Les Maîtres du MondeS


Laptop

25 % des hackers seraient des taupes du FBI aux Etats-Unis

Selon un fin connaisseur du milieu du hacking, un quart des hackers américains agiraient en fait comme espions au service du FBI.

L'infiltration de la communauté des hackers par les autorités policières n'a rien d'une nouveauté. En France, le hacker Jean-Bernard Condat avait créé en 1989 la branche française du Chaos Computer Club... à la demande de la DST (les services de renseignement de l'époque), qui utilisait le groupe pour surveiller et mieux comprendre les acteurs du piratage informatique. Mais l'ampleur du phénomène pourrait être plus étendue que l'on ne l'imagine.

C'est en tout cas ce qu'affirme dans une enquête du Guardian le journaliste Eric Corley, qui édite le magazine 2600 qui fait référence chez les hackers depuis son premier numéro en 1997. Selon lui, un quart des hackers qui opèrent aux Etats-Unis auraient été recrutés par le FBI pour livrer des renseignements sur leurs pairs. Le processus de recrutement est des plus simples : les agents fédéraux montent un dossier contre leur cible, et le menacent de passer quelques années en prison s'il n'accepte pas de collaborer. "Etant donné les peines sévères encourues et la relative inexpérience que beaucoup de hackers ont avec la loi, ils sont plutôt sensibles à l'intimidation", raconte Corley.

Bad Guys

Nicolas Sarkozy avait commandité l'assassinat d'Hugo Chavez

Frédéric Laurent Bouquet
© Inconnu

La ministre vénézuélienne des Services pénitentiaires, Iris Varela, a annoncé sur son compte Twitter l'expulsion d'un ressortissant français connu sous le nom de Frédéric Laurent Bouquet, le 29 décembre 2012.

M. Bouquet (photo) avait été arrêté à Caracas, le 18 juin 2009, avec trois ressortissants dominicains, en possession d'un arsenal. La police scientifique avait saisi dans l'appartement qu'il avait acquis 500 grammes d'explosifs C4, 14 fusils d'assaut dont 5 avec visée télescopique, 5 avec visée laser, et 1 avec silencieux, des câbles spéciaux, 11 détonateurs électroniques, 19 721 cartouches de différents calibres, 3 mitraillettes, 4 pistolets de différents calibres, 11 équipements radio, 3 talkies walkies et une base radio, 5 fusils de chasse calibre 12, 2 gilets pare-balles, 7 uniformes militaires, 8 grenades, 1 masque à gaz, 1 couteau de combat et 9 bouteilles de poudre à canon.

Commentaire: La France a-t-elle voulu assassiner le président Hugo Chavez ?


Eye 1

War on terror - Les douaniers américains prennent le double médaillé olympique Mo Farah pour un terroriste

Mo Farah
© InconnuMo Farah

On peut être une star planétaire, double médaillé olympique, héros des Jeux de Londres et subir un interrogatoire, suspecté de fomenter un attentat terroriste.

C'est la mésaventure connue par l'athlète britannique Mo Farah et relatée par le tabloïd britannique The Sun.

Parti pour l'Angleterre afin d'y passer les fêtes, l'athlète est ensuite revenu à Portland, dans l'Oregon, où il s'entraîne. Mais, constatant ses origines somaliennes, les douaniers américains ont fait subir un véritable interrogatoire au sportif né à Mogadiscio.

« Je ne pouvais pas le croire. A cause de mes origines somaliennes, je suis arrêté chaque fois que je passe la frontière américaine. Cette fois, j'ai même sorti mes médailles pour montrer qui je suis, mais ils n'ont rien voulu savoir. »

Désemparé, Mo Farah a finalement pu contacter son entraîneur, Alberto Salazar, qui a averti un de ses amis travaillant pour le FBI... et féru d'athlétisme. « Ce gars savait heureusement qui j'étais et il a pu résoudre ce problème. Dieu sait ce qu'il se serait passé s'il n'avait pas été là », raconte la nouvelle coqueluche du sport britannique.

L'athlète de 29 ans n'en est pas à sa première vicissitude avec les autorités américaines. Il explique ainsi au Sun avoir été sous le coup d'une enquête pour déterminer s'il constituait une menace terroriste depuis sa demande de délivrance d'un permis de séjour sur le sol américain.

Bad Guys

Comment régler le problème de l'obsolescence des individus

Traduit de l'anglais par Dominique Muselet pour LGS

Illustration people
© Inconnu

Attaquer les pauvres et les bouches inutiles et les assiéger par l'Austérité.

Mémorandum : Interne (Confidentiel)
Problème : Grand excédent de main d'oeuvre
Solution : Austérité (soit, dans les faits, l'annihilation d'une classe sociale).

Il y a un problème gênant qui refuse de disparaître : que faire de l'« excédent de population » (pour paraphraser Scrooge*, le Malthusien**) ? Je veux dire que dans notre économie post-industrielle du 21e siècle, des dizaines de millions de personnes - des être humains, n'est-ce pas ? - ont désormais peu de « valeur marchande » pour ne pas dire plus du tout.

Deux facteurs en sont principalement responsables : l'automatisation de haute technologie et la délocalisation (la fuite de capitaux, « la course au coût le plus bas »). Leurs compétences professionnelles traditionnelles sont devenues hors de prix, inutiles, dépassées et désuètes. On ne peut plus les exploiter comme salariés (sous-payés) ni comme consommateurs. Ils ne font rien, ils sont malheureux, agités et sujets à des accès spasmodiques de rage qui engendrent de l'agitation sociale.

War Whore

Le « plan de paix » de l'ONU pour la Syrie est une supercherie

Traduit de l'anglais par Julie Lévesque pour Mondialisation.ca

OTAN ONU UE logos
© Inconnu

L' « ambassadeur de la paix » des Nations Unie (ONU) Lakhdar Brahimi tente de négocier une transition gouvernementale avant les prochaines élections en Syrie. Non seulement les efforts de Brahimi sont vains, ils sont aussi totalement hypocrites. Proposer un « gouvernement transitoire » au beau milieu de ce qui constitue en réalité une invasion étrangère, financée, armée et ouvertement perpétuée par des intérêts étrangers, viole à la fois la souveraineté de la Syrie et la propre charte fondatrice de l'ONU.

C'est comme si un envoyé de l'ONU visitait la Pologne au début de la Seconde Guerre mondiale et proposait un gouvernement transitoire en pleine invasion nazie. L'ONU serait de toute évidence un facilitateur de l'injustice, non pas un médiateur pour la paix.

Pyramid

Égypte : les Frères et la Grande Muette

Mohamed Morsi
© InconnuMohamed Morsi

Lorsqu'en août dernier Mohamed Morsi, le premier président égyptien civil élu, s'en est pris à l'armée de son pays, les médias « mainstream » ont salué son exploit « épique » et l'éclosion des titres dithyrambiques ne s'est pas fait attendre : « Le président égyptien frappe l'armée à la tête », « Le président Mohamed Morsi défie l'armée », « Le président Morsi frappe un grand coup contre l'armée », etc.

Un « spécialiste » a poussé le raisonnement jusqu'à faire usage d'expressions sorties d'un conte africain, comparant Morsi à la mangouste qui attaque le cobra dont « la seule chance de survie est de mordre le redoutable mammifère avant que ce dernier ne le saisisse à la gorge ». Et de conclure : « C'est ce qu'a fait le président islamiste Mohamed Morsi face à l'armée » [1] : la fabuleuse victoire du président-mangouste sur la redoutable armée-cobra, confirmation de l'omnipotence de la confrérie des Frères musulmans (dont est issu Morsi) et gage de l'inexorable marche vers la démocratie, terrassant tout sur son passage.

Eye 1

La France a-t-elle voulu assassiner le président Hugo Chavez ?

Hugo Chavez
© Inconnu

Les autorités vénézuéliennes ont extradé samedi un agent des services de renseignement français Frédéric Laurent Bouquet, qui purgeait une peine de prison pour avoir tenté d'organiser l'assassinat du président Hugo Chavez en 2009.

« Un agent des services de renseignement français qui a purgé une peine après avoir été condamné pour son intention d'assassiner le chef de l'Etat qu'il a avoué, a été expulsé du Venezuela. », a écrit Iris Varela, la ministre vénézuélienne de la Justice.

Frédéric Laurent Bouquet a été arrêté avec trois citoyens de la République dominicaine en 2009 pour possession d'armes de guerre et d'explosifs, ainsi que pour tentative d'assassinat contre le président Hugo Chavez, le 18 juin 2009. Il a admis sa culpabilité, tout en reconnaissant qu'il était arrivé au Venezuela pour tuer Chavez et avait été condamné à quatre ans de prison.

Frédéric Laurent Bouquet
© InconnuFrédéric Laurent Bouquet

Info

New York : Hillary Clinton hospitalisée pour une thrombose

Hillary Clinton
© John Thys/AFP

Hillary Clinton a été hospitalisée dimanche pour une thrombose consécutive à la commotion cérébrale survenue il y a deux semaines. La secrétaire d'Etat américaine, âgée de 65 ans, est tombée malade il y a plus de trois semaines à la suite d'un « méchant virus gastrique ».

Une semaine plus tard, elle s'est évanouie après une déshydratation qui a provoqué deux jours après une commotion cérébrale.

Après ces ennuis de santé, les services de Hillary Clinton avaient indiqué qu'elle se sentait mieux et qu'elle reprendrait ses activités professionnelles lundi, moins d'un mois avant de passer le témoin à John Kerry, son successeur nommé par le président Barack Obama. Mais la chef de la diplomatie américaine, pilier du gouvernement Obama, qui a inlassablement défendu la politique étrangère du chef de l'Etat depuis janvier 2009, n'a eu aucune activité publique depuis le 7 décembre, date à laquelle elle était rentrée d'une tournée européenne.

War Whore

Le Guardian, la Syrie et le chaos-Système

Traduit de l'anglais par Dominique Muselet pour Oulala

ASL Syrie Alep
© Inconnu

Nous nous arrêterons à cet article, long et détaillé, manifestement fruit d'une enquête disons "sérieuse", du quotidien Guardian de Londres, ce 27 décembre 2012.

Le Guardian ne le dissimule pas et le considère au contraire comme un document, le plaçant (à l'heure où nous écrivons) en manchette sur son site. L'enquête, puisqu'enquête il y a, se fait uniquement chez les rebelles par rapport à la situation qu'ils ont établie dans les zones qu'ils contrôlent, particulièrement dans la région d'Alep. Il s'agit d'une enquête critique, qui ne s'attache en rien à la situation opérationnelle d'affrontement avec le régime Assad, situation tactique si l'on veut, mais bien à la situation politique et sociale qui règne dans le cadre de la situation opérationnelle des rebelles par rapport à eux-mêmes.

Le titre et le sous-titre nous disent l'essentiel de son contenu, avec la remarque non moins essentielle, pour le Guardian et sa position vis-à-vis de la Syrie, que "la guerre entre dans une nouvelle phase" : « Les rebelles détournés de leur objectif par la lutte pour le butin de guerre - la pillage, les querelles et les conflits de loyauté menacent de détruire l'unité des combattants au moment où la guerre entre dans une nouvelle phase. » On comprend que cette "nouvelle phase", - qui n'est pas si "nouvelle" que cela puisqu'on la voit progresser depuis des mois, mais au moins elle est actée, - est celle du complet chaos, de territoires transformés en zone de banditisme, de rapines, de choses sans foi ni loi...

Map

Syrie : quand Moscou met à nu le jeu hypocrite de l'Occident

Muhammad Qunaita
© InconnuMuhammad Qunaita

Nos jihadistes de pacotille viennent maintenant de Palestine, pour aller combattre en Syrie. Muhammad Qunaita, un membre du groupe al Qassam, proche du Hamas, a été tué à Homs, en Syrie. Voilà comment le Hamas remercie le seul pays qui a su le protéger.

Avec une mauvaise foi insipide, le Hamas ose dire que cet élément n'a pas suivi ses ordres, alors qu'on dénombre un certains nombre de ses membres. La presse « mainstream » est nue. Après avoir annoncé urbi et orbi que Moscou mettait la pression sur Bachar al-Assad, elle-même est obligée de démentir, puisqu'elle affirme que la Russie a dit qu'il fut un accord politique pour sortir de la crise mais, sans toutefois se focaliser sur le départ d'Assad qui est une très mauvaise idée.

En effet, comment comprendre que des renégats, qui ne pensent qu'à leur ventre puissent venir diriger la Syrie qu'ils ont détruit en pactisant avec les ennemis de la Syrie ? Le Qatar et l'Arabie saoudite sont-ils des démocraties plus avancées que la Syrie de Assad ? Répondez à cette question et vous comprendrez comment Moscou, par un poker menteur astucieux, a coincé les « démocraties » occidentales qui s'immiscent maladroitement en Syrie, attirées par les pétrodollars et rien d'autre, au détriment du peuple syrien. 45 000 morts ? Mais les « qui » comptent ? Les « qui » tuent ?