Feu dans le Ciel
Au cas où vous ne le savez pas encore, 2011 CA7, un astéroïde de 4 mètres de diamètre environ, passera près de la Terre aujourd'hui à 17:30 GMT.
L'astéroïde, qui ne sera pas visible à l'œil nu, passera à 93.600 km de la planète bleue à une vitesse d'environ 9,6 km par seconde.
Vendredi, un autre astéroïde, 2011 CQ1 d'environ 1 mètre de diamètre, est passé à proximité de la Terre.
Selon les astronomes, des astéroïdes d'un mètre de diamètre entrent dans l'atmosphère terrestre plusieurs fois par année et s'y consument totalement.
Alors que les petits cratères d'impact sont nombreux sur la Lune ou autres corps appartenant à notre système solaire, ils sont rares lorsque l'on observe la surface de la Terre. Seuls 15 des 176 cratères connus de notre planète mesurent moins de 300 mètres de diamètre. Mais cette particularité ne vient pas d'un manque d'objets se déplaçant à toute allure dans notre voisinage.
Beaucoup d'objets de petite taille se brisent lorsqu'ils chutent à travers l'atmosphère de la Terre : soit ils se désintègrent complètement, soit ils se scindent et créent des cratères multiples. De plus, ces cratères sont très rapidement masqués par l'érosion.

Il y a 65 millions d'années, une chute de météorite aurait eu raison des dinosaures.
400 000 objets circulent au-dessus de nos têtes dans notre système solaire. Nul doute qu'un jour, il y en aura un qui rencontrera la surface terrestre. Tout dépend maintenant de la taille de l'astéroïde risquant de nous frapper de plein fouet.
Suite à de nombreuses observations de comètes et d'astéroïdes, couplées aux modélisations des astronomes, un objet de 10 km de diamètre croise la Terre tous les 100 millions d'années. Quant à ceux qui affichent 1 km de large, ils tombent en moyenne tous les 500 000 ans.
Ceux qui sont à craindre sont les objets d'une cinquantaine de mètres de diamètre. ils peuvent percuter le sol terrestre tous les 100 à 1 000 ans. La dernière chute répertoriée date du 30 juin 1908 en Sibérie. Résultat : 2 000 km² de taïga ont été rayés de la carte.
Ce matin, je feuilletais un livre nouvellement arrivé : « Comet/Asteroid Impacts and Human Society » (Les impacts des comètes/astéroïdes et la société humaine), publié par la distinguée maison d'édition scientifique Springer, édité par Peter T. Bobrowski et Hans Rickman. Ce livre est une collection d'articles scientifiques présentés à un atelier sous l'égide du Concile International pour la science. Dans l'introduction, nous lisons :
Le Concile International pour la science a reconnu récemment que les implications sociétales (sociales, culturelles, politiques et économiques) d'un impact de comète/astéroïde sur la Terre justifie une considération immédiate de tous les pays du monde.Et bien ! Pensiez-vous une chose pareille ? Voulez- vous dire qu'il n'y a pas que nous ici à SOTT (et quelques autres sur le net) qui suivent à la trace le nombre croissant de Boules de feu et de météorites qui suggèrent que nous traversons une zone assez dangereuse de l'espace, ou que peut-être un cataclysme se prépare ?
Un énorme rocher de 500 mètres de long aurait frappé Jupiter et créé un trou de la taille de l'océan Pacifique à la surface de la planète. Au départ, les scientifiques pensaient qu'il avait été causé par des comètes gelées, qui sont venues s'écraser sur Jupiter. Mais ils ont dû revoir leur copie. Le Daily Mail rapporte qu'il s'agirait en fait d'un astéroïde.
L'astronome amateur Anthony Wesley a été le premier, en juillet 2009, à remarquer l'impact sur Jupiter depuis son domicile, en Australie, où il avait installé un laboratoire. Il a immédiatement contacté la Nasa, mais la confusion règne toujours à propos l'objet qui aurait causé un tel impact sur la planète.
"Le 13 avril 2029, Apophis s'approchera de la Terre à une distance d'environ 37.000 ou 38.000 kilomètres. Il peut entrer en collision avec la Terre le 13 avril 2036", a indiqué M.Sokolov.
D'autres chercheurs, entre autres les experts de l'Institut d'astronomie appliquée de l'Académie des sciences de Russie, considèrent cette collision comme peu probable.