Des archéologues du sud-est de la Pologne ont fait une découverte stupéfiante : un site d'inhumation massive d'enfants comptant au moins 119 tombes.

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Cette découverte archéologique glaçante a mis au jour les restes d'adultes et d'enfants, dont certains ont été enterrés par deux et avec des pièces de monnaie dans la bouche. Les squelettes ont été découverts dans le village de Jeżowe, dans les Basses-Carpates, dans le sud-est de la Pologne, où l'autoroute S19 à deux voies est en cours de construction. Les archéologues ont daté le site au XVIIe siècle.


Selon le directeur général des routes nationales et des autoroutes (GDDKIA), 115 squelettes ont d'abord été exhumés dans la commune de Jeżowe, dans la chaîne de montagnes de Góry Kościelne.

Les archéologues ont ensuite découvert 4 autres squelettes humains.

Les experts ont confirmé que jusqu'à 80% des squelettes étaient ceux d'enfants.

Selon l'archéologue Kataryna Oleszek du groupe d'archéologie Arkadia, ce lieu de sépulture aurait pu être destiné spécifiquement aux enfants.

Une deuxième théorie suggère qu'il y avait un taux de mortalité élevé chez les enfants dans cette région.

Les archéologues espèrent en apprendre davantage après une analyse approfondie par une équipe d'anthropologues.

Le Pr Oleszek a déclaré à TVN24 :
« Nous devons prendre toutes les précautions, nous devons travailler avec autant de délicatesse et d'attention aux détails que possible. Tout d'abord, pour ne rien manquer, et ensuite, parce que ces os sont très fragiles. »
Les archéologues sont cependant certains que les personnes enterrées étaient très probablement pauvres car elles ont été inhumées sans aucun bien personnel.

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Le GDDKIA a déclaré dans un communiqué :
« 115 tombes humaines ont été découvertes lors de fouilles archéologiques sur le chantier de construction du tronçon d'autoroute S19 Podgórze-Kamień.

Lors de travaux de surveillance archéologique conduits dans le cadre des travaux sur l'autoroute S19, des tombes contenant des restes humains ont été découvertes.

Ces fosses étaient situées dans les montagnes Kościelne, une chaîne de collines près de Jeżów où, en 1604, la première paroisse a été érigée. »
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Les fosses étaient toutes orientées selon l'axe est-ouest, avec les têtes dirigées vers l'ouest.

Le GDDKIA a déclaré :
« D'après les observations archéologiques faites jusqu'à présent, nous pouvons conclure qu'environ 70 à 80% de toutes les tombes sont celles d'enfants.

« Cela est probablement lié au fait qu'à cet endroit, une partie du cimetière a été scindée en deux, et les plus jeunes habitants de Jeżów y ont été enterrés. »
Les tombes étaient mal équipées, mais les archéologues ont été surpris de trouver des pièces de monnaie dans la bouche des squelettes.

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Ces pièces sont très probablement en lien avec le folklore et les anciennes croyances polonais concernant l'au-delà.

Elles sont connues sous le nom d'obole des morts ou d'obole de Charon - une forme de paiement utilisée par l'âme dans l'au-delà.

Dans la mythologie grecque ancienne, les âmes des morts remettaient une pièce à Charon, le passeur de l'Hadès.

Charon transportait alors les défunts sur les rivières Styx et Achéron, jusque dans le monde des morts.

Ces pièces particulières sont connues sous le nom de boratynki et półtoraki.

Elles ont été frappées au début du XVIIe siècle sous le règne du roi Sigismond III.

Selon l'ouvrage d'Eric J. Gilchrest, Revelation 21-22 in Light of Jewish and Greco-Roman Utopianism (Apocalypse 21-22 à la lumière de l'utopie juive et gréco-romaine), la pratique consistant à enterrer les gens avec des oboles remonte au Ve siècle avant Jésus-Christ.

Il écrit :
« Dès le VIe et tout au long du Ve siècle avant Jésus-Christ, le paysage de l'au-delà a commencé à changer radicalement. Les preuves archéologiques montrent que c'est au cours du Ve siècle que les morts commencent à être enterrés avec une obole destinée à Charon, le passeur du Styx. »
De nombreuses autres découvertes archéologiques incroyables ont été faites en Pologne.

En 2019, par exemple, des chercheurs ont mis au jour deux structures vieilles de 7 000 ans.

Traduction : SOTT
Article initialement publié le 27/06/20 sur express.co.uk