Science et TechnologieS


Laptop

Facebook stockerait des données sur les non-membres

Alors que Facebook est souvent soupçonné de ne pas protéger les données personnelles de ses membres et de les exploiter, il semblerait que le réseau ait franchi une nouvelle étape en stockant également des données sur les internautes n'ayant pas de compte. Il serait en capacité de recouper ces informations pour créer des "Shadow Profiles" complets sur elles.

La réputation de Facebook en matière de protection des données personnelles n'est plus à faire et le réseau social passe beaucoup de temps à éteindre les incendies qu'il a lui même allumés. Mais les utilisateurs en sont de plus en plus conscients et ceux qui refusent de s'y inscrire pour ces raisons sont de plus en plus nombreux.

Seulement, il semblerait que refuser d'être sur Facebook ne suffise plus à empêcher le géant de collecter des informations sur les internautes. Max Schrems de Europe VS Facebook a déposé plusieurs plaintes contre les méthodes de collecte de données utilisées par le réseau. L'une d'entre elles est particulièrement intéressante.

Telescope

La Réunion : des décharges électriques au-dessus d'un nuage orageux


Des jets géants ont été filmés au-dessus d'un nuage orageux. Des images exceptionnelles qui devraient permettre de mieux comprendre ces fantastiques décharges électriques qui grimpent dans l'atmosphère.

Certains orages ont une face cachée : les jets (également appelés elfes ou sylphes), qui se déroulent au-dessus des nuages. La lumière ainsi produite provient des molécules d'azote de l'air. Lorsque ces dernières sont excitées, leurs électrons changent de niveau d'énergie. En revenant à leur état initial, ils produisent une lumière : les jets.

Observés depuis une vingtaine d'années, ces phénomènes ont pu être filmés pour la première fois le 7 mars 2010 par Patrice Huet de la Maison du Volcan. Des images couleurs de jets géants et des vidéos exceptionnelles de cinq jets, à une distance d'à peine 50 kilomètres, pendant un orage à l'île de la Réunion, ont ainsi été prises et révèlent avec beaucoup de détails la propagation et la structure de ce type de décharges électriques.

Celles-ci s'élèvent jusqu'à 90 kilomètres au-dessus du nuage orageux en une demi-seconde à peine. "Ces vidéos confirment que le jet géant démarre au cœur du nuage" explique Serge Soula, du Laboratoire d'Aérologie de l'Observatoire Midi-Pyrénées, qui a coordonné les travaux. Il existe deux types de jets. Le premier jet, bleu, observé pour la première fois en 1994, s'élève à 30 ou 40 kilomètres et démarre au sommet du nuage. Le jet géant, lui, n'a été vu pour la première fois qu'en 2001, à Porto Rico. Il s'élève beaucoup plus haut et part du cœur du nuage, de la zone de convection, comme l'explique Sciences et Avenir.

Saturn

Un climat tempéré sur Mars il y a 4 milliards d'années ?

Image
Une vue d'artiste d'un hypothétique paysage martien il y a 4 milliards d'années. Crédit : NASA/CXC/2MASS/UMass/IPAC-Caltech/NSF/C&E Photos
Des minéraux contenus dans la célèbre météorite martienne ALH84001, datée d'environ 4 milliards d'années, se sont formés dans de l'eau à 18°C.

Cette température, déterminée par trois chercheurs américains, conforte l'hypothèse d'une planète rouge tempérée et humide à ses débuts.

Une météorite précieuse

Itay Halevy, Woodward Fischer et John Eiler se sont intéressés aux carbonates contenus dans la météorite. La composition isotopique de ces minéraux qui se forment en présence d'eau nous renseigne sur la température et l'environnement chimique dans lequel ils sont apparus.

Ceux d'ALH84001 - seulement 1% de la masse de la météorite - sont particulièrement précieux : ce sont les plus anciens connus sur Mars et dans tout le Système solaire. Ils indiquent que la planète rouge, il y a 4 milliards d'années, possédait des environnements à 18°C.

Satellite

Le satellite ROSAT va retomber sur Terre dans les prochains jours

D'après le Centre allemand pour l'aéronautique et l'aérospatial, un satellite du nom de ROSAT lancé en 1990 serait sur le point de retomber sur Terre, à une date encore imprécise. Cela pourrait arriver entre le 20 et 25 octobre.

Un mois à peine après l'effervescence créée par la chute du satellite UARS, c'est un nouvel engin qui s'apprête à retomber sur Terre : le satellite allemand ROSAT (pour "Roentgen Satellite") qui a été lancé il y a plus de 21 ans en juin 1990. Pesant près de 2,4 tonnes, il est équipé d'un télescope à rayons X qui a permis de découvrir plus de 1.000 étoiles chaudes et cartographier environ 110.000 étoiles. Une mission qui a duré près de 9 ans et qui s'est achevée en février 1999. Depuis, ROSAT flotte donc en l'espace et s'est, au fil des années, progressivement rapproché de la Terre.

Actuellement, il est en orbite à 270 kilomètres au-dessus de nos têtes. Mais le Centre allemand pour l'aéronautique et l'aérospatial a expliqué dans un communiqué, qu'une fois l'orbite de 150 kilomètres atteinte, il est probable que le satellite ne parvienne plus à se maintenir 24 heures en l'air. Ainsi, il retombera progressivement pour atteindre l'atmosphère terrestre avant de s'enflammer et d'être détruit. Une "chute libre" qui pourrait se produire entre le 20 et 25 octobre, selon les estimations. Mais comme pour le satellite UARS, la date reste encore très imprécise tandis que les scientifiques évoquent entre autres, l'impact des fluctuations de l'activité du Soleil.

Cow

Un scientifique sud-coréen clone des coyotes, avant les mammouths

Un scientifique sud-coréen, connu pour avoir en 2005 affirmé qu'il avait extrait des cellules souches d'embryons humains obtenus par clonage alors qu'il n'en était rien, assure aujourd'hui avoir cloné des coyotes. Hwang Woo-Suk a présenté huit petits avant de promettre de s'attaquer au clonage de mammouths.

En 2005, le scientifique Hwang Woo-suk affirmait avoir réalisé deux "premières mondiales" en extrayant une lignée de cellules souches d'embryons humains obtenus par clonage, puis onze lignées selon le même procédé. Par là même, il perdait toute crédibilité puisque cette première mondiale n'était en réalité qu'une imposture. Mais aujourd'hui, celui qui la même année parvenait à cloner un chien pour la première fois, revient en grâce avec huit petits coyotes, des clones réalisés avec des cellules prélevées sur la peau d'un coyote, du moins si l'on en croit le chercheur sud-coréen.

Comme il l'a expliqué à la presse, celui-ci a transféré le noyau contenant le génome de l'animal dans des ovules d'une chienne non-fécondés et privés de leur noyau. C'est de manière artificielle, grâce à une impulsion électrique, que la fusion des cellules reproductrices a ensuite était réalisée. Puis le 17 juin dernier, le premier clone est né, bientôt suivi de sept autres coyotes que Hwang Woo-Suk et son équipe ont confiés à un refuge pour animaux sauvages situé près de Séoul.

Saturn

Vénus a aussi sa couche d'ozone

La sonde européenne Venus Express vient de détecter de l'ozone dans l'atmosphère de Vénus, une molécule triatomique dont on ne connaissait jusqu'à présent l'existence que sur Terre et sur Mars.

Après l'échec de la mission japonaise Akatsuki en décembre dernier, les scientifiques vont devoir se contenter encore longtemps des seules observations réalisées par la sonde européenne Venus Express pour étudier en détail la deuxième planète du Système solaire. Le retour de la sonde de l'Agence spatiale japonaise dans l'atmosphère de Vénus ne sera en effet pas possible avant six ans. Bien que le point brillant de Vénus dans le ciel attire les regards au crépuscule, cette planète (tout comme Mercure) est l'une des moins connues, sa proximité au Soleil et sa couverture nuageuse permanente nous privant d'observations de qualité avec les télescopes terrestres.

Family

Il y a des homosexuels chez presque tous les animaux

Et par animaux, on entend même les vers...(aucune allusion anthropomorphique ici...). Cette « pratique » est donc pratiquement universelle dans le monde animal. On connaissait depuis longtemps les relations sexuelles au sein du même genre chez les bonobos, les dauphins ou même les mouches, car de nombreuses études se focalisaient sur ces créatures. On se rend compte maintenant que c'est quasi généralisé ; pas toujours avec la même « intensité » toutefois.

On sait que les mouches mâles courtisent d'autres mâles, mais on sait aussi que ces mouches-là sont dépourvues d'un gène qui permet de distinguer les sexes. Cela n'a rien à voir avec le comportement de certains dauphins qui voient là un moyen social (renforcement du lien dans le groupe) ou chez certains albatros (femelles) qui restent avec la même partenaire toute la vie.

Sun

Les variations du Soleil impactent la météo dans l'Hémisphère nord

Les hauts et les bas du Soleil jouent directement sur la météo de l'Hémisphère nord. Ainsi, en intégrant le cycle solaire aux modèles climatiques employés pour prévoir le temps, il serait également possible d'améliorer les prédictions sur le réchauffement, suggère une étude publiée dimanche.

De nombreux experts s'accordent à dire que les variations de l'activité solaire (selon un cycle de 11 ans) sont, avec le volcanisme, les principales sources naturelles du changement climatique, rapporte romandie.com. Pourtant, il est difficile de prouver ce lien étant donné qu'aucun instrument adapté n'existe.

C'est pourquoi une équipe de météorologues britanniques, dirigée par Sarah Ineson du Met Office, a analysé les données les plus récentes sur les rayonnements ultra-violets émis par le Soleil. Ces données, fournies par le satellite SORCE ont permis de mettre au point un tout nouveau modèle océano-atmosphérique prenant en compte ces informations. D'après les résultats publiés hier dans Nature Geoscience, la cohérence avec les observations faites sur Terre entre 2008 et 2011 est totale : des hivers froids en Europe du Nord et aux Etats-Unis, parallèlement à des hivers doux en Europe du Sud et au Canada.

Saturn

Un prix Nobel pour le côté sombre

Traduction copyleft de Pétrus Lombard pour AlterInfo

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Photo de Saul Perlmutter sur fond de supernova 1987a.
Photo : Laboratoire national Lawrence Berkeley.
« La science consiste de nos jours à obtenir quelques résultats, à les formuler dans un communiqué de presse accrocheur, et à jouir de la renommée. » Kerry Cue, Canberra Times, 5 octobre 2011

Le 4 octobre 2011, le prix Nobel de physique a été décerné à trois astrophysiciens pour « l'accélération de l'expansion de l'Univers. » Le professeur Perlmutter de l'université de Californie à Berkeley, a été récompensé par un prix d'un demi-million de couronnes suédoises (1.456.000 dollars ou 940.000 livres), avec le professeur Schmidt, de l'université nationale australienne, et le Professeur Riess, du Johns Hopkins University Space Telescope Science Institute, se partageant l'autre moitié. L'idée d'un univers en expansion accélérée s'appuie sur The High-Z SN Search, l'observation des supernovae à hauts redshifts.

Or, l'accélération de l'expansion, agissant dans l'espace contre la pesanteur, exige une mystérieuse source d'énergie baptisée « énergie noire » [1]. Les calculs montrent que l'énergie requise est équivalente à 73% de l'énergie massique totale de l'Univers ! Les historiens repenseront à la « science » d'aujourd'hui avec incrédulité et amusement. Après les tout aussi mystérieux « trous noirs » et « matière noire, » si nous continuons à découvrir de l'obscurité [2] au rythme actuel, bientôt nous ne saurons plus rien !

Laptop

La machine à prédire les crimes

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La comparaison était inévitable. Dès son annonce en 2007, un programme de recherches du Département américain de la sécurité intérieure a fait songer au film Minority Report de Steven Spielberg, où trois mutants doués d'un don de préscience (les "précogs" dont une figure sur la photo ci-dessus) préviennent une agence gouvernementale chaque fois qu'un crime va être commis, ce qui mène à l'arrestation des meurtriers potentiels... alors même qu'ils n'ont encore rien fait. Dans cette fiction censée se dérouler en 2054, le programme se nomme PréCrime. Dans la réalité des Etats-Unis d'aujourd'hui, d'abord intitulé Project Hostile Intent (Intention hostile), ce programme, directement motivé par les attentats du 11 septembre 2001, a finalement été baptisé Future Attribute Screening Technology (FAST) Project. De la novlangue qui peut se traduire par "Technologie de surveillance des attributs futurs". Et, comme vient de le révéler Nature, FAST a effectué sa première phase de tests grandeur nature, c'est-à-dire non plus sur des volontaires informés, mais sur le grand public qui ignorait ce qui se passait, quelque part dans le nord-est des Etats-Unis.