Feu dans le Ciel
Le 3 janvier 2010, le satellite SOHO a pris des clichés d'une comète qui se désintégrait au fur et à mesure qu'elle se rapprochait du Soleil. Cette comète, dont l'orbite passait très près du Soleil, était ce que l'on connaît sous le nom de « sungrazer. » Bien que les bulletins d'information scientifique la concernant n'en donnaient pas l'impression, les sungrazers sont une énigme non résolue pour les astronomes.
Depuis de nombreuses décennies, les astronomes croient fermement que les comètes sont des agrégats flottants de glace et de poussière, décrits généralement comme des « boules de neige sale. » Le fait même que certaines comètes peuvent voler si près du Soleil avant de se désintégrer semble logiquement contredire le modèle de la boule de neige sale. Récemment, dans le Picture of The Day Sungrazers, Steve Smith faisait remarquer :
Les sungrazers tendent à réaffirmer le point de vue de l'Univers électrique sur les comètes... En 2003, la comète NEAT a viré à proximité du Soleil, et a apparemment amorcé une éjection de masse coronale à son point d'impact. À cause de la différence de taille entre la comète et le Soleil, les astronomes ont écarté à l'époque toute relation entre les deux événements. Toutefois, plusieurs autres sungrazers ont été associés à de violentes éruptions solaires... Quand la comète 96P/Machholz a contourné le Soleil, elle est passée si près que, si elle avait été faite de glace et d'une petite proportion de roche et de poussière, elle se serait bien sûr désintégrée. Elle n'a pourtant pas disparu rapidement. Au lieu de cela, sa grande différence de charge [électrique] a provoqué sur le Soleil le dégagement d'une gigantesque éruption de masse coronale, propulsée à des millions de kilomètres.
« Ça a commencé le 13 décembre 2010 pour se terminer le 22 du même mois » précise Karl Battams du Naval Research Lab de Washington DC. « En l'espace de 10 jours, le satellite SOHO a détecté pas moins de 25 comètes plongeant vers le Soleil. C'était dingue ! »
Pour certains chercheurs, on vient de comprendre qu'une comète a explosé au dessus de la Terre il y a juste 13 000 ans de cela. Cet événement dramatique a créé un jet de boules de feu et a mis le feu à la plus grand partie de l'hémisphère Nord de la Terre.
L'année dernière, les premières traces d'eau sur la Lune étaient découvertes mettant ainsi fin à la croyance jusqu'ici répandue que la Lune était un astre totalement sec. Depuis, le professeur qui avait fait cette découverte, Larry Taylor, a également pu mettre en évidence le fait que l'eau y était même relativement abondante. Désormais, Larry Taylor et son équipe vont encore plus loin en affirmant que cette eau lunaire aurait pour origine les comètes qui s'étaient écrasées à sa surface peu près sa formation.
Rapportées par le site Internet du journal scientifique Nature Geosciences, les découvertes de l'équipe se fondent sur l'analyse des rochers ramenés de la mission Apollo. Grâce à des appareils de mesures, les scientifiques ont en effet eu la surprise de constater que l'eau récoltée sur la Lune et celle présente sur Terre n'étaient pas les mêmes. En réalité, l'eau lunaire n'est pas de l'eau au sens où nous l'entendons (H2O). Il s'agit plus exactement de l'hydrogène et de l'oxygène qui sont dégagés par les rochers lunaires lorsqu'ils sont chauffés
Lancée le 26 octobre 2006, la mission Stereo est composée de deux satellites observant simultanément notre étoile sous deux angles différents. Placés sur des orbites autour du Soleil proches de celle de la Terre, ils sont actuellement à près de 180° l'un de l'autre par rapport au Soleil, comme le montre cette carte en temps réel.