Les Maîtres du MondeS


Bomb

Les Palestiniens menacent de poursuivre Israël

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© The Associated PressMahmoud Abbas
RAMALLAH, Territoire palestinien - L'Autorité palestinienne pourrait poursuivre Israël pour crimes de guerre si le gouvernement israélien ne cesse pas ses constructions dans les colonies, a prévenu un responsable palestinien.

Israël a annoncé son intention de construire 3000 logements en Cisjordanie et à Jérusalem-Est au lendemain de l'accession de la Palestine au statut d'État observateur non membre des Nations unies, la semaine dernière.

Nabil Shaath, un proche collaborateur du président palestinien Mahmoud Abbas, a déclaré lundi soir que «beaucoup de pays» demandent à l'Autorité palestinienne de ne pas utiliser son nouveau statut pour poursuivre Israël devant la Cour pénale internationale (CPI). Mais M. Shaath a déclaré qu'en «continuant à poursuivre sa colonisation, Israël nous pousse et nous force à aller devant la Cour pénale internationale».

Eye 1

El-Aqsa : Irruption des colons et soldats israéliens

« Un groupe d'extrémistes juifs dirigés par le député d'extrême droite à la Knesset, et du parti de « Likoud », Moshe Feiglin, ont pris d'assaut, aujourd'hui, le lundi matin 3/12, la sainte mosquée d'el-Aqsa et ont accompli les rituels talmudiques, sous haute sécurité par la police et l'armée de l'occupation israélienne », a révélé une Fondation Jérusalémite (Maqdissite).

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La Fondation des legs pieux (Wakf) et patrimoine a déclaré dans un communiqué de presse, le lundi 3/12, que le candidat pour la direction du parti, "Likoud", Moshe Feiglin, accompagnés par d'environ 25 colons extrémistes ont fait irruption, aujourd'hui, dans les esplanades sacrées de la sainte mosquée d'el-Aqsa, y pratiquant des rituels talmudiques sous la protection renforcée des forces armées occupantes israéliennes.

Elle a noté qu'un groupe de soldats armés israéliens ont pris d'assaut la mosquée bénie d'el-Aqsa portant leurs uniformes militaires, ils ont organisé des ateliers exploratoires dans différentes parties de la mosquée, au moment où l'extrémiste Feiglin et son groupe existés à la mosquée d'el-Aqsa.

La Fondation a mis en garde de plus en plus des menaces et mouvements des extrémistes juifs qui appellent à l'accélération de la construction du prétendu «temple», à la division de la mosquée sainte d'el-Aqsa et l'escalade des raids massifs, tout en appelant Jérusalémites à alerter et à être vigilants contre toute tentative visant à cibler la mosquée sainte.

Safe

CEJ : Le secret qui couvre Goldman Sachs et la BCE

La Banque centrale européenne (BCE), dont le président Mario Draghi est un ancien de Goldman Sachs, a été autorisée par la Cour Européenne de Justice (CEJ) à conserver secrets des documents expliquant comment la Grèce a savamment camouflé sa dette. Avec l'aide (très) active de... Goldman Sachs. Tout va bien...

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Au nom du droit à l'information, selon lequel "tout citoyen de l'Union a un droit d'accès aux documents de la BCE", l'agence de presse Bloomberg a demandé, en aout 2010, la divulgation de deux documents internes de la banque centrale. Il s'agissait de savoir si des membres de la BCE étaient informés de (voire impliqués dans) ces malversations, qui ont coûté des dizaines de milliards d'euros aux citoyens européens. La demande a été retoquée du tac au tac. Bloomberg a donc fait appel à la justice. Mauvaise pioche : le tribunal de première instance de la CEJ vient de lui répondre... sous forme de boutade :

"La divulgation de ces documents aurait porté atteinte à la protection de l'intérêt public, puisqu'ils concernaient les politiques économiques de l'Union européenne et de la Grèce". Un telle publication "aurait pu avoir des conséquences négatives sur l'accès, notamment de la Grèce, aux marchés financiers, et aurait pu affecter la conduite effective de la politique économique de la Grèce et de l'Union", affirme l'arrêt.

Bomb

Syrie : Mais où étaient-ils quand Israël utilisait du phosphore blanc à Gaza ?

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Le « deux poids deux mesures » dans les relations internationales se poursuit inlassablement. La communauté internationale s'inquiète de l'éventuelle utilisation d'armes chimiques par le régime de Damas. C'est « qui » la communauté internationale ? Où est-elle quand ces terroristes commettent des attentats en Syrie ? Alors que leurs protégés sont en grande difficulté malgré l'argent et les armes de plus en plus sophistiquées à eux livrées, on nous sort d'un chapeau de magicien les armes chimiques que le régime syrien de Bachar el-Assad serait en train d'assembler, « vraisemblablement du gaz sarin » disent-ils. Avec leur morgue habituelle, devins et devineresses à souhait, ils menacent ensuite, dans des salmigondis à n'en plus finir. Toute la presse « mainstream » ne titre qu'à propos du gaz sarin, comme par hasard...

Mais qui peut croire à cette nouvelle fable de ceux qui ne vivent depuis des siècles que par la falsification, le mensonge et la négation des autres ? Là, nous sommes en face d'une des plus grandes escroqueries du moment, l'idée de se focaliser uniquement sur la Syrie et, la voltige mensongère et mortifère est savamment organisée et orchestrée, pour que les regards se détournent des colonies israéliennes de Jérusalem-Est. Là, sur ce dossier brûlant, actuel et surtout réel, le clown de la Maison Blanche, Barack Obama, « exhorte » Israël de ne pas poursuivre sa colonisation, alors que les extrémistes qui gouvernent ce pays persistent et signent en précisant que rien ne les arrêtera pour la construction prévue des 2000 logements.

Eye 2

Le fichage de huit millions d'enfants britanniques

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Le Sunday Times et la presse britannique ont relayé cette nouvelle plus que préoccupante : outre-Manche, le gouvernement a suscité la création d'une base de données pour ficher huit millions d'enfants.

On ne dira jamais assez à quel point Orwell fut visionnaire dans sa dénonciation du totalitarisme latent dans un pays qui avait en horreur les cartes nationales d'identité et où les bobbies déambulaient dans les rues sans arme. Il y a près de soixante-cinq ans, il instruisit le procès du stalinisme et du nazisme avec 1984, mais il prit bien soin de situer l'action en Angleterre, pays appartenant à un continent soumis à une implacable dictature.

Le capitalisme financier, c'est l'écrasement définitif des pauvres (et des moins pauvres) par les riches, dans le cadre d'un État fort, très régalien, archi-fliqué. Les caméras de vidéo, omniprésentes dans Londres (et ailleurs), n'ont pas empêché les cinquante-six morts et les sept cent blessés, victimes des poseurs de bombes islamistes en 2005. Elles n'étaient pas là pour cela. Le monde de Big Brother est un monde de conditionnement, où l'on doit prouver à tout instant que l'on est innocent, et s'interroger sur sa propre culpabilité. Un enfant fiché comprendra très vite qu'il n'est pas censé être libre.

USA

De la guerre chimique à la guerre médiatique

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Sans surprise, Poutine et Erdogan ne sont pas parvenus à un accord sur la Syrie. Mais le président russe devra trouver une parade aux Patriot de l’OTAN…
Les menaces proférées lundi par Barack Obama à l'encontre de Bachar al-Assad et du gouvernement syrien à propos de l'utilisation éventuelle par Damas de gaz sarin dans sa lutte contre les rebelles nous revoient irrésistiblement au précédent irakien, Bush Jr et Colin Powell ayant en leur temps inquiété la galerie occidentale avec des canons géants et autres armes de destruction massive. Obama s'est même fait menaçant Bachar en des termes qui rappellent que le président américain, pour être noir et démocrate, n'en est pas moins un cow-boy. Sa secrétaire d'État, Hillary Clinton, infatigable belliciste et insoupçonnable sioniste, en a remis une couche sur le même sujet.

Obama nous refait le coup de l'Irak

Un cow-boy et un désinformateur : toute cette nouvelle offensive médiatique reposerait sur de mystérieux renseignement parvenus à Washington et selon lesquels, selon la formulation technique de l'AFP, « Damas serait en train de mélanger les composants nécessaires à la militarisation du gaz sarin« , utilisé dans le conflit irako-iranien des années 80. Qui sont les informateurs de la Maison-Blanche ? Des opposants basés à Doha au Qatar, peut-être ?

Star of David

Stratégie risquée pour la Palestine

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L'Assemblée générale des Nations Unies a accordé à la Palestine « le statut d'État observateur non membre » en vue de contribuer « à la solution prévoyant deux États, avec un État palestinien indépendant, souverain, démocratique, d'un seul tenant et viable vivant dans la paix et la sécurité côte à côte avec Israël, sur la base des frontières d'avant 1967 ».

La résolution a été adoptée par 138 voix pour, 41 abstentions et 6 voix contre, dont les États-Unis et Israël.

Ce vote, suivi de longs applaudissements dans la salle, a été célébré dans la liesse dans les Territoires occupés, aussi bien en Cisjordanie que dans la Bande de Gaza. Tandis que le Premier ministre israélien et la secrétaire d'État US ont déploré cette décision. Tout semble donc clair et les agences de presse peuvent évoquer une « formidable victoire diplomatique des Palestiniens ».

Pourtant, à y regarder de plus près, rien n'est moins sûr. Le résultat du vote montre que les États-Unis et Israël se sont mis au service minimum. Ils n'ont pas mobilisé leurs alliés pour faire blocage, bien au contraire, ils les ont engagés à laisser passer la résolution. L'administration Obama a laissé le Congrès menacer de couper les subventions à l'Autorité palestinienne, mais cela n'était qu'un jeu de façade nécessaire pour obtenir l'adhésion de la rue palestinienne.

Star of David

Israël : la colonisation envers et contre tous

L'État hébreu l'avait annoncé. Avant de prendre toute mesure de rétorsion, il allait attendre de voir si le nouvel État palestinien observateur non membre à l'ONU allait profiter de son nouveau statut pour traduire devant la justice internationale les dirigeants israéliens. Manifestement, il n'a pas tenu parole. Coup sur coup, Israël a pris ce week-end deux mesures de représailles. Le gouvernement israélien a annoncé le blocage provisoire du transfert des taxes qu'il collecte au profit de l'Autorité palestinienne, soit environ 92 millions d'euros en décembre qui ne seront pas versés à la Cisjordanie, pourtant en crise économique.

Plus étonnant, Tel-Aviv a annoncé sa volonté d'accentuer la colonisation en territoire palestinien, faisant part de son projet de construire 3 000 logements supplémentaires en Cisjordanie, ainsi qu'à Jérusalem-Est. "La réponse à l'attaque contre le sionisme et contre l'État d'Israël doit nous conduire à augmenter et à accélérer la mise en oeuvre des plans de construction dans toutes les zones où le gouvernement a décidé de bâtir", a déclaré dimanche Benyamin Netanyahou.

Cowboy Hat

La Chine s'oppose à l'extension des colonies israéliennes

La Chine a réaffirmé lundi son opposition à l'extension des colonies israéliennes à Jérusalem-Est et en Cisjordanie, exhortant le pays à créer les conditions nécessaires à la reprise des négociations de paix avec la Palestine le plus tôt possible.

"La Chine s'est toujours fermement opposée à la construction de colonies par Israël sur les territoires palestiniens occupés à Jérusalem-Est et en Cisjordanie", a déclaré Hong Lei, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Le cabinet de sécurité israélien dirigé par le Premier ministre Benjamin Netanyahu a décidé d'autoriser la construction de 3 000 nouveaux logements à Jérusalem-Est et en Cisjordanie, une décision apparemment prise en représailles de l'obtention par la Palestine du statut d'Etat observateur non-membre à l'ONU, ont rapporté vendredi les médias israéliens.

"Nous exhortons la partie israélienne à prendre des mesures concrètes pour éliminer les obstacles aux négociations de paix avec la Palestine et créer les conditions nécessaires au rétablissement de la confiance mutuelle et à la reprise des négociations de paix le plus tôt possible", a souligné le porte-parole.

La décision d'Israël intervient moins de 24 heures après que la résolution faisant de l'"entité" palestinienne un Etat observateur non-membre eut obtenu la majorité des votes à l'Assemblée générale de l'ONU.

Le processus de paix entre Israël et la Palestine a été interrompu en 2010 à la suite de critiques croissantes contre l'extension des colonies israéliennes en Cisjordanie.

Star of David

Construction dans les colonies en représailles contre les Palestiniens

Washington et Londres fustigent Israël.

L'annonce par Israël de construire 3000 logements dans des colonies, en représailles à l'accession de la Palestine au statut d'État observateur à l'ONU, a suscité une réprobation internationale généralisée, y compris par les pays qui ont voté contre la résolution palestinienne, notamment les États-Unis. En effet, Hillary Clinton a condamné le projet israélien en affirmant qu'il fait "reculer la cause de la paix". La Maison-Blanche a évoqué des "actions (...) contreproductives" qui "rendent plus difficile la reprise des négociations directes ou la possibilité de parvenir à une solution à deux États", selon le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Tommy Vietor. La porte-parole de la diplomatie américaine, Victoria Nuland, a lié le projet israélien directement au vote jeudi à l'ONU qui a érigé la Palestine au statut d'"État non membre". "Avec ce qui s'est passé à New York, il y avait un risque qu'une action provoque une réaction", a-t-elle dit.

Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a fait part hier de son "extrême préoccupation" concernant le projet israélien de construction de logements dans les colonies et souhaité que Jérusalem "revienne sur sa décision". "Je suis extrêmement préoccupé des informations faisant état des projets du gouvernement israélien d'approuver la construction de 3 000 nouveaux logements à Jérusalem-Est et en Cisjordanie", a souligné le chef de la diplomatie britannique dans un communiqué. "Le Royaume-Uni conseille fortement au gouvernement israélien de revenir sur sa décision", a-t-il ajouté, rappelant que les "colonies israéliennes sont illégales au regard de la législation internationale".

De son côté, le président palestinien Mahmoud Abbas a appelé de New York à la reprise des négociations avec Israël, tout en réclamant l'arrêt de la colonisation. Le projet israélien est vivement dénoncé par les Palestiniens, car il couperait pratiquement en deux la Cisjordanie, compromettant la viabilité d'un État palestinien. Une membre du Comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Hanane Achraoui, a aussi dénoncé cette annonce. "Le monde doit prendre ses responsabilités", a-t-elle dit. Alors que Benjamin Netanyahu a dénoncé le vote de l'Assemblée générale et fustigé le discours jeudi du président palestinien, lui reprochant de ne pas s'exprimer comme un homme épris de paix, l'opposition israélienne a accusé le Chef du gouvernement, grand favori aux élections du 22 janvier, de n'avoir pas su dissuader les Palestiniens de leur projet. "Israël a perdu aujourd'hui, avec la reconnaissance à l'ONU, toutes les réalisations que nous avions obtenues par les négociations", a déploré l'ancienne ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, qui a lancé cette semaine un parti centriste.