Les Maîtres du MondeS


Bullseye

Flashback 1975 : un pistolet de la CIA qui provoque une crise cardiaque

Traduction : bobGratton pour Propagandes.info

Une arme secrète de la CIA utilisée pour l'assassinat tire un minuscule dard empoisonné qui provoque une crise cardiaque, comme expliqué par le témoignage devant le Congrès de la courte vidéo ci-dessous.

En nous éduquant nous-mêmes ainsi que les autres sur ce genre de sujets d'une importance vitale, nous pouvons bâtir un avenir meilleur pour tous.

Le dard de cette arme secrète de la CIA peut traverser les vêtements et ne laisse aucune trace si ce n'est un petit point rouge sur la peau.

Lors de la pénétration du dard mortel, l'individu cible de l'assassinat peut ressentir comme une piqure de moustique, ou ne rien sentir du tout.

Le dard venimeux se désintègre complètement en pénétrant dans sa cible.

Le poison mortel pénètre ensuite rapidement dans la circulation sanguine et provoque une crise cardiaque. Une fois que le mal est fait, le poison se dissout rapidement, de sorte que l'autopsie a très peu de chances de révéler que la crise cardiaque ne provient pas d'une cause naturelle.

Cette histoire a l'air tout droit sortie d'un film de James Bond, n'est-ce pas ?

Pourtant, tout ceci est vérifiable avec le témoignage du Congrès de cette vidéo.

Commentaire: Hugo Chavez a-t-il reçu un petit coup de pouce de la CIA et de ses armes secrètes ? : Assassinations by induced heart attack and cancer


USA

Washington intensifie l'intervention en Afrique

Selon un rapport publié lundi 4 mars dans le Wall Street Journal, le gouvernement Obama est en train de « considérablement accroître son rôle » dans l'escalade de la guerre néocoloniale menée par la France au Mali.

Selon des responsables français anonymes cités dans le rapport, des drones américains Reaper ont été utilisés pour dépister des présumés combattants islamistes dans le massif montagneux des Ifoghas au Nord Mali et fournir des informations permettant des actions ciblées pour une soixantaine de frappes aériennes françaises rien que la semaine dernière.

Une force de 1.200 soldats français, aux côtés de 800 soldats d'élite tchadiens spécialement entraînés par les forces américaines et des unités de la propre armée malienne, sont engagés dans de violents affrontements avec les insurgés qui opèrent dans la région depuis de nombreuses années et qui connaissent parfaitement bien le terrain.

Che Guevara

Flashback Meilleur du Web: Coup d'État contre Chavez en 2002 - La révolution ne sera pas télévisée

Voilà 10 ans qu'a eu lieu, et qu'a échoué, le coup d'Etat orchestré contre Hugo Chávez, le Président de la République Bolivarienne du Venezuela. C'est l'occasion de partager le documentaire réalisé par Kim Bartley et Donnacha O'Briain, intitulé « Chavez : Inside the Coup » à l'origine, plus connu sous le titre« The revolution will not be televised » :

Image
Il a été tourné alors que les deux réalisatrices, venues d'Irlande, préparaient un reportage sur Chávez. Avec les accréditations nécessaires, elles suivaient depuis plusieurs semaines le président vénézuélien afin de dresser un portrait de ce leader charismatique. L'équipe de tournage se trouvait à l'intérieur du Palais Présidentiel de Miraflores, le 11 avril 2002, quand fut déclenché le coup d'Etat conduit par les propriétaires des médias, les cadres de la compagnie pétrolière, ainsi qu'une poignée de dirigeants militaires. Une chance inespérée (mais non sans risques) pour filmer les évènements de l'intérieur.

Sorti en 2003, ce documentaire présente la chronologie des faits et l'importante mobilisation populaire, renforcée par la Garde Présidentielle, qui aura permis la libération de Chávez et son retour au pouvoir, à peine 48 heures après le putsch. Le film a obtenu plusieurs récompenses, notamment aux Grierson Documentary Awards en 2003. Il a été diffusé sur quelques (rares) chaines de télévision, comme la BBC, ou sur Arte en 2004 :


Che Guevara

Hugo Chavez - Un homme « hors du commun et fort qui regardait vers l'avenir » (Poutine)

Image
(Belga) Le président russe Vladimir Poutine a qualifié mercredi le président vénézuélien Hugo Chavez, mort des suites d'un cancer, d'"homme hors du commun et fort qui regardait vers l'avenir".

"C'était un homme hors du commun et fort, qui regardait vers l'avenir et qui était toujours extrêmement exigeant envers lui-même", a déclaré M. Poutine dans un télégramme de condoléances, cité dans un communiqué du Kremlin. Selon ce communiqué, il a souligné que le leader bolivarien avait été un "ami proche de la Russie", qui avait permis de poser "des bases solides pour un partenariat russo-vénézuélien, d'établir des contacts politiques actifs et de lancer de vastes projets humanitaires et économiques" entre les deux pays. Chavez, grand contempteur des Etats-Unis, s'était ces dernières années rapproché de Moscou. Les deux pays avaient notamment signé plusieurs contrats énergétiques et d'armement depuis 2005. M. Poutine a appelé à poursuivre dans cette voie, en "renforçant et développant les relations entre la Russie et le Venezuela". (DDM)

Heart - Black

Hugo Chavez est décédé

Image
Le Président du Venezuela est décédé d'un cancer après quatorze années à la tête du pays. Le gouvernement a déployé l'armée « pour garantir la paix ».

Le vice-président vénézuélien, Nicolas Maduro, a annoncé mardi le décès d'Hugo Chavez après s'être battu deux ans contre un cancer de la région pelvienne.

« Nous avons reçu l'information la plus dure et la plus tragique que nous pouvions annoncer à notre peuple. A 16H25 (20H55 GMT), aujourd'hui 5 mars, est mort notre commandant président Hugo Chavez Frias », a déclaré M. Maduro à la télévision.

Depuis la veille, l'incertitude planait sur le sort du président, hospitalisé dans un établissement militaire de la capitale. Il luttait depuis juin 2011 contre un cancer dans la zone pelvienne et son état de santé s'était aggravé ces dernières heures, selon le gouvernement. Au pouvoir depuis 1999, Hugo Chavez avait été réélu pour un nouveau mandat de six ans en octobre, avant d'être à nouveau opéré le 11 décembre à Cuba, pour la quatrième fois. Il n'était plus jamais apparu en public depuis.

Wall Street

Emploi : six péchés capitaux d'un projet

Image
La tête du cortège de la manifestation contre l'ANI avec Jean-Claude Mailly et Bernard Thibault, cet après-midi à Paris
Première mobilisation d'envergure aujourd'hui contre l'accord du 11 janvier entre patronat et syndicats minoritaires. Et contre sa transposition, telle quelle, par le gouvernement dans une loi. Le Front de gauche s'engage dans la bataille. Décryptage des principaux points du projet.

Avis au gouvernement, aux députés et aux sénateurs : s'il était transposé tel quel dans la loi, l'accord conclu le 11 janvier entre le patronat et trois syndicats minoritaires entraînerait « une plus grande flexibilité pour les salariés, un recul de leurs droits individuels et collectifs au bénéfice des employeurs ». Tel est le diagnostic porté par deux des trois syndicats les plus influents, la CGT et FO, ainsi que la FSU et Solidaires, et qui sera relayé aujourd'hui dans toute la France par des manifestations et arrêts de travail. « Opération intox », oublieuse des « nouveaux droits » qu'instaurerait ce texte ? À chacun d'en juger, au travers notamment de notre dossier qui décrypte les principaux points du projet. Quatre acteurs du dossier, tous experts en leur domaine, confirment le jugement porté par les syndicats non signataires : cette affaire ne relève pas du « gagnant-gagnant », comme l'avait expressément souhaité le gouvernement l'an dernier.

Il y a bien, clairement, un seul gagnant, le patronat qui voit grandement facilités les licenciements, et un perdant, le monde du travail, privé de garanties collectives fondamentales, et qui voit considérablement réduits ses moyens de contester, résister aux décisions d'un patronat se considérant toujours comme de droit divin. Les forces de gauche qui ne se résignent pas à cette perspective, au premier rang desquelles le Front de gauche, mais aussi des socialistes, des écologistes, seront aujourd'hui aux côtés des syndicats, pour manifester à quel point cet accord du 11 janvier « made in Medef » tourne le dos à la promesse de changement de 2012.

USA

Manœuvres américaines en vue d'armer ouvertement l'opposition syrienne

John Kerry (g.), secrétaire d'Etat américain, et Ahmed Moaz al-Khatib (d.), président de la coalition de l'opposition syrienne, jeudi 28 février 2013 lors de la rencontre des Amis du peuple Syrien à Rome
© Remo Casilli/ReutersJohn Kerry (g.), secrétaire d'Etat américain, et Ahmed Moaz al-Khatib (d.), président de la coalition de l'opposition syrienne, ce jeudi 28 février lors de la rencontre des Amis du peuple Syrien à Rome

Durant les préparatifs du sommet des Amis de la Syrie du 28 février à Rome, les États-Unis ont indiqué un changement de politique consistant à armer ouvertement l'opposition syrienne qui mène une guerre pour le compte des États-Unis dans le dessein de faire tomber le président syrien Bashar el-Assad.

Cela s'est fait par un jeu politique chorégraphié avec soin entre le ministre des Affaires étrangères John F. Kerry, quelques pays européens dont la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et l'Italie, et l'opposition syrienne elle-même.

La Coalition nationale syrienne (CNS) d'opposition a menacé de ne pas venir au sommet, laissant ostensiblement les amis de la Syrie sans personne avec qui pouvoir affirmer leur amitié. Kerry a saisi ce moment pour faire des promesses d'un soutien supplémentaire pendant qu'il faisait la tournée des capitales européennes, en préparation du sommet de Rome et de sa prochaine tournée au Moyen-Orient.

Star of David

The gatekeepers, un documentaire sur les services secrets israéliens

Netanyahou et Arafat
© ARTE FranceNetanyahou et Arafat

Les confessions ahurissantes de six anciens chefs du Shin Beth, le Service de la sécurité intérieure d'Israël. Un film explosif, nominé aux Oscars, qui éclaire trente ans de lutte antiterroriste et d'errements face à la question palestinienne.

Chacun à leur tour, ils racontent, intensément, quelque trente ans de lutte antiterroriste en Israël et de gestion désastreuse de la question palestinienne. Un flot d'aveux précis, circonstanciés, d'une remarquable liberté et d'une sidérante acuité. Six anciens chefs du Shin Beth, l'équivalent israélien du FBI, expliquent comment, depuis la Guerre des six jours en 1967, dont la victoire vaut à l'État hébreu d'occuper Gaza et la Cisjordanie et de faire face à un million de Palestiniens, les responsables politiques n'ont jamais vraiment cherché à construire la paix. Une succession d'erreurs qu'inaugurent les mots d'arabe approximatif avec lequel de jeunes réservistes s'adressent aux populations des nouveaux territoires occupés, leur annonçant qu'ils viennent les « castrer », au lieu de les « recenser ».

Peuple oublié

Bavures, tortures, méthodes iniques de renseignements et de recrutement d'indicateurs amplifiant la haine de l'occupé... Ils disent surtout l'absence glaçante de vision stratégique ; la résistance et l'hostilité des Palestiniens oubliés explosant avec la première Intifada ; le laxisme face à l'extrémisme juif qui anéantira, avec l'assassinat de Yitzhak Rabin, la seule réelle lueur de paix. « On a gagné toutes les batailles, mais on a perdu la guerre », lâche Ami Ayalon, à la tête du service de 1996 à 2000, quand Avraham Shalom, le plus ancien d'entre eux, compare l'armée d'occupation à celle de l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale. « Quand vous quittez le Shin Beth, vous devenez gauchiste... », conclut avec ironie Yaakov Péri (1988-1994). Nourri par de formidables archives et un travail visuel sophistiqué à partir de photos, ce réquisitoire exceptionnel, sorti en salles pendant la campagne des législatives, a eu l'impact d'une bombe en Israël. Déjà auteur de Sharon, le réalisateur Dror Moreh croit fermement au pouvoir des films et c'est peut-être là l'un des secrets de réussite de son audacieuse entreprise. Un manifeste passionnant de bout en bout, doublé du portrait de six hommes en proie au doute, mais animés d'un salvateur pragmatisme.

Mardi, 5 mars 2013 à 20:50
Rediffusions : pas de rediffusion
The gatekeepers
(France, Israel, 2012, 95mn)
ARTE F
Réalisateur: Dror Moreh

Bomb

Les vraies victimes du terrorisme

Image
Il parait que le terrorisme c'est fait pour terroriser. Ce serait même une lapalissade. Malgré tout, sans aller jusqu'au niveau de Charles Pasqua qui, lui, voulait terroriser les terroristes, j'avoue que ça ne me fait pas peur. Et il y en a beaucoup comme moi. Je crois même que nous représentons une très large majorité en France. Est-ce par bravade ? Par inconscience ? Par courage ? Rien de tout ça.

Il eut fallu, pour cela, qu'il y ait un réel danger. Ce qui n'est pas le cas, si l'on se réfère à ce que nous voyons et vivons tous les jours. Il y a un gouffre entre la réalité de notre vie quotidienne et le discours ambiant qui lui, est construit autour d'une impression de danger permanent. Malheureusement la peur est plus le fruit de l'imaginaire que du monde réel. C'est d'ailleurs sa raison d'être, celle de prévenir, avant que les choses ne se concrétisent. Mais en toute chose l'excès est nuisible. Une peur irraisonnée, qui dépasse sa fonction de sauvegarde et de protection, peut mener à la destruction. Il n'est pas besoin d'aller chercher Freud ou les grands philosophes pour avoir conscience de cela.

Un des piliers de l'éducation des enfants est la gestion de ses peurs par l'apprentissage de l'analyse de ce qui se passe autour de lui. La société actuelle semble avoir oublié que ces sentiments doivent être maîtrisés, voire domptés, pour qu'ils remplissent pleinement leurs fonctions. Au contraire, on a tendance à les magnifier et à en considérer l'excès comme des supra qualités. Celui qui n'a pas peur devient un irresponsable, un inconscient ou un « malade ». Il peut même être considéré comme dangereux, mettant ses concitoyens en danger.

Dollar

Le monde compte un nombre record de milliardaires

Les milliardaires de la high-tech américaine forment toujours un contingent important parmi les hommes les plus riches du monde. Les Français Liliane Bettencourt et Bernard Arnault figurent toujours dans les dix premiers mondiaux

Selon le classement du magazine américain Forbes , le monde n'a jamais compté autant de milliardaires: ils sont 1426 cette année, 200 de plus que l'an dernier. Un record absolu depuis trente ans. Tous ensemble, ces ultrariches - dont 138 femmes - pèsent cette année 5400 milliards de dollars (contre 4600 milliards l'an dernier). Les quatre pays qui comptent le plus de milliardaires sont les États-Unis (442), la Chine (122), la Russie (110) et l'Allemagne (58).

Le plus jeune s'appelle Dustin Moskovitz (28 ans) à la tête d'une fortune de 3,8 milliards. Il était l'un des cofondateurs de Facebook avec Mark Zuckerberg. Le plus âgé est David Rockefeller, 97 ans, qui dispose de 2,7 milliards. Le plus grand perdant est cette année le Brésilien Eike Batista (énergie, mines), qui a perdu 19,4 milliards, rétrogradant de la 7e à la 100e place. Il a perdu, souligne Forbes, plus de 2 millions de dollars par heure...