Avril dernier. Les nouvelles paraissent alors favorables. La Haute autorité de santé (HAS) laisse enfin entrevoir la réintégration du personnel soignant, après plus de 500 jours de suspension. Ces catégories de personnels, qui ont refusé dès septembre 2021 de se soumettre à l'obligation vaccinale contre la Covid-19 avec un produit expérimental non éprouvé, l'ont payé durement.
Ni salaire, ni accès au chômage, ni autres ressources. Une véritable mise au ban de la société sous une impulsion bien plus politique que scientifique ou médicale. Nous avions interrogé Jean-Louis, photographe, engagé au sein du collectif
Les Essentiels, dont le but a été, et demeure, de venir en aide à ces soignants abandonnés, maltraités, démunis. Si nous nous interrogions à l'époque sur la nature et les conditions de ce revirement, Jean-Louis a préféré immédiatement rester plus prudent :
"Au risque de jouer les trouble-fêtes, je ne considère pas encore, à ce stade, que la réintégration des soignants soit vraiment une victoire". Sa méfiance s'est-elle avérée être justifiée ?