Actuellement, des médecins sans patients, voire des scientifiques non médecins, se trouvent très souvent placés au-devant de la scène et inspirent voire dictent aux dirigeants officiels les décisions à prendre. Mes réflexions bondissent ce jour à la vision d'une courte vidéo où un épidémiologiste très sûr de lui explique, quitte à se répéter tant ses arguments sont massues selon son entendement, qu'il est indispensable de vacciner tous les aînés de plus de 65 ans afin d'éviter une prolongation nécessaire du confinement, dans le but d'éviter l'engorgement des services de réanimation à cause d'eux, autrement dit non pas d'abord avec l'intention de protéger toutes ces personnes d'une maladie importante.
Martin Blachier
Pour lui, une évidence qu'il affirme très posément est « que la date du 20 janvier pour une sortie du confinement est impossible. Tout le monde le sait. » Son assurance inclut donc « tout le monde ». Il décrète encore : « On est sur un plateau, on ne peut pas se le permettre. » Avec ce « on » nous vivons dans l'impersonnalité, ce médecin se donne le pouvoir de parler au nom de toute une population qui semblerait homogène.

La différence avec un médecin partageant le vécu réel des êtres humains et cet épidémiologiste est très bien perceptible dans cette vidéo.

Il affirme encore comme s'il s'agissait d'une évidence :
« Ça ne descendra pas tant qu'on n'aura pas vacciné 80 à 90 % des gens qui vont en réanimation. »
Il élimine ainsi la réalité de tous les autres paramètres qui peuvent entraîner une évolution du Covid-19. Évidemment, il en rajoute en avançant la menace d'une 3e vague, évidente si on lève les interdictions des restaurants !

De même, l'obligation vaccinale s'impose, là aussi pour une raison évidente selon ses calculs :
« Pour une personne de 65 ans qui refuse, c'est quatre personnes entre 45 et 65 ans qu'il faudrait vacciner. C'est lié aux probabilités d'aller en réanimation. »
Cette froideur me glace : ne tenir aucun compte de tout ce que représente l'injection d'un produit vaccinal chargé de différents ingrédients chez des personnes dont l'organisme est affaibli par l'âge et toutes les vicissitudes de l'existence mérite une sanction grave. Qui va la lui infliger ?

Il complète son réquisitoire :
« Leur demander de se faire vacciner, c'est un effort collectif : on a déjà fait beaucoup d'efforts pour eux, donc ils pourraient faire l'effort de ce faire vacciner. »
Prend-il conscience qu'il agit d'une façon [de faire tout à fait] dictatoriale en décrétant le type d'effort que doivent fournir les aînés, en dénigrant de plus tous les autres efforts produits par eux pour assumer vaille que vaille les mesures sanitaires dont ils ont passablement souffert, étant souvent démunis pour vivre leurs propres compétences déjà fort réduites pour beaucoup d'entre eux ?

Quand différents scientifiques et médecins nous présentent toutes les spécificités des vaccins en cours de production, je ne peux qu'être éberluée par les déclarations de l'épidémiologiste :
« avec des vaccins qui pour l'instant ne sont pas loin de la perfection : 100 % d'efficacité, quasiment pas d'éléments indésirables, un suivi de 3 mois, je pense que c'est déjà suffisant pour se poser la question de les rendre obligatoires. »
Ce qui m'effare, c'est une telle simplification. Qu'a-t-il appris pendant ses études de médecine ?

Un ancien professeur en épidémiologie et Santé publique tropicale s'est penché sur l'envergure de la vaccination dans les EHPAD (home pour personnes âgées) et attire l'attention sur « l'effet ping-pong » [et de] :
« l'émergence de cas chez des sujets vaccinés et surtout de pathologies graves (non directement liées au vaccin) dans les suites de la vaccination en raison de l'âge très élevé et des comorbidités. »
Ce qui est frappant c'est à quel point ce jeune épidémiologiste évite la réalité concrète des aînés de plus de 65 ans. Il en fait de même quand le confinement ne représente pour lui qu'une mesure à décréter et organiser, alors qu'il ne tient pas compte, par exemple, de la portée énorme sur l'avenir des enfants, population également démunie car très dépendante. Voici des témoignages d'enfants, dits par des adultes, et qui évoquent de façon très poignante « le monde à l'envers ».

Que sommes-nous en train de subir ou d'affronter ? Quand nous observons que la médecine officielle se base sur des paramètres statistiques ou des études en double aveugle orientées sur un élément ou un autre, nous pouvons constater avec un auteur que notre médecine conventionnelle devient une médecine numérique au service de la rééducation de masse. Il pose la question fort percutante :
« Le management de notre santé appuyé sur les outils technologiques ne serait-il pas en train de transformer la santé publique en médecine vétérinaire ? Consulte-t-on le bétail sur les traitements qui lui conviennent ? »
Source de l'article écrit et publié le 15 décembre 2020 par Marie-France de Meuron : Le blog de Bien-être-soi

* * * * * * * * * * * * * * * *

Les conflits d'intérêts de Martin Blachier

Puisque l'article ci-dessus fait clairement — sans le nommer — référence à Martin Blachier, voici — selon un article publié par Nexus en octobre dernier — ce qu'il en est de ses conflits d'intérêts qu'il se garde bien de mentionner :
« Ce que le Dr Martin Blachier ne dit pas, c'est qu'il fait partie d'une société spécialisée dans la modélisation des stratégies médicales et sanitaires, et dans la construction d'argumentaires économiques. L'entreprise parle de « données probabilistes » ou d'évaluation « médico-économique ». La gestion publique du Covid-19 semble donc être une aubaine pour le carnet de commande de cette entreprise privée. Un conflit d'intérêt dont se garde bien de parler le Dr Blachier en préambule de toutes ses interventions médiatiques. Il est d'ailleurs clairement placé en n°2 de la société, juste après le fondateur Henri Leleu. »

Blachier et Leleu, à la tête de Public Health Expertise
Cette société, c'est la Public Health Expertise, spécialiste des outils de modélisation médico-économiques.

Martin Blachier - Public Health Expertise
Public Health Expertise a reçu 882 205 € de Big Pharma dont 120 600 € de Gilead.

Autre surprise. Depuis sa création en 2012, Public Health Expertise a reçu exactement 882 205 € des grands groupes pharmaceutiques dont 120 600 € de Gilead, le fameux promoteur du Remdesivir. Des sommes publiées sur Eurofordocs. Rappelons d'ailleurs l'implication financière de Gilead dans la Spilf, structure qui a récemment porté plainte contre le Pr Raoult. Un conflit d'intérêts supplémentaire que n'a pas mentionné le Dr Blachier.
Dons de Big Pharma à Public Health Expertise
Selon cet autre article de Liliane Held-Khawam, l'entreprise Public Health Expertise gère un portefeuille de clients globalisés :
Les clients de Public Health Expertise
© Public Health Expertise
Le même article présente le CV détaillé de Martin Blachier, que nous ne reproduisons pas ici, et poursuit :
Nous voilà donc avec une société fondée en 2012 par un médecin junior, qui représente un poids déterminant auprès du pouvoir public. Au vu du CV du managing partner, la question de la raison d'être de la chose est posée? Une autre question au moins aussi importante existe. Public Health Expertise bénéficie d'une base de données importante. Or, rien dans le CV de cette jeune et très petite société privée ne peut justifier une collecte de données. Qui les lui a fournies ?

La réponse se trouve peut-être dans la version de leur site de 2013. Public Health Expertise explique ceci :
« La santé publique, c'est aussi l'évaluation et le suivi de la santé. Avec Internet et les réseaux sociaux, une multitude de données à peine exploitées sont aujourd'hui disponibles. Il en va de même pour les grandes données produites par les assurances maladie, les pouvoirs publics, les dossiers médicaux électroniques... Avec les outils de données de grande taille appropriés, de précieuses informations qualitatives et quantitatives peuvent être extraites pour l'évaluation et la prise de décision. C'est pourquoi nous développons continuellement de nouvelles solutions technologiques pour rendre cette richesse de données exploitable. Nous pensons que ces solutions peuvent améliorer considérablement nos connaissances.

Nous pensons également que les nouvelles technologies telles que les téléphones intelligents peuvent révolutionner l'accès à la promotion de la santé et à la prévention des maladies. C'est pourquoi nous avons fortement investi dans le développement d'applications de santé plus intelligentes, meilleures et accessibles. Nous, les centaines de millions d'utilisateurs, et d'autres à venir, les smart phones seront les futurs supports de promotion de la santé et de prévention personnalisés et accessibles. »
7 ans plus tard le site présente sa vision, dont voici un extrait :
« Public Health Expertise possède une vaste expérience dans le développement de modèles de simulation dans divers domaines thérapeutiques et est reconnue comme une équipe d'experts, capable d'interpréter et de mettre en œuvre des données réelles, des preuves basées sur des essais cliniques et des avis d'experts cliniques dans des modèles mathématiques de pointe.

La modélisation mathématique et la simulation sont une approche qui vise à imiter des systèmes réels. La conceptualisation et la traduction en algorithmes de simulation des processus étudiés permettent de prédire l'évolution et d'explorer leur réaction aux changements in silico. »
Cet article de Liliane Held-Khawam présente des données bien plus larges sur Martin Blachier et ses conflits d'intérêts, et le lecteur peut aller le lire dans son intégralité ICI.

Bonus

Dr Martin Blachier : « moi j'ai plein de lien (conflit) d'intérêt » — Extrait sur Sud-Radio :

Et pour ceux qui pensent à la « Grande réinitialisation » ou « Great Reset », l'Assemblée Nationale a débattu en novembre sur des sujets qui ne devraient être tenus hors du regards des français :
  • « Le revenu universel appelé socle citoyen » ;
  • « La stratégie de dépistage systématique du Covid-19 » ;
  • « La carte vitale biométrique » ;
  • « L'accès universel, rapide et équitable du vaccin contre le Covid-19 ».