Traduction copyleft de Pétrus Lombard pour
AlterInfoPhoto de Saul Perlmutter sur fond de supernova 1987a.
Photo : Laboratoire national Lawrence Berkeley.
« La science consiste de nos jours à obtenir quelques résultats, à les formuler dans un communiqué de presse accrocheur, et à jouir de la renommée. » Kerry Cue, Canberra Times, 5 octobre 2011
Le 4 octobre 2011, le prix Nobel de physique a été décerné à trois astrophysiciens pour « l'accélération de l'expansion de l'Univers. » Le professeur Perlmutter de l'université de Californie à Berkeley, a été récompensé par un prix d'un demi-million de couronnes suédoises (1.456.000 dollars ou 940.000 livres), avec le professeur Schmidt, de l'université nationale australienne, et le Professeur Riess, du Johns Hopkins University Space Telescope Science Institute, se partageant l'autre moitié. L'idée d'un univers en expansion accélérée s'appuie sur
The High-Z SN Search, l'observation des supernovae à hauts redshifts.
Or, l'accélération de l'expansion, agissant dans l'espace contre la pesanteur, exige une mystérieuse source d'énergie baptisée « énergie noire » [1]. Les calculs montrent que l'énergie requise est équivalente à 73% de l'énergie massique totale de l'Univers ! Les historiens repenseront à la « science » d'aujourd'hui avec incrédulité et amusement. Après les tout aussi mystérieux « trous noirs » et « matière noire, » si nous continuons à découvrir de l'obscurité [2] au rythme actuel, bientôt nous ne saurons plus rien !