Tenu responsable de l'épidémie de coronavirus par des thèses dites complotistes depuis plusieurs semaines, l'Institut Pasteur passe à l'offensive. Le laboratoire français a — selon des informations de Checknews et LCI — déposé lundi dernier une plainte en diffamation contre Pierre Barnérias, le réalisateur du documentaire controversé Hold-Up.
Hold-Up le film censuré
Nul doute que l'Institut Pasteur ne laissera pas les « théories complotistes » ternir son image. Ce film controversé, dont des personnalités avaient fait la promotion sur les réseaux sociaux, défend la thèse selon laquelle le Covid-19 est une manipulation des gouvernants. Il existe pourtant un certain nombre de faisceaux de preuves qui permettent de croire pourtant que c'est le cas. Le documentaire accuse l'Institut d'avoir fabriqué le coronavirus « en insérant une séquence d'ADN de la malaria dans un virus peu dangereux ». Aurait-il tort ou raison ?

Rappelons néanmoins que dans une étude que nous avons traduit et publié à partir de l'article source publié lui dans bioRxiv le 31 janvier 2020, des scientifiques indiens ont trouvé dans 2019nCov des insertions semblables au SIDA qui ne sont pas présentes dans les autres coronavirus. Cela laisse penser que le virus pourrait être le résultat de manipulations génétiques.

Il n'empêche que l'Institut Pasteur a indiqué à LCI que
« L'extrait vidéo que l'on voit à partir de 1h 49 dans le documentaire Hold-Up et qui cite l'Institut Pasteur a été versé à un dossier plus large remis à la justice. »
Dans cette séquence, l'ancien pharmacien Jean-Bernard Fourtillan — qui a osé tester des patchs qu'il avait lui même conçus sur des malades atteints de Parkinson et Alzheimer sans autorisation de l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament — affirme que le Covid-19 « a été fabriqué par l'Institut Pasteur ». Il appuie ses dires sur le dépôt en 2004 d'un brevet par l'Institut pour la recherche d'un vaccin contre le Sras, une autre forme de coronavirus qui a tué, selon Santé Publique France, 774 personnes entre 2002 et 2003 dans le monde.

Deux autres plaintes ont été déposées contre d'autres vidéos circulant sur Internet et une émission de Radio Courtoisie. Celle déposée en mars contre le Youtubeur Cat Medusa — qui avait également affirmé que l'Institut Pasteur était derrière le Covid-19 en citant ce même brevet déposé en 2004 — avait été condamné à une amende de 5 000 euros avec sursis. Pasteur met en garde contre ses futurs potentiels accusateurs adeptes des théories du complot :
« Face aux fausses informations de nature conspirationniste et aux propos mensongers diffusés à son sujet, l'Institut Pasteur dépose et déposera plainte chaque fois que nécessaire. »
Pourquoi ce documentaire dérange-t-il tant la sphère médiatique ?

Le but du documentaire étant de dénoncer les mensonges autour de l'épidémie sanitaire, on peut aisément comprendre que la presse se soit empressée de dénigrer les critiques faites concernant la gestion du virus. Ainsi depuis quelques jours les journaux Le Quotidien et Le Progrès, les chaînes de télévision France 5 ou LCI, tous cherchent absolument à décrédibiliser les affirmations faites, en qualifiant le documentaire de « complotiste », de « folie moderne de la rationalité » ou encore « d'insulte pour les médecins réanimateurs qui se battent constamment pour vaincre la mort » (selon Le Progrès). De nombreuses personnalités accusent le documentaire de véhiculer des « fake news ».

Dans les rangs de la majorité présidentielle, tout comme dans ceux des médias aux ordres, ce film documentaire est taxé de conspirationnisme et de complotisme. Pourtant :
« Un indice sur le caractère dérangeant de ce documentaire est la censure, sur les réseaux sociaux, que subissent les publications qui évoquent son existence. Ce film est évidemment qualifié, dans la plus pure novlangue de l'oppression, de produit « complotiste ». Je précise aux lecteurs que ce vilain mot de « complotiste » (inconnu du dictionnaire) est un terme autrefois fabriqué par la CIA, et utilisé pour dévaloriser toute tentative de contestation et d'explication alternative d'un fait, d'une politique etc. En clair, le terme « complotiste » est destiné à tuer dans l'œuf toute tentation du doute, toute velléité d'analyse et de déconstruction d'une explication dominante, toute interprétation alternative d'un fait. Ce mot est donc un outil idoine pour asseoir un régime sans possibilité d'en faire la critique. »
Ce film est :
  • Polémique : de polemos, secouer, agiter.
  • Radical : il cherche à aller à la racine. À comprendre la crise dans sa globalité en profondeur, quitte à se perdre et faire des fautes.
  • Spéculatif : Au sens intellectuel de contempler, de faire un pas de côté et se demander... Et si.
Surtout, ce film est une révolte au sens de Camus, la révolte contre notre condition et la révolte qui nous unit contre l'arbitraire qui gouverne cette crise et que souligne d'ailleurs l'excellent Regis de Castelnau dans le film.

Voici deux extraits choisis de L'homme révolté de Camus :
« À la fin, quand l'Empire affranchira l'espèce entière, la liberté régnera sur des troupeaux d'esclaves, qui, du moins, seront libres par rapport à Dieu et, en général, à toute transcendance. »
« L'abstraction, propre au monde des forces et du calcul, a remplacé les vraies passions qui sont du domaine de la chair et de l'irrationnel. Le ticket substitué au pain, l'amour et l'amitié soumis à la doctrine, le destin au plan, le châtiment appelé norme, et la production substituée à la création vivante, décrivent assez bien cette Europe décharnée, peuplée de fantômes, victorieux ou asservis, de la puissance. »
C'est à cause de — ou grâce à — cela que ce document est critiquable, qu'il est digne de critique. Malgré toutes ses erreurs et malgré ses fautes, il mérite notre attention. Il mérite notre attention aussi car un travail titanesque est à l'origine de ce film. Le travail de Barnérias bien sûr, mais surtout celui des 37 intervenants dont beaucoup ont consacré leur vie à la science et à la recherche, au travail. En voici quelques-uns :
  • Michael Levitt, prix Nobel de chimie ;
  • Astrid Stuckelberger, médecin et Professeur d'université ;
  • Michael Yeadon, ancien directeur de la recherche de Pfizer ;
  • Xavier Azalbert, directeur de la publication de France Soir ;
  • La députée Martine Wonner ;
  • Miguel Barthelery, docteur en médecine moléculaire ;
  • Alexandra Henrion-Caude : généticienne directrice de recherche à l'Inserm ;
  • Violaine Guerin, endocrinologue et gynécologue ;
  • Le professeur Montagnier, prix Nobel de médecine pour sa découverte du VIH ;
  • Christian Perronne, chef de service des maladies infectieuses de Garches ;
  • Regis de Castelnau, avocat.
Cette liste est constituée de personnes exceptionnelles qu'il est indécent de balayer du revers de la main. C'est pourtant ce que font les médias. C'est la panique à bord.

Les interventions de Luc Montagnier et Alexandra Henrion-Caude qui sont généticiens et ont travaillé directement sur le génome sont passionnantes et nous permettent d'envisager que le virus ait pu être créé dans le labo P4 de Wuhan avec le soutien de l'institut Pasteur dans le cadre d'un projet de recherche. Ce n'est qu'une hypothèse, une spéculation mais qui a plus de fondement que les affirmations gratuites de l'origine du virus chez le Pangolin ou la chauve-souris... Dont plus personne ne parle d'ailleurs.

Voici l'intervention radiodiffusée du Professeur Montagnier sur le sujet :


Or, tous ces journalistes qui veulent la peau de Hold-up ont affirmé la bouche en cœur que le virus venait d'une chauve-souris puis d'un pangolin...
Il faudrait voir à enlever la poutre de leur œil avant de chercher la paille dans celui de Barnérias.

Nous aimerions aussi entendre l'avis contradictoire de l'Institut Pasteur. Pasteur peut-il nous dire tout ce qu'ils ont fait depuis 2017 et continuent de faire au labo P4 de Wuhan ? Eux savent bien si le virus est sorti de chez eux. Ils savent bien si c'est leur matériel génétique ou non.

Nous avons apporté les réponses à ces questions dans notre Focus publié début juillet « Les preuves irréfutables de l'origine humaine du Sras-Cov-2 », dont la conclusion est, pour rappel, la suivante :
« Nous avons tout au long de cet article examiné les preuves suggérant que le Sras-Cov-2 a été fabriqué à Fort Detrick et qu'il a été incorporé dans un vaccin dans le but explicite de se propager à grande échelle et d'affecter les fonctions neurologiques associées à l'obéissance.

Il semble que ce projet ait toutefois échoué, d'abord parce que le « virus de l'obéissance » a muté en un « virus de la désobéissance », ce qui a contraint les pouvoirs publics à prendre — à tout prix — des mesures hâtives en vue de limiter la propagation du mutant bénéfique.

Le confinement général fut une tentative désespérée de minimiser la propagation des effets potentiellement bénéfiques de la mutation du Sras-Cov-2. Mais il a une fois de plus eu l'effet inverse parce que le confinement semble avoir augmenté le taux de transmission :
Étude gouvernementale sur la séroprévalence du Covid-19 en Espagne : parmi les travailleurs, ceux qui exerçaient une « profession essentielle » et qui ont continué à travailler ont été moins contaminés que ceux qui sont restés chez eux. Ce constat devrait conduire à une réflexion sur le rôle du confinement général.
Les pouvoirs publics n'ayant pas réussi à contenir la propagation du virus mutant bénéfique, l'une des seules options encore à leur disposition consiste à en annuler les effets bénéfiques. Ils préparent donc activement le public à ce qui va suivre ; depuis plusieurs mois, on ne cesse d'entendre parler de la « deuxième vague » et du « vaccin contre le Covid-19 ».

Ce qui suit n'est qu'une prédiction émise dans un contexte très chaotique. Il est probable qu'une épidémie de grippe apparaîtra d'ici la fin de l'année 2020, comme chaque année. Ce virus sera, comme par hasard, considéré comme un proche parent du Sras-Cov-2, qui présentera peut-être des « caractéristiques supplémentaires terrifiantes ».

Nul besoin toutefois de désespérer, car à ce moment-là, les pouvoirs publics auront préparé un vaccin. C'est l'une des raisons pour lesquelles l'hydroxycholoroquine a été interdite. Si un traitement sûr et efficace existe déjà, qui acceptera un vaccin précipité et inconnu ? Un vaccin qui protégera prétendument les gens contre le Covid-20, mais qui sera en réalité conçu pour « annuler » les changements bénéfiques induits par la souche mutée du Sras-Cov-2.

Fort Detrick, bien que prétendument fermé entre juillet 2019 et avril 2020, teste déjà un vaccin. N'est-ce pas un peu rapide ? Peut-être pas, étant donné que les apprentis sorciers de Fort Detrick en savent probablement déjà beaucoup sur le Sras-Cov-2 et ses effets neurologiques.

Il est probable que la vaccination ne sera pas obligatoire. N'oubliez pas que les pouvoirs publics sont devenus pour le moment « plus affables et plus dociles ». Au lieu de recourir à la force brute, ces autorités publiques sont plus susceptibles d'exercer un chantage moral : « Faites-vous vacciner pour protéger les autres ! », combiné à un chantage social : « Pas de vaccin = pas de travail, pas de shopping, pas de voyage, pas de socialisation ! ». En gros, vous êtes libre de choisir entre le passeport d'immunité ou une peine de prison à vie dans une cellule isolée.

En fin de compte, le message à retenir de cet article ne concerne pas tant le Sras-Cov-2 — qui ne constitue finalement qu'un chapitre supplémentaire dans le grand livre des mensonges proférés par les pouvoirs publics, et de la tragédie humaine qui consiste à croire à ces mensonges. Le message le plus important à retenir c'est que les pouvoirs publics ne sont pas là pour nous protéger. La connaissance constitue la seule protection dont nous disposons, y compris la connaissance viscérale que les autorités publiques ne nous protègent pas — en fait, c'est tout le contraire. »
Hold-up le film
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Sources des articles : Le Figaro Investisseur sans costumes Radio Courtoisie