Traduction : Sott
À l'aube de cette Nouvelle année, l'avenir ne paraît guère prometteur, quand on voit l'état du monde et de sa population. Guerres, rumeurs de guerres et souffrance à une échelle de plus en plus grande semblent être à l'ordre du jour. Il est clair que la faute nous incombe à tous - les citoyens ordinaires - non pas à cause de ce que nous faisons, mais plutôt à cause de ce que nous ne faisons pas, collectivement parlant. Très naturellement, nos leaders politiques sont très satisfaits de cette situation : cela fait tant d'années qu'ils s'escriment à « pacifier » et anesthésier les « petites gens » via une propagande toxique et du poison dans les assiettes. Pourtant, se pourrait-il que cette soi-disant crème de la crème de l'humanité ait réussi un peu trop au-delà de ses attentes ?
Si leur principale raison de se lever le matin (ou en début d'après-midi) pour aller « travailler » était de mener une guerre politique (et souvent militaire) silencieuse pour conserver leur ascendant et juguler la menace que représente le déchaînement de fureur d'une populace éveillée, que vont-ils faire maintenant que cette menace a été neutralisée ? Vers quoi canaliser cette rage narcissique et présomptueuse ? L'observation du monde animal (un bon domaine si l'on cherche des analogies) nous montre que dans des situations similaires, les prédateurs ont tendance à se retourner les uns contre les autres.
L'espoir fait vivre, comme on dit, mais peut-être pas dans le sens où l'on s'y attend.
Chris Hedges
truthdiglun., 27 déc. 2010 13:39 UTC

© Flickr / Ludovic Bertron
Les deux grandes visions de l'avenir ont été une dystopie de George Orwell «1984» et Aldous Huxley "Brave New World." Le débat, entre ceux qui ont regardé notre descente vers le totalitarisme d'entreprise, lui qui avait raison. Serions-nous, comme Orwell a écrit, dominé par une surveillance répressive et de l'état de sécurité qui utilise les formes brutes et violents de contrôle ? Ou serions-nous, comme Huxley envisagé, séduit par le divertissement et du spectacle, fascinés par la technologie et séduit par la consommation effrénée d'embrasser notre propre oppression ? Il s'avère que Orwell et Huxley ont tous deux raison. Huxley a vu la première étape de notre asservissement. Orwell a vu le deuxième.
Dans une passionnante interview, le célèbre économiste et journaliste américain Paul Craig Roberts* dénonce le silence médiatique qui entoure la contestation de l'histoire officielle du 11 septembre, s'étonne de la crédulité du peuple qui "accepte comme vérités les explications les plus absurdes et fantaisistes", et se livre à une critique virulente de son pays qu'il juge être devenu un "Etat policier" au service d'une oligarchie. Il explique également pourquoi il a décidé d'abandonner son combat pour la Vérité (l'itw date du 7 avril 2010).
Voici le cri d'alarme d'un fervent défenseur de la Liberté, de la Vérité et de la Paix, dont on espère qu'il ne constitue pas un "adieu" ferme et définitif.
Traduction copyleft : Pétrus Lombard pour Alterinfo (modifications : Sott)
Admet avoir autorisé la presse à « réviser » Wikileaks pour Israël
LE CULOT : PROMETTRE D'ARRÊTER DE TRAVAILLER POUR ISRAËL
« Trompe-moi une fois, honte à toi, trompe-moi deux fois... »
« C'est une chose que le New York Times censure ses propres infos, mais vous les avez laissés tout censurer pour nous »
Aujourd'hui, Julian Assange a admis que les données de Wikileak ont été sélectionnées par la presse ; pas par une organisation indépendante en somme. Wikileaks, en effet, a admis avoir toujours été une couverture pour ce qu'Helen Thomas appelle les médias sionistes contrôlés. Assange, dans une tentative de manipulation puérile, a reproché à la presse d'avoir trop d'« attention » à l'égard d'Israël et terni Wikileaks.