puissantes, avant les bombes et les missiles.
Les opinions publiques occidentales sont prises dans les filets du vocabulaire travaillé et des connotations orientées habituelles de leurs gouvernants, pendant que les Libyens tomberont eux sous le coup des armes de destruction massive occidentales.
La loi Nakba, une fois mise en œuvre, rendra illégal pour tout organe public subventionné par des fonds d'État de déclarer qu'Israël ne doit pas être un État juif, et que les pratiques du gouvernement sont antidémocratiques.
De plus, la commémoration du "Jour de la Nakba", l'anniversaire de la création de l'État d'Israël qui a suivi le nettoyage ethnique de la majorité des Palestiniens indigènes dans ce qui est devenu "Israël", devient elle aussi illégale.
Les députés palestiniens ont qualifié la loi de "raciste" et "antidémocratique" ; de plus, maintenant que le projet de loi est passé, les parlementaires risquent de se voir infliger des amendes dès qu'ils évoqueront ces thèmes.
Tandis que la Fondation d'aide humanitaire turque IHH et plusieurs groupes européens de la solidarité ont déclaré leur intention d'envoyer une flottille d'aide à la Bande de Gaza assiégé en mai prochain, Israël déclare mardi qu'il lance une campagne pour contrer la flottille.
Le quotidien israélien Ha'aretz (1) rapporte que le ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, envisage de rencontrer les ambassadeurs étrangers à Tel Aviv pour leur demander d'aider Israël à bloquer la nouvelle flottille qui devrait être constituée d'au moins 15 bateaux.
Bien que la date exacte de son départ n'ait pas été officiellement annoncée, Israël estime que les bateaux partiront entre le 15 mai, date de commémoration de la Nakba, et le 31, date de l'attaque israélienne meurtrière contre la Flottille de la Liberté 2010.
L'attentat à l'explosif commis aujourd'hui dans un bus à Jérusalem relance le conflit israélo-palestinien dans une période déjà riche en événement sur la scène internationale.
Alors que tout porte à croire que des « terroristes » palestiniens seraient à l'origine de cette opération, il convient de prendre du recul et de s'interroger sur les bénéficiaires politiques de cet attentat.
En effet, Israël voit d'un très mauvais œil l'arrivée d'un nouveau gouvernement en Egypte qui lui est beaucoup moins favorable que le précédent, et qui, plus important, prétend assouplir le blocus de Gaza en facilitant l'accès des hommes et des marchandises, notamment des matériaux de reconstruction, par le passage de Rafah vers la bande de Gaza.
Cette politique va à l'encontre des projets génocidaires israéliens qui visent à affamer et exterminer à terme les palestiniens de Gaza pour récupérer ce bout de territoire qui s'inscrit dans les frontières du Grand Israël.
Plus grave encore pour les israéliens, le rapprochement entre le Hamas et le Fatah qui pourraient bientôt se retrouver dans un gouvernement d'union nationale. Pour Israël, il serait catastrophique de se retrouver face à un bloc soudé et une révolte populaire à l'égyptienne. Le 17 mars sur CNN, Netanyahu a publiquement dénoncé ce rapprochement et en faisant référence au Hamas a demandé au journaliste américain: "Pouvez-vous imaginer un accord de paix avec Al-Qaida ?"