Bachar al-Assad doit bien rire de la gesticulation de François Hollande, qui fait son Barack Obama. Le ridicule ne tue pas. François Hollande parle de Syrie, visiblement sa priorité, alors qu'il doit résoudre le chômage en France. Il n'y avait jamais eu une telle hausse exponentielle depuis le printemps 2009. Le mois de juillet a connu un nombre record de demandeurs d'emploi sans activité en métropole. Il a augmenté de 41.300, soit une hausse de 1,4%. Or, hier, le président français François Hollande a brandi la menace d'une "intervention directe" en Syrie. "Assad doit partir" est devenu une espèce d'aphorisme, qui ne vise en définitive que des effets rhétoriques. Lors de la conférence annuelle des Ambassadeurs réunis hier à l'Élysée, le chef de l'État a fustigé une situation "insupportable pour la conscience humaine, inacceptable pour la sécurité et la stabilité de la région". Ah bon ? Et, les "qui" refusent toute discussion et mettent de l'huile sur le feu. Il croit visiblement à leurs propres mensonges. C'est ça qui est insupportable. Pour suivre l'intégralité de son discours,
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Avec cette impudicité, on découvre un personnage rustre, cynique, de mauvaise foi, et cruel. Comme le dit le dicton, l'eau qui dort est la plus profonde. Poursuivant son speech, sorte de soliloque emprunté à l'antéchrist américain Barack Hussein Obama, il a également exhorté l'opposition syrienne à
"constituer un gouvernement provisoire, inclusif et représentatif qui puisse devenir le représentant légitime de la nouvelle Syrie", avant d'ajouter que Paris
"reconnaîtrait" un tel gouvernement
"lorsqu'il aura été formé". Un discours abscons qui n'est pas sorti de la bouche d'un clown ou d'un ignorant, mais dans celle d'un belliqueux, pour ne pas dire fou. Une folie douce pour l'instant, à trop vouloir être le caniche de Barack Hussein Obama. Avec l'argent des contribuables français, voilà qu'après Nicolas Sarkozy, un autre président français, veut engager la France dans une lutte injuste, poussant à sa détestation.
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