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On apprend, par Le Monde et Médiapart, que des opérations de basse police ont eu lieu dans les milieux zadistes et alternatifs, en particulier un membre de la Coalition Climat21. Le ministère de l'intérieur a demandé à 24 personnes au total de rester à la maison sagement en attendant que le troupeau de dictateurs qui a élu domicile à Paris le temps d'un green-washing se disperse.

La scène apparait plutôt cocasse.

Du côté de la police, il semble assez croquignol de se mettre à considérer un producteur de navet bio comme un terroriste potentiel. Ont-ils trouvé des détonateurs planqués dans les panais ? des bâtons de dynamite dans les poireaux ? des grenades dans les topinambours ? L'article ne le dit pas mais évoque plutôt la crainte des autorités face aux risques de débordements autour de cette Marche pour le climat désormais interdite. Un peu comme Erdogan bombardant les Kurdes ou Bachar zigouillant des rebelles au lieu de s'occuper de l'Etat Islamique, l'état d'urgence consécutifs aux attentats islamistes sert à faire le ménage chez les agités du tofu bio.

C'est un des paradoxes de l'écologie politique moderne : la COP21 a été organisée à l'initiative des démocraties occidentales conditionnées par le bourrage de crâne écologiste. Logiquement récupérée par l'ONU, l'écologie politique moderne réinventée par les multinationales dans les années 60, opte désormais pour le tout-bisenesse. Le grand rassemblement de pseudo-scientifiques appelé GIEC (IPCC) est dirigé par un économiste du sérail.
Plus généralement encore, l'écologie censée servir les générations futures s'est changée en monstre autocratique et répressif : pendant que la police fait des descentes chez les gauchos, pendant que les franciliens se préparent à un état de siège qu'ils n'ont pas demandé, les "experts" du GIEC financés par l'ONU se font instrumentaliser pour servir d'alibi au marché carbone spéculatif et mondialisé, aux taxes carbone de tout poil et plus généralement à une politique mondiale malthusienne qui plongera toujours davantage les miséreux dans la misère et les affamés dans la faim.
On ne le dira jamais assez : l'écologie est PAR NATURE une idéologie d'extrême-droite, ultra-conservatrice, impérialiste et malthusienne. Il est donc logique que la COP21 se retourne contre ceux qui ont l'impression de l'avoir souhaitée.

Alors, la COP21 est-elle un monstre qui mange ses propres enfants ? Non, elle n'est que le bras armé d'un pouvoir anti-pauvres, instrumentalisé par le sérail des financiers pour reprendre la main à une époque où l'hégémonie américano-européenne est plus que jamais mise à mal.