Histoire SecrèteS


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Les toutes premières œuvres d'art de l'humanité dateraient de 42 000 ans et se trouveraient en Espagne

Des experts espagnols viennent de révéler leur découverte : les peintures murales de la grotte Nerja, près de Málaga en Andalousie, pourraient très probablement dater de 42 000 ans et être les toutes premières peintures de l'humanité, bien avant celles de la grotte Chauvet. Selon les experts, ce serait également la toute première œuvre connue réalisée par l'homme de Néandertal et non par l'Homo Sapiens.

Six peintures rupestres représentant des phoques ont été découvertes récemment dans les galeries de la grotte Nerja, connue depuis 1959. José Luis Sanchidrián, professeur à l'université de Cordoue et directeur du projet de conservation de la grotte de Nerja, explique dans un rapport relayé entre autres par LaVozdeGalicia.es, que cet art pariétal daterait d'au moins 42 000 ans et qu'il s'agirait donc de la toute première œuvre d'art de l'humanité (avant la grotte de Lascaux, vieille de 18 000 ans et la grotte Chauvet dont les peintures remontent à 31 000 ans).

La datation a pu être estimée grâce à l'analyse de résidus de charbon de bois retrouvés à 10 cm des peintures et supposés provenir de l'éclairage utilisé par les peintres du paléolithique. Envoyés dans l'un des meilleurs laboratoires à Miami, ces sédiments ont été datés entre 43 500 et 42 300 ans. Le professeur Sanchidrián précise que cette date « correspond à l'ère néandertalienne ».

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Des engins de pêche perfectionnés il y a 7.500 ans

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Le Conseil national de recherches espagnol (CSIC) vient de publier le compte rendu de plusieurs années de recherches archéologiques menées dans la région de Moscou. Situé près d'une rivière, le site préhistorique a livré notamment des instruments de pêche remontant jusqu'à -7.500 ans.

Avec la collaboration de chercheurs russes et français, Ignacio Clemente, archéologue du CSIC (l'équivalent espagnol du CNRS), a fouillé durant trois ans un site de la fin de la Préhistoire situé dans le bassin de la rivière Doubna, près de Moscou. Outre des ustensiles de cuisine, des outils, des armes de chasse en silex, os et bois, les scientifiques y ont trouvé les traces de complexes activités de pêche, telles que harpons, crochets, nasses ou couteaux à écailler en os d'élan.

"Le matériel de pêche documenté montre une technologie hautement développée, faite pour pratiquer plusieurs techniques de pêche, [avec notamment] (...) de grandes nasses en bois (sortes de paniers en tiges entrelacés), très bien conservées, datant de 7.500 ans. Cela représente une des plus anciennes dates dans ce domaine et, sans doute, parmi les mieux conservées car elles possèdent toujours les cordes d'assemblage, fabriquées avec des fibres végétales", explique Ignacio Clemente cité par Science Daily.

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Angleterre: une mystérieuse structure de la période romaine découverte

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La structure romaine en forme de Y vue du ciel. Credit: Michael Page
La récente découverte d'une mystérieux bâtiment "ailé" en Angleterre, qui à l'époque romaine a pu être utilisée comme un temple, se révèle être un casse-tête pour les archéologues: en effet, il n'y a pas d'autre bâtiment connu avec lequel faire un parallèle.
Construit il y a environ 1800 ans, l'ensemble a été découvert dans le Norfolk, dans l'est de l'Angleterre, juste au sud de l'ancienne ville de Venta Icenorum.

La structure a deux ailes rayonnantes à partir d'une pièce rectangulaire qui elle-même mène à une salle centrale.

"En général, pendant l'Empire romain les gens construisaient selon un répertoire de formes architecturales fixe", a déclaré William Bowden, professeur à l'Université de Nottingham. L'étude a été réalisée en collaboration avec le Groupe de Recherche Historique et Archéologique de Norfolk.

La forme ailée de l'édifice semble être unique dans l'Empire romain, il n'en existe aucun autre exemple connu. "Il est très rare de trouver un bâtiment comme celui-ci où vous n'avez pas de parallèle connu", a ajouté Bowden. "Ce qu'ils essayaient d'atteindre en utilisant ce modèle est vraiment très difficile à dire."

Le bâtiment semble avoir fait partie d'un complexe qui comprenait une villa au nord et au moins deux autres structures au nord et nord-ouest. Une photographie aérienne suggère l'existence d'un bâtiment de forme ovale ou polygonale avec une abside située à l'Est.

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Les Néandertaliens utilisaient de la peinture rouge dès -250.000 ans

Publiant leurs travaux dans PNAS, des chercheurs hollandais ont découvert, sur des os et des silex d'un site préhistorique de leur pays, des traces d'un pigment rouge vieux de 200 à 250.000 ans, probablement utilisé par les Néandertaliens anciens.

Le Dr Wil Roebroeks, de l'Université de Leiden (Pays-Bas) et ses collègues ont décelé, sur des fragments de silex et d'os bien préservés, trouvés sur un site néandertalien situé près de Maastricht, de petites quantités de matériau rouge.

Les analyses, faites grâce à des techniques utilisant les rayons X, ont révélé la présence d'un oxyde de fer appelé hématite. Absent de l'environnement géologique du site, ce matériau n'a pu qu'être apporté sur place. Selon les chercheurs, il est probablement issu des gouttes d'un liquide riche en ocre, utilisé comme pigment. Son âge : un quart de million d'années !

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Sibérie : l'Altaï serait le berceau génétique des Amérindiens

Selon une étude d'anthropologues américano-russes, une petite région montagneuse du sud de la Sibérie serait le berceau génétique des premiers habitants du continent nord-américain, les Amérindiens.

C'est une découverte inattendue qu'a annoncée une étude publiée hier par une équipe internationale d'anthropologues américano-russes. Celle-ci révèle que le berceau génétique des Amérindiens se situerait dans l'Altaï, une région montagneuse d'anthropologues américano-russes. Comme l'explique Theodore Schurr, professeur adjoint d'anthropologie à l'Université de Pennsylvanie, l'Altaï "est un lieu clé marqué par le va-et-vient de nombreuses peuplades depuis plusieurs milliers d'années".

Or, certaines de ces peuplades seraient justement les ancêtres des tout premiers Américains et seraient arrivées il y a 20.000 ou 25.000 ans de l'Altaï, qui fait aujourd'hui partie de la Fédération de Russie. Initialement issues de lignées génétiques asiatiques, ces populations auraient traversé la Sibérie puis franchi le détroit de Béring pour arriver en Amérique. Le franchissement aurait alors été simple puisqu'à cette période la région n'était pas submergée par les eaux.

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Le tombeau d'une chanteuse d'il y 3.000 ans découvert en Égypte

Découvert en janvier 2011 dans la Vallée des Rois, un tombeau vieux de près de 3.000 ans a enfin pu être ouvert ce lundi 16 janvier par des archéologues suisses et égyptiens. À l'intérieur, se trouve la momie d'une chanteuse de temple, comme le suggèrent des hiéroglyphes.

Son nom : Nehmes Bastet. Son statut social : fille du grand prêtre d'Amon. Sa fonction : chanteuse dans un temple. Son époque : la 22ème dynastie égyptienne (quelque part entre 945 et 712 avant J-C). C'est ce que raconte une inscription en hiéroglyphes ornant le tombeau dont un sarcophage, peint en noir, renferme la momie intacte de cette femme de l'Égypte antique.

Découvert par une équipe de l'Université de Bâle (Suisse) dans la Vallée des Rois, au début des évènements politiques de 2011 en Égypte, ce tombeau n'est que le 2ème mis au jour sur ce site depuis la découverte de celui de Toutankhamon, en 1922. Et bien qu'il ait été découvert au début de l'année, il vient tout juste d'être ouvert par le Pr Susanne Bickel, de l'Université de Bâle, sa collègue de terrain Elina Paulin-Grothe, et le Dr Mohammed El-Bialy, inspecteur en chef des Antiquités de Haute Égypte.

Meteor

SOTT Focus: Le Palmarès des Cassiopéens n°3 - L'Histoire, c'est des foutaises

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© InconnuHale-Bopp au-dessus de Stonehenge
Mise à jour : Nous avons relaté une liste de prophéties dans la première partie de cette série. L'idée de la Californie « tombant dans la mer » a été mentionnée. Il y a juste quelques jours, un autre morceau l'a fait. Précisément, une partie de la route Paseo del Mar à San Pedro est tombée dans l'Océan Pacifique après un glissement de terrain le 21 novembre. Nous ne pensons pas que ce glissement de terrain particulier est ce à quoi faisaient allusion les Cs, nous pensons seulement que le timing est intéressant !

De même que de nouvelles découvertes en science peuvent renverser en un clin d'œil un « consensus » soutenu antérieurement (souvent au grand dam ou à la consternation obstinée de ceux qui promeuvent ce consensus), de nouvelles données historiques peuvent changer nos idées sur ce que nous pensons qu'il s'est passé dans notre histoire. Nous prenons souvent pour argent comptant que l'événement X s'est produit dans l'année Y, oubliant que l'une ou l'autre ou même ces deux variables peuvent être complètement fausses. L'événement peut s'avérer être une fiction, créé par des scribes et des dirigeants de l'époque (ou des années plus tard) dans des buts de propagande politique. Les méthodes de datation peuvent être imprécises ou posséder d'éventuels facteurs perturbateurs endommageant la chronologie. Ou bien, lorsque de nouveaux documents ou données scientifiques sont découverts, l'événement peut s'avérer avoir peu de ressemblance aux idées antérieures sur la manière dont cela était arrivé. De nouveaux acteurs apparaissent avec de nouvelles motivations, nécessitant une révision des livres d'histoire et la manière dont nous voyons les événements et les personnages de notre passé proche et lointain.

Dollar

La fin du papier monnaie chez les Chinois

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© inconnu
Si des nos jours utiliser des billets en papier comme monnaie semble être une chose tout à fait normale, il en était différemment à l'époque de Marco Polo.

Imaginez sa surprise quand il découvre lors de son voyage en Asie que le grand empire de Chine utilise le papier-monnaie à une époque où toutes les pièces en Europe sont frappées sur des métaux précieux.

Les premiers chinois utilisaient une monnaie en fer relativement lourde et encombrante, si bien qu'on prit l'habitude de laisser ces pièces chez les commerçants contre la remise de lettre de change.

Petit à petit, cette nouvelle forme de paiement alors appelée «monnaie volante» prit le pas sur les pièces et devint la monnaie principale de la Chine au début du XIe siècle, quand les commerçants s'entendirent pour lui donner une valeur fixe et connue de tous.

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Ecosse : un « Stonehenge » dans les Orcades

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Diffusé au jour de l'an sur la BBC, un documentaire britannique, tourné sur une période de deux ans, a fait le tour du site néolithique écossais appelé the Ness of Brodgar, étudié depuis 2003 par les archéologues, et susceptible d'être au moins aussi important que le célèbre Stonehenge d'Angleterre.

Vieux de 5.000 ans, le site néolithique dit 'the Ness of Brodgar' a fait l'objet d'une émission spéciale de la série documentaire britannique 'A History of Ancient Britain'. L'occasion de faire le point sur les découvertes faites par les chercheurs sur ces constructions de la fin de la préhistoire, situées dans l'archipel des Orcades, au nord de l'Écosse, mises au jour en 2003 et faisant toujours l'objet de fouilles.

Vader

Le passé génocidaire de la France en Algérie

La colonisation de l'Algérie par la France débuta en juin 1830 lorsque la soldatesque française débarqua à Sidi-Ferruch dans la région d'Alger. Après la capitulation du Dey d'Alger le 5 juillet 1830, face à la résistance du peuple algérien, la « pacification » du pays fut obtenue au prix de la systématisation des « razzias » par le général Lamoricière et de la mise en place d'une politique de la « terre brûlée » par le maréchal Bugeaud. La première phase de la conquête, appelée « pacification », se termina en 1857 après le « nettoyage de la Kabylie ». Durant la période allant de 1830 à 1871, la France se lança dans une politique génocidaire émaillée de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité plus horribles les uns que les autres.
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Dans la nuit du 6 au 7 avril 1832, la tribu des Ouffia fut exterminée près d'El-Harrach (Maison-Carrée) par le gouvernement du duc de Rovigo. A ce moment, Pellissier de Reynaud affirmait : « Tout ce qui vivait fut voué à la mort ; tout ce qui pouvait être pris fut enlevé, on ne fit aucune distinction d'âge ni de sexe. Cependant l'humanité d'un petit nombre d'officiers sauva quelques femmes et quelques enfants. En revenant de cette funeste expédition, plusieurs de nos cavaliers portaient des têtes au bout de leurs lances et une d'elles servie, dit-on, à un horrible festin. » (1)

Par la suite, l'assassinat de tribus entières se renouvela à plusieurs reprises. En 1844, le général Cavaignac procéda à l'enfumage de la tribu des Sbéahs pour obtenir leur reddition. Décrivant cette « opération », le général Canrobert écrivait : « On pétarada l'entrée de la grotte et on y accumula des fagots de broussailles. Le soir, le feu fut allumé. Le lendemain quelques Sbéahs se présentèrent à l'entrée de la grotte, demandant l'aman à nos postes avancés. Leurs compagnons, les femmes et les enfants étaient morts. » (2)