Le passe « sanitaire » généralisé ne suffit pas à certains. Le président de la Fédération hospitalière de France, Frédéric Valletoux, juge que face au « variant Delta », il faut mettre en place l'obligation dite « vaccinale » pour toute la population. L'homme qui est également maire de Fontainebleau a déclaré ce 1er août dans le Journal du dimanche :
« Nous n'avons plus le luxe de prendre des demi-mesures. »
Frédéric Valletoux
© AFPFrédéric Valletoux, président de la Fédération hospitalière de France
Pour lui, le passe « sanitaire » est une de ces « demi-mesures », et constitue déjà un outil dépassé.

Cette homme qui se fait la voix des hôpitaux et des Ehpad publics, et que nous n'avions pour ainsi jamais entendu jusqu'à aujourd'hui, exprime comme suit les raisons mensongères de l'urgence à injecter à tout le monde un des quatre produits expérimentaux nommés « vaccins » parfois même deux produits différents et qui sait dans un avenir proche, trois ou quatre ? (après tout l'Union européenne a conclu un contrat de 1,8 milliard de « doses », ce qui correspond à quatre doses par personne) :
« la rapidité inédite de cette quatrième vague [...] partout, les indicateurs repartent à la hausse [...] le contexte épidémique nous montre les limites des mesures intermédiaires [à savoir le passe « sanitaire » qui] a fonctionné à court terme mais ne suffira pas à atteindre une vraie immunité collective. »
Et voilà qu'ils reviennent avec leur idée d'immunité collective, alors que ces produits ne sont en aucun cas des « vaccins » et qu'ils ne peuvent donc en aucun cas contribuer à la moindre immunité collective, en fait, ce serait même tout l'inverse : il faudrait suspendre toutes ces injections !

Selon ce quidam, donc, l'exécutif devrait
« assumer ce cap de l'obligation avec volontarisme [notamment parce que] chaque jour qui passe voit les antivaccins durcir leurs propos. Il est temps d'aller au-delà de l'incitation pour franchir la dernière marche. »
La dernière marche pour qui ? La dernière marche de quoi ?

Frédéric Valletoux appelle Emmanuel Macron et le gouvernement à ce que la France devienne une « nation pionnière » en rendant l'injection obligatoire pour tout le monde, parce que selon ses propos dans l'article du JDD :
« C'est une mesure simple, claire et efficace, quand la mise en œuvre du passe s'annonce, elle, d'une complexité rare, notamment dans les hôpitaux pour tracer une frontière entre les patients pour lesquels il sera demandé à l'entrée et les autres. »
Tracer une frontière, construire un mur... Et après on vient nous dire qu'il ne s'agit pas d'apartheid, que nous ne sommes pas en dictature, etc.
Au passage, le fait d'avoir dès le départ utilisé le terme « vaccin » pour parler de produits expérimentaux qui ne sont pas des vaccins, fait qu'aujourd'hui, toute personne qui ne veut pas servir de cobaye dans une étude de phase III expérimentale, se voit marqué du sceau de l'infamie parce que soi-disant « anti-vaxx », ce qui par ailleurs revient à ignorer comme si elles n'existaient pas, les personnes vaccinées mais opposées au passe « sanitaire » qui manifestent depuis deux samedis consécutifs et qui sont elles aussi considérées comme des « anti-vaxx » . On pourra noter, ici, comme dans d'autres cas où la valeur des mots est inversée, la perversité de la chose.

Pour information, Frédéric Valletoux est un ancien journaliste économique qui a notamment travaillé pour Les Échos. Comme précisé plus haut, il est aussi maire de Fontainebleau en Seine-et-Marne depuis octobre 2005, il est aussi président du conseil d'administration puis du conseil de surveillance de l'hôpital de cette ville et conseiller régional depuis 2010. Il a présidé la Fédération hospitalière Ile-de-France avant d'être élu à la présidence de la Fédération Hospitalière Française en octobre 2011. Encore un exemple de chaises tournantes dans le monde médiatico-politique.

Par ailleurs, la Fédération hospitalière de France est une association créée en 1924 qui réunit plus de 1 000 établissements publics de santé et autant de structures médico-sociales, soit la quasi-totalité des établissements du secteur public. Elle est constituée de 28 fédérations hospitalières régionales. Son conseil d'administration est composé d'élus, de médecins, d'usagers et de chefs d'établissements.

En janvier dernier, Frédéric Valletoux était pour un reconfinement. Il y a trois semaines, il était aussi en faveur de rendre l'accès aux tests PCR payant. Ce n'est pas grave si le CDC vient de déclarer que ces tests PCR ne font pas la différence entre la grippe et le Covid. Entre parenthèses, c'est ce que ceux qui sont appelés par la doxa « complotistes » ont affirmé quasiment depuis le début : ces tests ne font pas la distinction entre les différents débris viraux de tel ou tel coronavirus présents dans les échantillons prélevés. Pire, ils ne permettent même pas de savoir si vous êtes malade, ils n'ont pas été conçus pour ça, selon les aveux même de Kary Mullis, son inventeur, paix à son âme. Ces tests PCR sont amplifiés jusqu'à 45 fois, alors qu'ils ne devraient pas dépasser un seuil d'amplification de 25 et l'OMS admet que les tests PCR à seuil de cycle élevé produisent des faux positifs pour le Covid-19, puisque la possibilité de cultiver du virus décroit dès lors que les cycles d'amplification augmentent.

Actuellement, le passe « sanitaire » s'obtient si vous remplissez une des conditions suivantes :
1. La vaccination, à la condition que les personnes disposent d'un schéma vaccinal complet et du délai nécessaire après l'injection finale, soit :
  • 7 jours après la 2e injection pour les vaccins à double injection (Pfizer, Moderna, AstraZeneca).
  • 4 semaines après l'injection pour les vaccins avec une seule injection (Johnson & Johnson)
  • 7 jours après l'injection pour les vaccins chez les personnes ayant eu un antécédent de Covid (1 seule injection).
2. La preuve d'un test négatif de moins de 48h pour le « pass sanitaire activités » pour l'accès aux grands événements concernés et maximum 72h pour le contrôle sanitaire « voyages ».
Tous les tests RT-PCR et antigéniques génèrent une preuve dès la saisie du résultat par le professionnel de santé dans SI-DEP, qui peut être imprimée en direct et qui est également mise à disposition du patient via un mail et un SMS pour aller la récupérer sur le portail SI-DEP (https://sidep.gouv.fr). Sur TousAntiCovid, l'importation de la preuve dans l'application est à la main du patient.

Les délais en vigueur pour la validité des tests (48h ou 72h selon les cas) sont stricts au moment de l'entrée sur le site de l'événement ou de l'embarquement (pas de flexibilité à 2 ou 3 jours).

3. Le résultat d'un test RT-PCR ou antigénique positif attestant du rétablissement de la Covid-19, datant d'au moins 11 jours et de moins de 6 mois.
Les tests positifs RT-PCR ou antigénique de plus de 11 jours et moins de 6 mois (pris en compte à date) permettent d'indiquer un risque limité de réinfection à la Covid-19.
Je passe sur les formalités à remplir type QR code, etc., et laisse le loisir à ceux que cela intéresse ou qui ne pourront pas s'y soustraire (quelles que soient leurs raisons) d'aller visiter le site gouvernemental.

Ce qu'il est important de noter à ce stade, c'est qu'à la suite d'un « cafouillage législatif » (et apparemment d'un « bug informatique » qui aurait figé le système plusieurs heures), obtenir un QR code prouvant que l'on a contracté le Covid il y a moins de 6 mois pour obtenir le supposé « Sésame ouvre-toi » est devenu mission impossible pour certaines personnes précédemment testés positives, mais pas forcément malades (je dis « supposé » car nous savons bien que ça ne va pas durer et que le confinement, les restrictions, les masques en extérieur, les couvre-feux et autres éléments de coercition vont très revenir, pour tout le monde). En gros, les données ont expiré, grâce à la CNIL et au nom des libertés quel cirque ! En effet, suite à l'avis de la CNIL du 8 mai 2020, le temps de conservation de ces données sensibles, initialement fixé à un an par le gouvernement, a été abaissé à trois mois par les députés... dans un amendement adopté à l'Assemblée nationale le 21 juillet 2021 et cette décision n'est pas rétroactive : il est donc impossible de récupérer les données supérieurs à 3 mois, parce qu'elles sont déjà effacées ! Selon Legifrance :
« Les données à caractère personnel collectées par ces systèmes d'information à ces fins ne peuvent être conservées à l'issue d'une durée de trois mois après leur collecte. »
Toutefois :
« La durée de conservation de certaines données à caractère personnel peut être prolongée, pour la seule finalité de traitement mentionnée au 4° du II et, au plus tard, jusqu'à la date mentionnée au premier alinéa du présent I »
La « date mentionnée au premier alinéa du présent I » étant le 31 décembre 2021.

Rappelez-vous qu'il y a de grandes chances pour que ces tests ne soient plus d'ici à quelques semaines « gratuits » (en fait pris en charge par la Sécurité sociale, à savoir par nos impôts). Ils seront payants et dans certains cas, pas remboursés (on peut imaginer qu'ils ne le soient plus du tous, passé un certain stade). Combien préféreront un produit expérimental nommé « vaccin » gratuit que d'avoir à payer un test PCR deux fois par semaine ? Je renvoie le lecteur à cet article dans lequel j'évoque la manne financière que représentent ces tests PCR.

Donc, peu importe, il faut tester, tester, tester, car en attendant la sacro-sainte obligation « vaccinale », ça remplit les poches des prédateurs de Big Pharma & Co. Et ce sont de toute façon les mêmes prédateurs de Big Pharma & Co qui remplissent aussi leurs poches avec ces produits expérimentaux nommés « vaccins ».

L'abus de faiblesse généralisé exercé sur les populations par les Pouvoirs en place atteint des sommets de corruption : ils essayent (en France aujourd'hui, mais dans d'autres pays depuis plusieurs mois) d'inciter les jeunes notamment, mais pas que qui ne se sont pas encore fait injecter leur « dose » de le faire en les appâtant avec des cadeaux, et donc de les corrompre ! « Entrez dans notre monde corrompu, les jeunes, soyez corrompus vous aussi, faites passer le message aux autres, plus on est de fous, plus on rit, vous allez voir, c'est tellement génial de se faire piquer, vous allez protéger les autres, vous serez un héros ! »

Pourquoi faut-il de toute urgence piquer tout le monde ? Serait-ce parce que les fioles ont des dates de péremption et qu'elles pourraient finir à la poubelle, comme l'a craint récemment le gouvernement israélien ? Le gouvernement français en a-t-il vraiment quelque chose à faire ? Que sont devenus les « vaccins » H1N1 non injectés ? Ils sont partis à la poubelle. On pourrait aussi se demander pourquoi, puisque les contrats sont signés et que Big Pharma empoche déjà l'argent sur le dos des citoyens, le gouvernement veut absolument utiliser le plus vite possible toutes ces « doses ». Pensez-vous que ce soit vraiment par peur d'avoir à les jeter à la poubelle et d'être « éventuellement » confronté à la colère populaire (qui serait légitime) pour être à ce point des « gaspilleurs » ? Ou la raison financière n'est-elle pas la seule qui entre en jeu dans cette volonté d'injecter, injecter, injecter, vite, le plus vite possible ? C'est quoi le Plan ? Et c'est quoi le Grand Plan ? Comment tous ces mensonges sont-ils possibles ?

Il est intéressant de noter que selon un article publié le 1er août dernier dans Financial Times, Pfizer et Moderna augmentent le prix de leurs produits expérimentaux nommés « vaccins » en Europe : Pfizer passe ainsi de 15,50 euros à 19,50 euros et Moderna de 19 euros à 21,50 euros. Et puisque ce sont les contribuables qui payent, nous assistons au transfert d'argent des citoyens vers les plus riches le plus massif de tous les temps ! Et ce n'est pas fini...

Selon cet article de France Inter, la Direction générale de la santé aurait déclaré que pour obtenir aujourd'hui son passe « sanitaire » :
« Il est nécessaire de, soit avoir un schéma vaccinal complet, soit se faire dépister de nouveau pour obtenir une preuve de test négatif. »
Donc, exit le test qui prouve que vous avez déjà contracté le Covid. Il ne reste déjà plus que deux options sur trois.

Mais alors, et puisque les tests PCR ne font pas la différence entre la grippe et le Covid (ils ne l'ont jamais fait, mais maintenant, c'est officiel), si le gouvernement décide officiellement qu'ils sont devenus obsolètes, si apporter la preuve que l'on a déjà contracté le virus par le passé devient impossible pour une grande partie de la population déjà testée positive, quelles sont les options listées plus haut qui resteront sur le passe « sanitaire », à votre avis ? Une seule. L'injection, et l'injection seulement. Le passe « sanitaire » deviendra très vite le passe « d'injection anti-Covid » qui prouve que vous vous êtes prosterné devant le nouveau Dieu, et que vous êtes potentiellement prêt à recommencer dans quelques mois. Il faut injecter, injecter, injecter.

Revenons aux déclarations du quidam mentionné plus haut. Dans un autre tweet daté du 29 juillet dernier, il déclare que les « hôpitaux d'Outre-Mer font face à une situation très critique » et que « les professionnels sur place ont besoin de renforts pour franchir la vague ! ». Alors que les syndicats UGTG de la Guadeloupe dénoncent une manipulation des chiffres concernant les personnes hospitalisées. Franchir la vague ! Ce sera quoi le prochain cri : Alerte au tsunami ! ?

L'arnaque est d'autant plus criante qu'en Guadeloupe, « le service de réanimation peut accueillir 22 malades, indiquait Patrick Portécop médecin chef du pôle Urgences soins critiques. Une capacité qui peut passer à "une cinquantaine de lits en réanimation, en mettant en commun les moyens du public et du privé", soit le centre hospitalier de Basse-Terre, la clinique des Eaux Claires, ainsi que la déprogrammation des activités chirurgicales. Un dispositif déjà mis en œuvre durant la 2e vague de coronavirus, en Guadeloupe, en mars 2020. » (FranceInfo, 26 juillet 2021).

En bref, pour faire croire à un tsunami de Covid, limitez au maximum la capacité hospitalière, fermez de plus en plus de lits (comme c'est le cas en métropole, et ça ne date pas d'hier), et le tour est joué : services « saturés », situation « critique », branlebas de combat, tout le monde sur pont ! Au passage, déprogrammez des opérations chirurgicales, pour certaines vitales - après tout, on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs, et l'éradication de cette ignoble pandémie jamais vue de mémoire d'homme vaut bien « quelques » victimes collatérales !

Au lendemain des annonces présidentielles du 12 juillet dernier, et notamment sur le fait que les personnels des hôpitaux, cliniques et maisons de retraite, ainsi que les professionnels et bénévoles auprès des personnes âgées seront si la Loi passe l'écueil mou du Conseil constitutionnel dirigé par Laurent Fabius, impliqué (entre autres) dans le scandale du sang contaminé mais jamais condamné dans l'obligation de se faire injecter un produit expérimental contre le Covid-19 d'ici le 15 septembre, Frédéric Valletoux avait estimé qu'il s'agissait
« d'un devoir et une responsabilité vis-à-vis des plus fragiles. »
Pas très novateur comme propos. Et au rythme de l'augmentation des « effets indésirables » qui vont du point d'injection à la mort, les plus fragiles pourraient bien être demain tous ceux qui se seront fait injecter leurs produits expérimentaux nommés « vaccins ».

Par ailleurs, un élargissement de cette obligation d'être injecté à l'ensemble de la population française a d'ores et déjà été évoqué par la Haute autorité de santé, qui a recommandé le 16 juillet de « mener une réflexion » sur le sujet. Quatre jours plus tôt, lors de son allocution annonçant l'extension du passe « sanitaire », le président Emmanuel Macron avait préparé à cette éventualité :
« En fonction de l'évolution de la situation, nous devrons sans doute nous poser la question de la vaccination obligatoire pour tous les Français. »
Amen à la fenêtre d'Overton.

La question n'est pas posée, la question ne se pose pas. Il n'y a pas de question. Pas plus qu'il n'y a de « réflexion » sur le sujet. Il n'y a que la réponse. L'injection. « Partout. À tout moment. »