IRIBsam., 13 août 2011 11:58 UTC
IRIB- Le Président déchu égyptien aurait employé les mercenaires de la société privée "Blackwater", contre les manifestants civils, sur la place Tahrir de la capitale. Selon le site Akhbarmasr, bien que les snipers, qui tiraient sur les gens, depuis les toits, ne soient pas encore identifiés, il existe des informations qui confirment que le Président déchu Hosni Moubarak aurait utilisé les forces de" Blackwater". Le fondateur de "Blackwater", qui a adopté, aujourd'hui, le nom de "Xe Services", a reconnu, plusieurs fois, avoir fourni des services aux responsables égyptiens. Cette société de sécurité privée a été fondée, en 1998, par certains anciens membres de l'US NAVY.
Traduit par Marie-Ange Patrizio pour Mondialisation.caDans une ville anglaise une bande de jeunes défonce une vitrine, s'enfuit dans la nuit, et se dirige en courant vers le jardin botanique. La police les suit, en charge quelques uns sur ses téléphones portables et les met au trou.
Le problème c'est que nous ne parlons pas d'un épisode survenu ces jours-ci. Et que les jeunes arrêtés ne sont pas des casseurs sous-prolétaires. Non, l'épisode a lieu il y a 24 ans à Oxford et les 10 jeunes gens étaient tous membres du Bullington Club, une association étudiante oxfordienne de 150 ans d'âge, fameuse pour ses frasques estudiantines, ses cuites et pour considérer la vandalisation de boutiques et restaurants comme le fin du fin de la distraction. Restaurateurs, commerçants et dénonciations à la police, tout est remis en ordre avec quelques généreuses indemnisations qu'on va puiser dans les grassouillets portefeuilles paternels. Quelques heures plus tôt, les dix jeunes gaillards s'étaient fait tirer le portrait sur les marches d'un grand escalier, tous en uniforme du club, habit de soirée à 1.000 livres sterling (1.150 euros) pièce. Emergent du groupe un jeune David Cameron et un, tout aussi imberbe, Boris Johnson.
© inconnu
Les Etats-Unis ont annoncé mercredi des sanctions contre la plus grande banque commerciale de Syrie, la Commercial Bank of Syria, qui est contrôlée par l'Etat, en l'accusant d'avoir offert des services financiers à la Corée du Nord.
Ces sanctions gèlent les actifs que cette banque pourrait détenir aux Etats-Unis et interdisent aux entreprises et ressortissants américains toute transaction avec elle.
Un ou des bulldozers de l'armée israélienne ont endommagé un câble de communication, provoquant une coupure des réseaux de téléphone mobile et d'internet dans toute la bande de Gaza, ont indiqué mercredi des responsables palestiniens.
L'incident a été provoqué mardi soir par un bulldozer militaire qui effectuait des travaux à Nahal Oz en territoire israélien, près de la frontière de la bande de Gaza, ont précisé des responsables du ministère des Télécommunication du Hamas, qui contrôle le territoire palestinien.
Korbenven., 12 août 2011 15:58 UTC
© inconnu
Microsoft nous avait prévenu, c'est donc une demi surprise, voir pas une surprise du tout...
Mais Google vient lui aussi de confirmer qu'en tant que société américaine, elle devait se soumettre au Patriot Act, et était
dans l'obligation de fournir les informations personnelles de ses utilisateurs exigées par le gouvernement américain, même si ces informations proviennent de data centers européens.En gros, vos informations ou les miennes... Et d'après une interview accordée à un journal allemand, Google l'aurait déjà fait.
Capitaljeu., 11 août 2011 16:33 UTC
Une interview de Philippe Even, président de l'Institut Necker.
Dans ce nouveau document vidéo, Thierry Meyssan nous livre une analyse pointue de la situation en Libye et décode les plans des Etats-Unis dans leur volonté de remodeler ce qu'ils appellent le « Grand Moyen-Orient ».
Un entretien réalisé par Julien Teil, pour Mecanopolis
A Londres, des jeunes sans espoir brûlent maisons et magasins. A quelques kilomètres de là, des gens qui ont amassé des milliards en Bourse s'affolent à l'idée d'en gagner un peu moins...Et comment les ont-ils gagnés, ces milliards ? En obligeant les entreprises à diminuer les salaires et les emplois. C'est-à-dire qu'on détruisait l'avenir de ces jeunes pour augmenter les bénéfices des sociétés. D'où la crise évidemment : si vous ôtez leur gagne-pain aux consommateurs, comment feront-ils pour acheter ?
A présent, que font les maîtres de la Bourse ? Ils exigent des Etats davantage de coupes sociales, c'est-à-dire davantage de jeunes sans espoir.
Et pendant ce temps, les ministres - dont les mesures néolibérales ont permis ce massacre social - font semblant de ne pas comprendre la révolte. Il leur suffirait pourtant d'aller un peu écouter ces désespérés. Mais envoyer des flics dans les quartiers populaires, c'est tellement plus simple que de les envoyer à la Bourse.
Le Premier ministre britannique s'est exprimé, jeudi, devant le Parlement, sur les émeutes qui embrasent le pays depuis samedi dernier.
David Cameron s'est exprimé, jeudi, devant le Parlement britannique, réuni en session extraordinaire, pour évoquer les violences qui secouent le pays. "Les émeutes qui ont secoué Londres et d'autres villes anglaises pendant quatre nuits n'ont rien à voir avec la politique, mais ont été motivées par la volonté de voler", a affirmé le Premier ministre britannique. Il ne s'agit "pas de politique, ni de manifestation, mais de vol". Nous ne laisserons pas un climat de peur s'instaurer dans nos rues", a-t-il conclu devant le Parlement britannique.
Le Premier ministre n'a pas exclu le recours à l'armée dans le futur. "Des personnes ont soulevé la question de l'armée [...]. Ma responsabilité est de veiller à ce qu'on regarde toute éventualité, y compris s'il y a des tâches que l'armée peut assurer et qui laisserait les mains libres à la police sur la ligne de front", a assuré David Cameron. La mort d'un homme, tué par la police la semaine dernière à Londres, a été "utilisée comme excuse par des voyous opportunistes dans des gangs, d'abord à Tottenham [quartier du nord de la capitale], puis dans tout Londres et ensuite dans les autres villes" du pays, a ajouté le Premier ministre conservateur. "C'est de la criminalité pure et simple. Et il n'y a pas d'excuse pour cela", a-t-il insisté. "On ne supportera pas cela dans notre pays", a-t-il prévenu.