Traduction : SOTT

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Les attentats de Boston : Made in America
L'idée que nombre d'attaques « terroristes » sont en réalité perpétrées par des agences de renseignement gouvernementales n'est pas un concept nouveau (à Sott.net, cela fait dix ans que nous tentons de mettre en lumière les preuves de la complicité du gouvernement dans le « terrorisme islamique », par exemple). Ce qui est nouveau, c'est l'idée que ces attaques terroristes inspirées ou perpétrées par le gouvernement sont d'une façon ou d'une autre doublement « bidon » dans le sens où certains détails (voire tous les détails) de l'attaque n'ont en réalité pas vraiment eu lieu. L'idée est que l'attaque était non seulement bidon au sens où le gouvernement - et non des « terroristes musulmans » ou des « terroristes du pays » - était responsable, mais aussi au sens où les apparentes victimes étaient également bidon, leurs rôles, lorsque nécessaire, étant assurés par des « acteurs » travaillant vraisemblablement pour le gouvernement. L'allégation selon laquelle des « acteurs de crise » auraient été utilisés à la place de vraies victimes a été faite à propos de la fusillade de Sandy Hook en Décembre 2012, des plus récents attentats du marathon de Boston, et même de l'agression au couteau d'un soldat britannique, le 22 mai, à Londres.

Pour clarifier, l'idée d'« acteurs » telle qu'elle est employée dans ce contexte est différente de celle des « faux témoins ». Les faux témoins sont des gens placés sur les lieux d'une attaque terroriste sous faux-drapeau du gouvernement, qui se posent en « témoins oculaires » afin d'établir un récit officiel destiné aux médias et au public. Les « acteurs », de leur côté, sont des gens qui font supposément partie de l'attaque faux-drapeau elle-même et qui se font passer pour des victimes de l'attaque mais qui, en réalité, n'ont absolument pas été blessés.

Le massacre de Sandy Hook en décembre dernier semble avoir été le premier évènement majeur qui a fait décoller la théorie des « acteurs ». Dans le mois suivant le massacre, littéralement des centaines de vidéos Youtube et d'articles ont été publiés qui apportaient soi-disant la preuve que les parents et les voisins des victimes étaient en fait des acteurs de crise et donc, que l'évènement avait probablement été mis en scène de A à Z, et qu'en réalité personne n'avait été tué. Le « canular » était prétendument une tentative grossière et manifeste du gouvernement d'imposer un « contrôle des armes à feu » sur l'Amérique.

Nombre des vidéos canulars de Sandy Hook ont été vues des dizaines, et parfois des centaines de milliers de fois. J'ai souligné ici le caractère improbable de cette théorie des « acteurs », et me suis efforcé ici et ici de compiler les meilleures preuves indiquant que le massacre de Sandy Hook était une « black »-op du renseignement. Malgré mes efforts (non pas que je m'attende à ce que ça fasse la moindre différence), l'idée que des « acteurs » seraient utilisés lors « d'attentats terroristes » a continué à gagner du terrain et a fait un retour en force aux attentats du marathon de Boston.

La « preuve » principale de la présence « d'acteurs » aux attentats du marathon de Boston est centrée sur une des victimes, Jeff Bauman. Bauman est ce type dont la photo a été publiée de façon sensationnaliste dans les journaux et les sites d'informations au moment où il était évacué du lieu de l'attentat dans un fauteuil roulant, un os jaillissant d'une de ses jambes déchiquetées.

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Je suis pratiquement sûr que la moitié de la planète a vu cette photo.

Les partisans de la théorie des « acteurs » s'en sont emparés, la qualifiant de preuve solide de « bidonnage ». C'est vrai quoi, où était le sang qui aurait forcément dû jaillir de sa jambe ? Même immédiatement après l'explosion, prétendent-ils, les photos des lieux ne montrent pas beaucoup de sang, et certainement rien qui gicle de(s) jambe(s) de Bauman.

Les sceptiques relèvent aussi la couleur du sang sur le sol, le citant comme preuve qu'il s'agissait manifestement de faux sang, ou de sang « mis en scène », parce qu'il était simplement trop brillant pour être vrai. Certains experts ont même souligné qu'en fonction des photos, il y avait différentes couleurs de sang !

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Et quid des personnes qui entouraient Bauman ? Un type semble mettre ses lunettes de soleil quelques secondes à peine après l'explosion !

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Tous ces détails ne constituent-ils pas la preuve « écrasante » que les attentats de Boston ont été mis en scène, au sens où des « acteurs de crise » ont été utilisés, ou du moins qu'il faisaient partie de l'opération ?

Le problème, avec cette théorie, c'est qu'elle est boiteuse, si j'ose dire. Apparemment, aucun des défenseurs de la théorie des « acteurs » n'a pris la peine de réfléchir aux implications de leurs allégations. S'ils l'avaient fait, ils auraient été rapidement confrontés à certaines conclusions pour le moins invraisemblables.

Par exemple, si Jeff Bauman était, comme ils le prétendent, un « acteur » qui avait en fait déjà perdu ses jambes et qu'on avait équipé de prothèses osseuses immédiatement après l'explosion, comment expliquer que personne, parmi sa famille ou ses amis, ne se soit manifesté pour faire remarquer que Jeff n'aurait pas pu perdre ses jambes dans l'explosion, puisqu'il les avait déjà perdues plusieurs mois ou années auparavant ?

Jeff a été largement célébré dans les médias dans les mois qui ont suivi l'attentat, et a fait une apparition surprise avant le match de hockey sur glace des Bruins de Boston, début mai. Il y a quelques jours, Jeff a lancé la première balle au match des Red Sox (Equipe de Baseball de Boston - NdT).

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Jeff Bauman à un récent match des Red Sox
Quelqu'un qui le connaissait déjà comme cul-de-jatte se serait forcément manifesté, non ? Mais bon, peut être que toute sa famille et que tous ses amis sont aussi des agents du renseignement et font partie du complot ? Peut-être que Jeff était un agent du renseignement sous « profonde couverture » sans histoire publique avant les attentats, et toutes les photos qu'on trouve de lui sur Google (j'ajoute que sur nombre d'entre elles, il a des jambes) et qui remontent apparemment à plusieurs années, ont été postées sur Google en préparation à son exposition au premier plan à Boston ? Ou peut-être que toute sa famille et tous ses amis ont été d'une manière ou d'une autre réduits au silence ou « achetés » ?

Bauman était apparemment associé à la « Team Stork », une équipe de marathoniens composée de membres de la Brigham and Women's hospital, un hôpital universitaire de l'école médicale de Harvard situé à Boston. Voici une photo de lui avec quelques membres de la Team Stork :

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Jeff Bauman en compagnie de membres de la « Team Stork »
De ce que j'en comprends, il est possible que la petite amie de Bauman ait participé au marathon en tant que membre de la « Team Stork », et qu'elle ait étudié en tant qu'infirmière à l'hôpital précité. Autre possibilité : elle et Bauman étaient peut-être juste amis avec des coureurs de la Team Stork. Sur la photo ci-dessous, qui montre les lieux immédiatement après la première explosion, la femme au premier plan porte un maillot arborant le logo bleu de la « Team Stork ». Peut-être attendait-elle, avec Bauman, l'arrivée des membres de l'équipe sur la ligne d'arrivée.

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Acteurs ensanglantés

Sur la photo ci-dessus, il y a pas mal de sang sur le sol. Comme je l'ai fait remarquer, nombre de défenseurs de la théorie des « acteurs » prétendent que ce sang est « trop rouge » pour être vrai, malgré le fait qu'il y a au moins deux nuances de sang rouge par terre. Une petite recherche sur la couleur du sang aurait rapidement informé ces théoriciens que le sang oxygéné est de couleur rouge vif, tandis que le sang désoxygéné est de couleur rouge foncé (ou plus sombre). J'aurais cru que la plupart des gens ont à un moment ou un autre de leur vie vu à quoi ressemblait la couleur du sang, ne serait-ce que celle de leur propre sang, en se faisant une petite coupure, par exemple. Tout le monde ne sait-il pas que le sang frais qui jaillit d'un doigt qu'on s'est coupé peut être de couleur rouge vif, et que le sang coagulé / séché est de couleur rouge foncé, quasiment noir ? En fait, en fonction de l'endroit où vous vous coupez et du moment où vous vous coupez, votre sang peut prendre une nuance plus vive ou plus sombre de rouge (voir mon commentaire ci-dessus à propos du sang oxygéné ou désoxygéné).

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Pas assez de sang ? Pas la bonne couleur ?
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Et celle-ci ? Des acteurs ? Du sang mis en scène ?
Artères sectionnées, Sang qui gicle et Mort instantanée

Ensuite, il y a la photo de Bauman lui-même et de son fémur saillant. Les défenseurs de la théorie des « acteurs » ont été prompts à souligner la « preuve » selon laquelle il y avait très peu de sang sur la jambe de Jeff, non seulement sur les photos prises immédiatement après l'explosion, mais aussi au moment où il se fait évacuer des lieux en fauteuil roulant. J'ai parlé à plusieurs médecins en exercice, lesquels ont tous soigné des victimes de traumatismes sévères. Pas un seul n'a été surpris par la quantité minime de sang jaillissant des plaies de Bauman. Par contre, ce que la plupart d'entre eux m'ont dit, c'est qu'ils avaient été surpris par l'absence de sang la première fois qu'ils avaient vu des victimes de traumatisme, au début de leurs carrières, mais qu'ils avaient vite compris pourquoi, en se fondant sur leur connaissance antérieure de l'anatomie humaine, et que depuis, ils n'ont plus jamais été surpris par l'absence d'hémorragie chez les patients victimes de traumatismes.

Dans le cas de Bauman, les défenseurs de la théorie des « acteurs » prétendent que, puisque son artère fémorale a été « sectionnée », il aurait dû y avoir une énorme hémorragie, et il n'aurait pas pu survivre. Le problème, ici, est encore une fois l'absence de recherche basique parmi les promoteurs de cette théorie.

L'artère fémorale parcourt l'intérieur de la cuisse depuis la base du bassin jusqu'au-dessus du genou. La désormais tristement célèbre photo de Bauman dans son fauteuil roulant montre assez clairement que ses deux genoux sont intacts et que ses blessures principales sont sous le genou. Par conséquent, il est erroné de dire que son artère fémorale a été sectionnée.

Même dans le cas où son artère fémorale aurait bien été sectionnée, les artères sont sphinctériennes, c'est-à-dire qu'elles se convulsent et se contractent lorsqu'elles sont sectionnées. Il semble que ce soit une fonction naturelle de préservation du corps afin de prévenir la perte de sang. Si les artères sont compromises, des agents de coagulation sont aussi libérés qui facilitent la formation de caillots, lesquels minimisent la perte de sang. Exactement comme la formation d'une croûte au-dessus d'une plaie. C'est un système tellement efficace que des médicaments qui fluidifient le sang sont souvent administrés pour prévenir la formation de ces caillots lors d'opérations chirurgicales sur une artère.

Il y a d'autres artères dans la partie inférieure de la jambe (les artères tibiales antérieures et postérieures), mais ce ne sont pas des artères majeures, et en cas d'amputation, comme dans le cas de Bauman, elles se seraient très probablement convulsées, menant à une réduction assez rapide de l'hémorragie. De plus, le type au chapeau de cowboy (Carlos Arredondo) avait fait un garrot à Bauman, au niveau de la mi-cuisse, réduisant davantage l'hémorragie. (Au fait, la raison pour laquelle Bauman a été évacué en fauteuil roulant était qu'il y a habituellement plusieurs fauteuils roulants aux lignes d'arrivée des courses, afin de recevoir les gens qui feraient mieux d'éviter de courir les marathons, avant qu'ils ne s'effondrent).

L'improbabilité de la présence d'acteurs de crise à un véritable attentat à la bombe

Les photos suivantes ont été prises par une personne qui se trouvait dans un bureau au premier étage d'un bâtiment situé directement derrière le lieu de la première explosion. Il apparaît que deux photos ont été prises à chaque seconde (la personne a probablement laissé son doigt enfoncé sur le déclencheur). Vous pouvez voir la séquence entière ici. Ces photos, en plus d'une vidéo de l'explosion (voir ci-dessous), présentent la preuve pour le moins concluante que Jeff Bauman se trouvait plus ou moins à « l'épicentre » de l'explosion, et qu'une bombe a bien explosé.

La première photo, ci-dessous, montre les lieux immédiatement après l'explosion. Bauman et quelques autres personnes se trouvent au centre, enveloppés par un nuage de fumée. Alors que la fumée se disperse sur les photos suivantes, on peut voir Bauman étendu sur le sol, le dos à l'appareil photo. Juste devant Bauman se trouve un homme portant un haut à capuche noir et gris (la capuche est grise). C'est « l'homme aux lunettes de soleil ».

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Remarquez l'homme en train de courir sur la route, en haut à droite de chaque photo. Il porte une tenue de course noire ou bleue marine avec un haut à manches courtes blanches. Il porte également des chaussettes roses (appelons-le « chaussettes roses »). On peut le voir en train de réagir à l'explosion, dans la vidéo ci-dessous :


Voici une capture-écran de l'homme en question :

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Ce que j'essaie de dire, c'est que l'apparition de « chaussettes roses » dans la vidéo ci-dessus et sur les photos prises de derrière le lieu de l'explosion au moment où il regarde vers la ligne d'arrivée et dans la direction de l'explosion établit que :

a) la bombe était réelle

b) Bauman et les autres se trouvaient sur le site de l'explosion

Par conséquent, pour que la théorie des acteurs soit crédible, nous devons admettre que Bauman, en tant qu'« acteur », n'a pas été impressionné par la violente explosion et a poursuivi sa mission assignée consistant à poser des prothèses à ses moignons (ou à se les faire poser par l'homme aux lunettes de soleil), en préparation de sa grosse « opération photo ». Ou en d'autres termes, que, au beau milieu d'une d'explosion qui a clairement eu lieu, et qui était manifestement assez puissante pour causer de graves blessures, quelques « acteurs de crises » engagés par le gouvernement :

a) ont été manipulés de sorte à ce qu'ils se placent eux-mêmes sur le lieu de l'explosion (dont ils ignoraient tout) et ensuite, quand elle s'est produite - leur causant au passage des blessures - ils ont poursuivi leur rôle d'« acteurs »

ou bien :

b) faisaient partie du complot et ont accepté de se placer eux-mêmes sur le lieu de l'explosion et donc de risquer leur vie, afin que l'un d'entre eux puisse sortir une prothèse de jambe avec un os saillant, pour que le public le voie plus tard

Bizarrement, ce scénario est favorisé par la plupart, au lieu du scénario selon lequel les vrais poseurs de bombe auraient plus probablement choisi de simplement déclencher les bombes afin de générer de vrais blessés à montrer au public. Manifestement, les vrais poseurs de bombe n'ont aucune considération pour la vie humaine, car trois personnes ont été tuées, l'une d'entre elles un garçon de huit ans, sur le lieu de la seconde explosion qui a eu lieu 10 secondes après la première, 100 mètres plus loin. À moins que, bien sûr, nous soyons censés croire que ces trois-là étaient aussi des « acteurs », qui en fait ne sont pas morts du tout et qui faisaient partie de « l'évènement mis en scène », leurs familles et amis étant tous impliqués dans le complot ou ayant été « réduits au silence ».

Preuves véritables vs COINTELPRO

Il semble y avoir une série d'allégations de « mises en scène », du 11/9 (la théorie des « hologrammes ») à Boston en passant par Sandy Hook (un autre « évènement orchestré ») qui, quand on adopte une large perspective, semblent avoir été délibérément inventées et disséminées dans le but de discréditer les preuves sérieuses de la complicité du gouvernement dans ces attentats « terroristes ».

Le problème ici est que, en ce qui concerne les attentats de Boston, des preuves solides indiquent que :

  • Il y avait un exercice militaire le jour du marathon
  • Il y avait des guetteurs sur les toits et des équipes de chiens renifleurs
  • L'exercice militaire avait été annoncé
  • Le Boston Globe a posté deux tweets sur sa page dédiée au marathon, affirmant que « les autorités [avaient] annoncé qu'une explosion contrôlée se [déroulerait] en face de la librairie dans 1 minute » (tweet publié deux heures avant qu'une bombe n'explose à cet endroit précis)
  • Le FBI a admis être en contact avec les deux frères depuis environ 5 ans
  • Le NY Times a publié un article affirmant que pratiquement tous les précédents « complots terroristes » qui avaient été « déjoués » par le FBI avaient en fait été créés par le FBI.
La seule preuve de l'implication des frères Tsanarev dans l'attentat est le prétendu témoignage de Bauman et, plus important encore, l'allégation selon laquelle les frères auraient tué un policier quelques jours plus tard au MIT. Tout ce qu'on sait vraiment est que le policier en question, l'officier Sean Collier, a été abordé par un (ou des) inconnu(s) alors qu'il se trouvait dans sa voiture et a reçu plusieurs coups de feu. La seule preuve reliant les frères Tsarnaev à ce meurtre est la déclaration d'un homme dont le nom n'a pas été divulgué et qui aurait été pris en otage par les frères après le meurtre de l'officier Collier. Selon cette version, après avoir pris cet homme en otage dans sa propre voiture, l'aîné des frères lui aurait demandé s'il avait entendu parler de l'attentat de Boston. L'otage (dont on ne connaît pas le nom) aurait répliqué qu'il était au courant de l'attentat, et l'aîné des frères Tsarnaev aurait alors répondu :
« C'est moi qui l'ait commis, et je viens juste de tuer un policier à Cambridge. »
Donc en gros, la seule preuve effective reliant les frères à l'attentat est l'allégation d'un otage présumé anonyme selon laquelle les frères lui auraient (bizarrement) confié avoir tué Collier et être responsables de l'attentat.

Coïncidence, l'agent de la circulation (l'officier Richard Donohue) qui est arrivé le premier sur le lieu du meurtre de Collier était un ami proche de ce dernier. Autre coïncidence encore plus étrange, un peu plus tard ce soir-là, l'officier Donohue a pris part à la prétendue fusillade avec les frères dans la zone de Watertown de Boston, où, comme par hasard, il est le seul officier à avoir été touché par un « tir ami ». Et pour conclure en beauté ce festival de coïncidences :
« L'officier Donohue de la police des transports du MBTA (Réseau de transport de Boston - NdT) ne se rappelle quasiment rien de la nuit où il a été touché au cours d'un échange de tirs chaotique dans une rue habituellement tranquille de Watertown, ni du meurtre de son ami intime, Sean Collier, officier de la police du MIT, quelques heures auparavant à Cambridge. »
Quelles sont les chances qu'une chose pareille arrive, franchement ?

Avez-vous entendu parler de J.D.Tippit ? J.D.Tippit était ce policier de Dallas qui fut prétendument abattu par Lee Harvey Oswald. Ce meurtre contribua à la mise en accusation d'Oswald, du moins dans l'esprit du public, dans le meurtre de Kennedy.

Jim Garrison a affirmé : « Si Oswald était innocent du meurtre de Tippit, c'est tout le fondement du dossier constitué contre lui par le gouvernement qui s'écroulait. »

Et effectivement, il apparaît que la commission Warren ignora un grand nombre de preuves - des dépositions de témoins oculaires contradictoires qui suggèrent fortement qu'Oswald n'a PAS tué Tippit.

Voilà juste quelques preuves solides parmi d'autres qui pourraient servir à prouver que les attentats de Boston étaient une opération du gouvernement. Mais si vous ajoutez l'idée que ces attentats ont en fait été « mis en scène » par des « acteurs », et entreprenez de l'étayer par des « preuves » très subjectives - qui peuvent pratiquement toutes être considérées comme bidon, faisant ainsi passer ceux qui les promeuvent pour des idiots et/ou des menteurs - eh bien... vous avez enlevé toute crédibilité aux preuves solides, en les associant aux preuves bidon. Par conséquent, pour moi, le concept des « acteurs » et du « bidonnage » est vraisemblablement une tentative délibérée d'en arriver précisément à ce résultat.

Bien sûr, il y a un autre élément de la plus haute importance, sans lequel les tentatives du gouvernement/des renseignements de répandre de la désinformation serait inutile : à savoir la foule de gens qui ont gobé cette version et disséminé la désinformation. Je ne pense pas un seul instant que les responsables de sites respectables comme Globalresearch.ca et nombre de bloggers respectés comme Dave McGowan jouent consciemment un rôle dans la campagne de désinformation, mais la réalité est qu'ils se sont rendus complices de ce qui est manifestement une opération COINTELPRO, en prêtant le flanc à la théorie des « acteurs ». Je ne prétendrai pas savoir pourquoi des journalistes et des auteurs auparavant si sensés et sérieux ont pu, contre toute attente, se faire piéger par une arnaque aussi flagrante, à moins de supposer que, tandis que le monde continue de sombrer dans des mensonges de plus en plus flagrants, dans l'hystérie et la folie sociales, il faut s'attendre à voir de plus en plus de gens commencer à « perdre le fil ».