Les Maîtres du MondeS


Pistol

Côte d'Ivoire : crimes d'Etat, terreur totale et silence complice des médias français

Image
Il sera dit un jour que l'obscur Ouattara fut un homme qui a versé beaucoup de sang ivoirien. Il sera dit un jour que cet homme était en contrat, en alliance, et ce, depuis ses débuts, avec les pires ennemis de l'Afrique, les mitrailleurs et les renifleurs aux griffes de feu, les fauves renifleurs et avaleurs d'or et de diamant, de cuivre et d'uranium, de cacao et de café, de coton et de pétrole... Il sera dit un jour qu'il y avait dans ce Ouattara-là une résonnance de ces hommes qui se battent non pas pour le triomphe d'un quelconque héroïque et majestueux principe, mais pour autre chose ; tout à fait autre chose.

Ouattara. L'homme n'a manifestement ni vision ni charisme, ni épaisseur ; pis, lorsqu'il parle des Ivoiriens, on ne sent, dans sa voix monocorde de bureaucrate de la bourse mondiale, nulle présence de celui qui veut unir le passé, le présent et l'avenir. Impossible unité, impossible liaison donc de cet homme avec cette terre, avec ce peuple de Côte d'Ivoire. On ne l'imagine pas sur le trône ; et pourtant le voilà Président. Mais comment donc ? A coup de bombes larguées par la France sur Abidjan. Paris débarque, brûle Abidjan, se saisit de Gbagbo et de la fumée des buchers, Ouattara s'élève Président. Ere nouvelle : droit de la force et terreur totale sur la Côte d'Ivoire.

Sheeple

Les Américains vivent 1984

Traduit par Résistance 71

Image
L'histoire de la Maison Blanche sur "la mort de Ben Laden" s'est totalement décousue par elle-même. Cela fait-il une différence de savoir que dans les 48 heures qui suivirent l'annonce télévisée du président Obama de dimanche soir, l'histoire a tellement changé, qu'elle ne présente plus aucune crédibilité ?

Cela n'a jusqu'ici eu aucune importance pour la BBC, autrefois célèbre et renommée, qui le 9 Mai, 8 jours plus tard, continue de répéter la litanie propagandiste que les navy SEALS ont tué Ben Laden dans son complexe pakistanais, la où Ben Laden vivait en voisin de l'académie militaire pakistanaise, entouré de l'armée pakistanaise.

Même le président pakistanais ne trouve rien à redire de cette histoire rocambolesque. La BBC rapporte que le président lance une enquête totale pour savoir comment Ben Laden a bien pu vivre pendant des années dans une ville de garnison sans jamais être repéré.

Pour la plupart des Américains, l'histoire a commencé et fini avec ces cinq mots: "nous avons eu Ben Laden". Les célébrations, la saveur sucrée de la vengeance, du triomphe et de la victoire sur "l'homme le plus dangereux de la planète" sont semblables à l'excitation expérimentée par les supporteurs de sport quand leur équipe de foot bat leur vieil ennemi ou quand leur équipe de baseball gagne les world series. Aucun fan ne veut entendre le jour d'après que cela n'est pas vrai, que tout cela était une erreur. Si ces Américains, des années dans le futur, apprennent que cette histoire n'a été qu'une fadaise orchestrée afin de propulser quelque agenda que ce soit, ils refuseront de le croire et diront que tout cela n'est que du défaitisme libéral-rose-coco.

Vader

L'Union européenne adopte officiellement des sanctions contre le pouvoir syrien

Image
Bachar Al-Assad est pour l'instant épargné par les sanctions européennes à l'égard du régime syrien.AFP/-
"Les sanctions décidées (par l'Union européenne) sont un premier pas" : le chef de la diplomatie allemande n'exclut pas un renforcement des sanctions contre la Syrie si la répression continue. Cette déclaration intervient au lendemain de sanctions formellement adoptées par Bruxelles à l'encontre de Damas. Ces mesures qui entrent en vigueur dès mardi visent treize responsables syriens, identifiés comme étant particulièrement impliqués dans la répression violente des manifestations, et prévoient un gel de leurs avoirs et l'interdiction d'accès aux pays de l'UE. Un embargo sur les armes a également été décidé.

Le président Bachar Al-Assad échappe dans l'immédiat aux sanctions en raison de divergences au sein de l'Union, mais son entourage et les principaux acteurs de la répression figurent sur la liste des personnalités sanctionnées. En tête, le frère cadet du président, présenté comme "le principal maître d'œuvre de la répression contre les manifestants". Il précède sur la liste le chef des renseignements généraux et le nouveau ministre de l'intérieur. Les plus hauts responsables de l'appareil répressif syrien sont également en bonne place, comme les chefs de la sécurité politique, du renseignement militaire et du renseignement militaire de l'armée de l'air.

Bomb

L'Otan aurait bombardé le complexe de Kadhafi à Tripoli

TRIPOLI (Reuters) - L'Otan a tiré mardi des missiles contre plusieurs objectifs dans le secteur de Tripoli, au nombre desquels, semble-t-il, le complexe de Mouammar Kadhafi, ont rapporté des témoins.

Le dirigeant libyen n'est pas apparu en public depuis le 30 avril, peu après un raid aérien visant un bâtiment de son complexe, Bab al Aziziah, où son fils cadet, âgé de 29 ans, et trois de ses petits-enfants ont péri.

Les autorités libyennes ont montré mardi aux journalistes étrangers à Tripoli un hôpital dont certaines vitres avaient été soufflées, semble-t-il par l'onde de choc d'une explosion survenue lors d'un raid de l'Otan, lequel a détruit une tour de télécommunications voisine.

Les journalistes ont également été conduits vers un bâtiment complètement détruit qui abritait, selon les autorités, la Haute commission pour l'enfance. Ce bâtiment colonial avait déjà été endommagé fin avril.

Info

L'Iran détient des preuves sur la mort de ben Laden depuis longtemps

Le ministre iranien des renseignements, Heydar Moslehi, a révélé que son pays détient des documents selon lesquels le chef d'AlQaida, Oussama ben Laden, n'a pas été tué par les Etats-Unis mais est mort suite à une maladie.

Il a ajouté que Ben Laden est mort depuis longtemps, et n'était pas vivant au moment où Washington a prétendu son assassinat.

Pour M.Moslehi, l'annonce de son assassinat relève d'un coup médiatique, visant à détourner l'attention de l'éveil islamique qui domine la région.

Dollar

Bond de 11% de la rémunération des patrons américains sur un an

La rémunération des directeurs généraux des plus grandes entreprises américaines a progressé de 11% sur les douze derniers mois à 9,3 millions de dollars en moyenne, selon une étude publiée lundi par le Wall Street Journal.

Cette augmentation fait suite à une année au cours de laquelle la rémunération des patrons américains les mieux payés était restée stable.

Réalisée par le cabinet de conseil en gestion Hay Group pour le compte du Wall Street Journal, l'étude indique que l'augmentation a été largement due à la décision des conseils d'administration de récompenser les directeurs généraux de bons résultats et de hausses du prix des actions des sociétés concernées en leur accordant de plus gros bonus et primes en actions.

Le patron du groupe de médias Viacom, Philippe Dauman, domine le classement avec une rémunération évaluée à 84,3 millions de dollars, plus du double de sa paie de 2009, indique l'étude.

Cult

Dick Cheney prône le recours à la torture

Image
© KEYSTONE-a | Dick Cheney a ainsi pris la suite d’anciens responsables de l’administration Bush.
Une semaine après la mort de Ben Laden, l'ancien vice-président des Etats-Unis sous l'ère George W. Bush plaide pour un retour de la torture lors des interrogatoires de suspects présumés pour lutter contre le terrorisme.

L'ancien vice-président américain Dick Cheney a plaidé dimanche, après l'élimination d'Oussama Ben Laden par un commando américain, pour un retour aux techniques d'interrogatoires musclées.

Celles-ci avaient été instaurées par l'administration Bush pour lutter contre le terrorisme.

Un autre membre important de l'équipe de George W. Bush, l'ancien secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, a fait des déclarations similaires.

Wall Street

Baisse de la note financière de la Grèce, qui espère un 2e plan d'aide

L'agence de notation Standard & Poor's a confirmé lundi la méfiance des marchés sur la solvabilité de la Grèce, avec une nouvelle dégradation de sa note, au moment où le pays négocie la préparation d'un deuxième plan de soutien européen pour pouvoir servir sa dette en 2012.

Devant l'ampleur des difficultés rencontrées par le pays, les Européens envisagent d'apporter une aide supplémentaire à la Grèce afin de se "substituer aux marchés en 2012", a déclaré lundi à l'AFP une source européenne.

Samedi déjà, le chef de la zone euro Jean-Claude Juncker avait estimé que la Grèce avait besoin d'un "programme d'ajustement supplémentaire".

De fait, la dette de la Grèce, qui pesait 115% du PIB au lancement en mai 2010 du premier plan de sauvetage du pays, via un prêt de 110 milliards de l'Union européenne et du Fonds monétaire international, aura gonflé à 152% fin 2011.

USA

L'OTAN accusée d'avoir laissé mourir des migrants

Selon «The Guardian», 61 personnes seraient mortes de faim et de soif en mer. Elles auraient pourtant été repérées, mais pas secourues

L'accusation est grave. Selon le journal britannique The Guardian, l'OTAN et des effectifs militaires européens non identifiés auraient laissé une soixantaine de migrants mourir de faim et de soif en Méditerranée. L'Alliance a démenti, hier, avoir refusé de porter assistance au navire en détresse à la fin de mars.

«Un seul porte-avions était sous commandement de l'OTAN à cette date, le navire italien Garibaldi, et il se trouvait à plus de 100 milles nautiques au large, a affirmé Carmen Romero, porte-parole de l'organisation. Par conséquent, toute déclaration affirmant qu'un porte-avions de l'OTAN a repéré puis ignoré le navire en détresse est fausse.»

Selon le Guardian, un navire transportant 72 personnes, dont une vingtaine de femmes et deux enfants en bas âge, a quitté Tripoli le 25 mars en direction de l'île italienne de Lampedusa. Après une avarie, le bateau s'est retrouvé à la dérive. Les migrants auraient alors averti, grâce au téléphone satellitaire du navire, un prêtre érythréen qui dirige une association à Rome. Et ce dernier a alerté les garde-côtes italiens.

Gear

Ben Laden : Mensonges et désinformation médiatiques

Traduction : D. Muselet pour LGS

Image
Les manipulateurs médiatiques aiment une belle histoire qu'ils peuvent monter en épingle, déformer et falsifier pour attirer les lecteurs qui ne se rendent pas compte qu'on leur donne des nouvelles arrangées au lieu de la vérité.

Qui plus est, plus l'événement est important, plus sa couverture est mauvaise, et il est exaspérant de constater que, bien qu'ils aient été bernés mille fois, des quantités de gens continuent à faire confiance à des sources aussi peu sures que la radio et le chaînes de télévision étasuniennes, ainsi qu'aux magazines populaires et aux journaux appartenant à des multinationales qui publient des sottises qui ne devraient jamais être imprimées.

Depuis l'annonce d'Obama le premier mai, la nouvelle fait les gros titres des médias qui la passent en boucle ad nauseum, applaudissant la mort d'un homme, une mort qu'il est interdit de remettre en question.

Je l'ai pourtant fait dans un article précédent (http://sjlendman.blogspot.com/2011/...) dans lequel j'ai tenté de séparer les faits de la fiction comme suit :