Commentaire: Le Pape ne sait pas d'où vient Macron et il « ne comprend pas la politique intérieure française ». Comme la majorité de la population. En état d'aberration mentale - comment expliquer autrement le fait que des millions de personnes s'apprêtent à élire comme président un inconnu aux dents blanches - le citoyen, ensorcelé, sidéré, se laisse avoir par un tour de passe-passe incroyablement grossier ; il est sur le point d'être représenté par une créature politique à l'opposé de ses intérêts les plus vitaux, les plus essentiels et les plus fondamentaux. La réalité, nous faisons pourtant plus que l'effleurer :
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Tous les politiques, tous les médias, tous les syndicats, toutes les associations, tout le monde est en train de nous expliquer qu'on ne peut pas, qu'on ne doit pas voter Marine Le Pen au second tour. Mais ils oublient de nous dire que ce sont eux qui l'ont mise à cette place pour servir de repoussoir et mieux se maintenir au pouvoir. C'est une pièce de théâtre en 3 actes qu'ils jouent aux Français, les forçant à devenir acteurs de leur propre manipulation.
Acte I : On reprend et on banalise les idées d'extrême droite
Depuis longtemps, Hollande, Valls et le parti socialiste le savent parfaitement: face à un candidat de la droite classique, ils n'ont aucune chance. Alors il faut coûte que coûte faire monter le Front National suffisamment pour se retrouver face à lui au second tour. Pour cela, la stratégie est simple, on met régulièrement au goût du jour les thématiques du Front National et on banalise ses idées en les reprenant jusqu'au plus haut sommet de l'état.
Les Roms par exemple. Valls qui affirme que les Roms ont vocation à retourner en Roumanie sera poursuivi pour incitation à la haine raciale. La politique du gouvernement socialiste pourchassant une minorité ethnique pendant 5 ans est même condamnée par l'ONU qui parle « d'une politique nationale systématique d'expulsion de force des Roms ». Même en se forçant, Marine n'aurait pas fait mieux.
Trois jours après les attentats de Paris, Hollande annonce en grandes pompes qu'il va instaurer la déchéance de nationalité pour les terroristes. Après avoir suscité de nombreuses polémiques, le projet est finalement abandonné. Mais le principal est fait. Pendant des semaines, on ne parle que d'une des mesures phares de l'extrême droite : la déchéance de nationalité. C'est le plus important. En 2015, juste avant l'état d'urgence, les socialistes font passer la "loi sur le renseignement" dont l'objectif est de pouvoir mettre la totalité de la population sous surveillance. C'est le juge anti-terroriste Trevidic qui en parle le mieux :
« Ces pouvoirs exorbitants se feront sans contrôle judiciaire. Ne mentons pas aux Français en présentant ce projet comme une loi antiterroriste. Il ouvre la voie à la généralisation de méthodes intrusives, hors du contrôle des juges judiciaires, pourtant garants des libertés individuelles dans notre pays ».Depuis le 14 novembre 2015, la France vit sous le régime permanent de l'état d'urgence, comme la plupart des dictatures de la planète. Le 24 novembre, le gouvernement socialiste à même notifié à la Commission Européenne son intention de déroger à certains droits garantis par la CEDH (Convention Européenne des Droits de l'Homme) et l'ONU. Vous pensiez vivre dans une démocratie ? Les partis dits « républicains » sont garants de nos droits fondamentaux ? Laissez moi rire. La France n'a pas besoin de Le Pen pour restreindre nos libertés et violer nos droits fondamentaux. Les socialistes le font parfaitement.
Et pour ceux qui auraient encore un doute, lors de la prolongation de l'état d'urgence, Valls déclare devant l'Assemblée Nationale : « La sécurité est la première des libertés ». Ça ne vous rappelle rien ? C'est mot pour mot le slogan d'une affiche d'un certain Jean-Marie Le Pen, candidat aux législatives en PACA en 1992, tenant dans ses bras sa petite fille une certaine Marion.
Acte II : On fusille le candidat de la droite
Fin 2016, François Fillon, vainqueur des primaires de la droite et du centre avec 66% des suffrages fait figure d'ultra favori pour remporter l'élection présidentielle. Personne ne miserait un centime contre lui et tout le monde s'accorde à dire qu'il battra largement Marine Le Pen promise elle aussi au second tour.
Mais voilà, le 25 janvier 2017, le Canard Enchaîné, très bien informé par des proches de Hollande sort l'affaire du « Pénélope-gate ». A compter de ce jour, les révélations sur François Fillon vont rythmer la campagne du 1er tour qui n'aura finalement jamais lieu tellement les médias reprennent en boucle la moindre information sur son train de vie: emplois présumés fictifs, rétrocession des sommes versées à ses enfants, costumes, montres,.. Avec une rapidité jamais vue dans une affaire de ce type, le parquet national financier s'empare le soir même de l'affaire et finalement Fillon est mis en examen le 14 mars, 6 semaines avant le premier tour de la présidentielle.Fillon est donc le seul à embaucher sa famille ? Pas du tout. Au moins 115 députés sur 577 ont salarié un membre de leur famille, à commencer par l'ancien ministre socialiste de l'intérieur, Bruno Le Roux qui a lui aussi employé ses propres filles: 24 CDD entre 2009 et 2106. Elles avaient respectivement 15 et 16 ans, lors de la signature de leur premier contrat avec leur père. Alors bien sur Fillon n'est pas exempt de tout reproche et la contradiction entre ses histoires d'argent et les sacrifices qu'il voulait imposer aux français lui a coûté très cher. Néanmoins, l'acharnement médiatico-judiciaire auquel il a dû faire face n'avait qu'un seul et unique but: l'affaiblir suffisamment pour permettre à Macron de se placer au second tour face à Marine Le Pen. La stratégie des socialistes relayée par ses officines de presse a parfaitement fonctionné.
Acte III: On propulse un inconnu
Jusqu'à sa nomination au ministère de l'économie en août 2014, Emmanuel Macron est totalement inconnu du grand public. Et pour cause. Il oeuvre dans l'ombre de Hollande, bien à l'abri des regards en qualité de secrétaire général adjoint de l'Elysée. Ministre de l'économie de 2014 à 2016, il démissionne rapidement pour monter son mouvement «En Marche».
Inconnu mais socialiste.
Adhérent du Parti Socialiste, il est membre actif entre 2006 et 2009. S'il se débarrasse assez rapidement d'une étiquette devenue aujourd'hui très gênante, il suffit de regarder son équipe et ses soutiens pour se rendre compte que plus socialiste que Macron, tu meurs. Jacques Attali, l'ancien sherpa de Mitterrand parle ainsi de son protégé : « Emmanuel Macron ? C'est moi qui l'ai repéré. C'est même moi qui l'ai inventé ». Tout le parti socialiste ou presque est derrière Macron depuis toujours à commencer par Ségolène Royal qui déclare après le 1er tour : « je pense que c'était une bonne surprise dimanche soir parce que notre candidat était en tête ».
Le numéro 2 du mouvement En Marche, le bras droit de Macron, s'appelle Richard Ferrand (Richard Ferrand est le secrétaire général du mouvement En Marche ! - NdE). Tenez vous bien, ce monsieur est également le candidat officiel du Parti Socialiste pour la 6ème circonscription du Finistère. Incroyable, non ? Tenez, allez vérifier, c'est là. (1)
Le Drian, Collomb, Vallaud-Belkacem, Valls, des centaines d'élus socialistes sont derrière Macron. Le 21 avril, un site en recensait 642. Oui, vous avez bien lu 642 !!!. (2) D'ailleurs si Macron se garde bien de dévoiler qui sont ses candidats aux législatives, c'est tout simplement parce que la plupart d'entre eux sont issus du parti socialiste. Et ceux qui ne le sont pas le soutiendront comme l'affirme Didier Guillaume, le président du groupe socialiste au Sénat : « Les socialistes ont vocation à être à l'Assemblée nationale, à gouverner dans une majorité avec Macron s'il est élu, ou à être dans l'opposition si c'est un autre ».
C'est bon ? Vous avez compris ?
Conclusion : allez tous vous faire foutre
Hollande, Valls et Macron ont inventé une machine à recycler les candidats socialistes qui n'ont aucune chance d'être élus sous l'étiquette socialiste. Vous avez aimé Hollande ? Vous allez adorer Macron. Loi travail, chômage de masse, augmentation de la dette, lois qui passent par ordonnance pour court-circuiter le parlement... La même chose en pire, 5 ans de plus. Ne parlons pas de la droite classique qui explique à ses électeurs qu'ils doivent voter Macron demain pour la présidentielle mais qu'ils devront voter Républicains après-demain aux législatives pour lui faire barrage. Même les socialistes sont plus cohérents.
Aujourd'hui, les politiques de tous bords et les médias qui ont mis Le Pen au second tour pour mieux se maintenir au pouvoir nous demandent de l'écarter. Le vote Macron n'est qu'une grande escroquerie imaginée par des dirigeants moribonds qui réalisent ainsi le hold-up parfait pour se maintenir au pouvoir 5 ans de plus.Et bien vous savez quoi ? Hollande, Valls, le PS, les Républicains, BFMTV, Canal +, RMC, Libération, Médiapart, Le Monde, tous ces pseudos journalistes qui se transforment depuis une semaine en inquisiteurs de la pensée unique, tous ces gourous qui ne supportent pas qu'on puisse penser différemment d'eux, tous ces représentants d'une caste qui ne supportent pas qu'on dévoile leur stratégie pour préserver leurs privilèges.
Vous savez quoi ?
Allez tous vous faire foutre.
Commentaires des Lecteurs
Bon courage pour l'arrêter.